Coucou,
Je m'excuse de ne pas être très régulière. Et encore plus pour ceux/celles qui étaient heureux/ses que je reprenne doucement cette histoire. Je voulais écrire une scène particulière et pourtant, comme d'habitude, je ne l'ai pas encore fait. Il faut vraiment que j'apprenne à éviter les détours. J'espère quand même que ça vous plaira.
Bonne lecture. ^^
Ps : Si vous avez un synonyme pour "chapeau", je suis preneuse!
(Non encore corrigé)
.o0 0o. .o0O0o. .o0 0o.
Je me tenais près de Sara et ne la lâchais pas d'une écaille. Elle se tournait souvent pour me sourire et m'encourager alors qu'à chaque seconde qui passait, je me dissimulais un peu plus derrière mon chapeau de paille.
- Tu sais, Meryl, à ce rythme là, on n'y arrivera jamais.
Mes poings se crispèrent sur ma robe avant que je ne me tourne pour tirer la langue à Sylvia.
- C'est pas ma faute!
L'humaine me nargua de son sourire.
- Oh que si! C'est toi qui marche comme un canard.
Le rouge me monta au visage tandis que je serais un peu plus les mains.
- C'est votre faute! Comment est-ce que vous pouvez bien marcher avec ça?
Je secouais les pieds dans tous les sens dans l'espoir de détacher les chaussures que Sara m'avait attaché aux chevilles. Manque de chance pour moi, elles étaient solidement sanglées. J'entendis le ricanement de Sylvia alors qu'elle me dépassait. J'inspirais profondément pour retrouver mon calme. Il commençait à faire chaud. Le chapeau détournait le soleil de mes épaules mais je le sentais déjà "taper" sur ma peau. Ma robe blanche n'était qu'un maigre rempart contre sa chaleur et son assiduité.
Je relevais la tête, juste assez longtemps pour voir quelques humains aux bords de mon chapeau de paille. Sans demander mon reste, je pressais le pas et rattrapais mes Sylphides. Sylvia me lança un regard entendu lorsque j'arrivais à ses côtés. Je devais me faire violence pour l'ignorer et ne pas m'accrocher désespérément au bras de Sara...
Brusquement, la mère de Sylvia s'arrêta. Elle se tourna vers nous, son panier en osier pendu à son bras. Plus loin derrière elle, je devinais une agitation qui ne m'était pas inconnue. Il y avait de plus en plus d'humains autour de nous. Leur rire, leur discussion et leur cris se mêlaient en un étrange bourdonnement qui faisait concurrence à celui des vagues.
- Bien, nous y voilà. Merryl, tu restes près de moi et Sylvia, tu ne la perds pas du regard!
J'hochais la tête derrière mon abris de paille et me rapprochais de l'humaine. Je déglutis lentement et pinçais les lèvres quand Sara fit un pas de plus en direction de l'enfer : le marché.
Le marché était un lieu étrange. Il mêlait tant de senteurs, de bruits et de personnes différentes. Si nous étions entrées par une petite rue assez calme, rapidement, nous nous étions retrouvées englouti par la foule. Je marchais dans les traces de Sara. Les doigts agrippés au bord de mon chapeau, je tentais de rester dans son sillage pour éviter les bousculades. Mais c'était peine perdue, comme me le fit vite remarquer Sylvia avec son éternel sourire moqueur. L'humaine nous suivait sans mal. Je la voyais observer les stands l'air tranquille alors que je restais désespérément dissimulée derrière les bords protecteurs de mon chapeau. Je me faisais l'effet d'une trouillarde. Je n'arrivais pas à calmer les battements effrénés de mon cœur. Il y avait tant de gens! Certains criaient bruyamment pour vanter les mérites de leurs produits, d'autres s'arrêtaient brusquement pour prendre des nouvelles des uns et des autres. Des enfants couraient même entre les sacs de courses en riant aux éclats. L'atmosphère était légère et joyeuse tandis que la chaleur alourdissait progressivement l'air.
VOUS LISEZ
Blue Océan : Seconde partie: (en suspens)
FantasyOn ne se rend compte de ce que l'on perd que lorsqu'on la perdu. Jusqu'à très récemment, cette phrase ne m'avait jamais vraiment parlé. J'avais déjà lu des lignes du même genre. J'avais déjà entendu Grand-Mère prononcer ces mots. Mais je ne m'étais...