Sur mes traces

Chapitre 4: Une nouvelle Famille !

Épuisé, l'enfant n'avait plus de force et ne pleurait même plus. L'éléphant arriva enfin à destination et déposa l'enfant contre quelques racines. Un homme très âgé sorti d'un buisson. Il portait une peau de boeuf, accrochée par une dent de crocodile. Ses pieds étaient sales, ses mains étaient pleines de sang ou de boue et sa peau était plus sombre que celle de Madrik. Il râla en voyant l'enfant :

-Pourquoi tu me ramènes ça Charybde ??

L'éléphant grogna.

-Ok, alors c'est bon on s'en occupe c'est ça ? Je suis vieux, mes jours sont comptés et vous voulez que je m'en occupe comme si j'étais un père plein d'expériences ??

Toute la troupe vint autour d'eux, écoutèrent le jugement.

-Cet enfant est faible, ne connais rien. Comment voulez-vous que je m'en occupe ??? Je suis vieux et j'ai déjà eu une histoire. Lui est faible, jeune, et à une vie devant lui.

Après quelques secondes de réflexions, il ronchonna :

-Quoique... à voir son état, il ne doit pas avoir une si longue vie devant lui...

Plusieurs des femelles poussèrent des petits bruits de désaccord. Charybde, le mâle dominant, les fit taire en quelques coups de pattes sur le sol sec.

-Très bien. Regardez-moi ce petit !! Ses yeux sont fermés, il est faible, ses membres ne bougent presque plus...Je vais chercher du lait, surveillez-le.

Le vieil homme se leva, puis partit au milieu de la savane chercher une vache.

Ses vieux os étaient très fragiles, sont corps maigre manquait de viande.. mais il s'en fichait. Ces éléphants était sa famille, il n'avait rien besoin d'autre et ça depuis sa plus tendre enfance.. 

Un fois le lait récolté, Madrik fut forcé par le vieillard à le boire, puis se rendormis.

-Il a pas intérêt à brayer toute la nuit moi je vous le dis ! Cota, tu surveille la troupe.

D'un mouvement fluide, l'homme fit quelques gestes avec ses bras en regardant l'éléphant en question dans les yeux. Celui-ci s'exécuta.

Entre ses racines, le bébé avait froid, mais ne disait rien, il était trop faible.

La nuit tomba, la lune les illumina de ses rayons rassurants, les animaux nocturnes s'éveillèrent, la troupe s'endormis.

C'est alors que, sortant du lot, un tout petit éléphanteau s'approcha de l'enfant. Ses défenses étaient minuscules, ses yeux noirs regardaient Madrik avec intensitée, sa petite trompe l'effleura..

L'enfant ne dis rien, il avait trop froid. L'éléphanteau s'allongea contre lui pour lui tenir chaud. Aucuns des deux n'avait peur de l'autre. Ils étaient les plus faibles du groupe et se comprenaient.

Madrik rigola, pris la trompe de l'éléphanteau entre ses petits doigts potelés.