Chapitre 3 (partie 2)

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   Le bureau de Monsieur Caldwell se trouvait à au moins 700 mètres du bâtiment où se trouvaient nos classes. Caroline se trouvait juste à côté de Cooper, je rigolais intérieurement du fait qu'elle avait peur de moi, pauvre fille. Normalement nous devions aller voir le CPE mais l'administration devait en avoir marre de moi donc ils passaient à la manière forte. Nous nous assîmes derrière son bureau en noyer.

- Et bien 2 fois dans la même journée mademoiselle Hofmann. Commença-t-il.

- C'est parce-que je ne peux pas me passer de vous monsieur. Répliquais-je ironiquement.

    Je me sentais obliger de sortir cette vanne, depuis le temps que j'attendais ce moment.

- Soit, bien que c'est-il passer cette fois ? Caroline se leva de sa chaise en me pointant du doigt.

- Cette folle alliée m'a attaqué alors que je marchais tranquillement avec Elena et Hillary pour aller à la cantine.

    Quoi ? Mais qu'elle menteuse celle-là ! À mon tour je me levais de ma chaise pour exprimer la vraie version de cette histoire.

- Elle ment !

- Asseyez-vous toutes les 2. Nous dit-il en élevant la voix. Nous nous rassîmes en silence. Bien pourquoi dites-vous que Caroline ment ?

- Parce qu'elle ne sait faire que ça et de toute manière ça ne c'est pas passé comme elle le dit. Je marchais (j'avais appuyé sur le « je ») tranquillement vers le réfectoire et elle m'a interpellé et elle m'a dit des choses qui ne m'ont pas plus (je ne voulais pas m'attarder sur les insultes qu'elle m'avait lancé) donc je me suis énervée et j'ai commencé à l'attaquer.

- Bien manifestement puisque c'est vous qui avait commencé vous aurez 2 heures de colles quand à vous (il me désigna du menton) vous aurez 1 heure de colle et au prochain écart vous serez renvoyée même si dans certaines matières vous avez d'excellentes notes. Vous comprendrez que je ne peux pas garder des élèves perturbateurs.

- Oui je comprends. Caroline malgré sa punition paraissait réjouie de ma mise sur le carreau.

    Après avoir quitté le bureau, Caroline me regarda avec un air triomphant. Je suis sûr qu'à la pause de l'après-midi tout le monde saura que je suis sur la sellette. Je regagnais la classe et me fis aussi petite que je le pouvais. Mes 2 dernier cours de l'après-midi avait été supprimé ce qui me laissait champs libre pour faire ce qui me plaisait. Enfin un peu de tranquillité. Je pris mes affaires de sport et mes écouteurs dans mon casier, par chance mon portable pouvait au moins contenir de la musique. Je passais au vestiaire me changer et commençais à faire des échauffements.

   Après 3 heures de sport intensif à faire de la corde à sauter (plus comme les boxeurs que les gamines de 5 ans) des tractions, des pompes, des abdos et du gainage j'étais trompée de sueur au point que même mes cheveux étaient mouillés. J'étais à bout de souffle et m'étalais par terre comme une vache. Mon cœur résonnait dans mes tempes au point que je croyais avoir une bestiole dans l'oreille.

- Et bien ! Je crois que tu as tout donné là ! Tu ne t'entrainais pas autant quand on était ensemble.

Je me retournais en sachant parfaitement qui me parlait.

- Je t'ai déjà dit hier que je ne voulais plus te parler. Donc laisse-moi tranquille maintenant.

    Je mettais mise debout et avais les poings sur les hanches pour me paraitre plus convaincante. Aaron avança vers moi en roulant des mécaniques, je levais les yeux au ciel ou plutôt au plafond.

- Je sais que tu éprouves encore des sentiments pour moi.

    Ce qui était en partie vrai mais ils n'étaient plus aussi fort qu'avant. Je détournais le regard. Erreur fatale.  Maintenant il savait que j'éprouvais encore quelque chose pour lui. Il me releva le menton de ses doigts glacés et pencha la tête vers mes lèvres. Elles étaient aussi glacées que ses longs doigt fins, il commença à me pousser contre le mur froid du gymnase désert. Même si une part de moi ne voulais pas qu'il m'embrasse, l'autre partit qui était beaucoup plus grande voulais qu'il ne s'arrête pas. Il me caressa la joue puis ses doigts commencèrent à descendre le long de ma gorge ou plutôt de ma veine jugulaire. Je me répugnais à savoir ce qu'il pensait mais à ce moment-là je m'en fichais éperdument, tout ce qui comptais était qu'il continue encore et encore à m'embrasser ardemment. Nos lèvres se séparèrent pour que je reprenne mon souffle.

DhampirsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant