Partie 4

115 14 2
                                    

Le matin on se fait réveillé par des coups de feu, toutes les mamans de étaient aux fenêtres, et énormément de gars en bas de bloc.

Moi: C'était quoi ?

Chems: Je sais pas Seyf est parti voir

Ma mère préparait le déjeuner, je fais mes ablutions, prie, me lisse les cheveux et m'habille ( multimédia ), on déjeunais et je parlais avec Chems sur les cours quand Seyf rentre.

Chems : Y'avais quoi ?

Seyf: Rien des petits gamins qui essayaient de faire les fous.

Il n'y avait aucune crédibilité dans ses paroles, je termine mon bol et sors rejoindre Nouhaila à l'arrêt. Je parle avec elle des coups de feu et je lui ai parlé du numéro  qui se trouvait dans le portefeuille.

Nouhaila: Tu veux appeler c'est sa ?

Moi: Oui sinon sa va me perturber toute la journée, mais il faut que j'appelle d'une cabine téléphonique. On fais sa après les cours mais j'ai l'impression que tout sa est fais exprès.

Nouhaila: Tu te fais des films je pense pas que c'est quelques chose de grave.

Moi: Au début le gars qui me prend en photo ensuite ce portefeuille qui ne contient absolument rien à part ce numéro.

[...]

Durant l'heure de pause on étaient assise dans le jardin, il y avait aussi cette fille qui nous observait, elle me regardait et ensuite tapait quelques chose sur son téléphone, et sa a duré pendant plus de 20 minutes elle n'arrêtais pas de nous observer.

Après les cours on s'est dirigé avec Nouhaila vers des cabinets téléphoniques pas loin de la fac. Je compose le numéro et appelle, sa sonne je fais un signe de tête à nouhaila pour lui dire que personne répond. Je réessaye une deuxième fois sa sonne mais sa ne répond pas. Je décide d'appeler une dernière fois, sa sonne et au moment ou  j'allais raccrocher quelqu'un décroche.

: allo

Je remet le téléphone à l'oreille

: allo c'est qui ?

Je ne voulais pas parler

: oh bande de petits pd c'est qui là, j'entends ta respiration sale hayate répond si t'a des couilles

Il parlait tellement fort que Nouhaila entendait ce qu'il disait, après ces belles paroles il raccroche.

Nouhaila: Ta su c'était qui ?

Moi: Aucune idée, sa voix ne me disais rien

Je sors et je jette le numéro à la poubelle, vu qu'on avais un travail très important à faire on a pas tarder à rentrer. J'étais presque arriver à la maison quand je reçois un message de Seyfdine

" Viens vite derrière le dépôt"

Depuis hier soir je ne lui ai pas parlé, c'est un égoïste il ne pense qu'à lui même. Je me dirige rapidement vers ce dépôt, une fois derrière il n'y avait personne. J'attend quelques   minutes et je décide de l'appeler, il ne répond pas au premier appel, je rappel encore une fois.

Seyf: Ouais

Moi: T'es ou

Seyf: Pourquoi ?

Moi: Je t'attends derrière le dépôt, dépêche toi.

Seyf: Qu'est ce tu fais derrière le dépôt?

Moi: T'es sérieux c'est toi tu m'a

Seyf: SORS VITE DE LA ,DÉPÊCHE TOI, VITE C'EST UN PIÈGE

Je me retourne directement mais une forte lumière  m'aveuglais, je ne voyais rien malgré sa j'essayais d"avancer.

Moi: Y'a quelqu'un et je ne vois rien

Seyf: INSAF comment sa ? avance cours

Il y'avais 4 voitures avec leur phare allumés, et des hommes en face de moi tous cagoulés. Je me retourne en vitesse me mets  à courir et escalade un grillage . Je saute au dessus de celui-ci et me mets à courir lorsque deux hommes en moto apparaissent devant moi. Je ne savais plus quoi faire, ils se lèvent de leur moto et se dirigent vers moi. Je me met en position et lorsqu'un des deux homme s'approcha de moi je lui mit un coup de poing dans le ventre. L'autre sortit directement son arme et la pointa vers moi.

: Soit tu viens avec nous, soit on emploie la manière force.

Cette voix me disait quelques chose.

Je le regardais droit dans le yeux, j'étais sur que dans aucun des cas il allais tirer. Si tous ces mecs me veulent, je suppose qu'il me veulent vivante. J'arrache son pistolet d'un geste rapide et le pointe dans sa direction. Il était choqué par ce geste

: Tu n'osera jamais tiré

C'étais lui, je suis sur, l'homme qui a décrocher le téléphone cette après midi.

Je tire une balle en l'air pour lui montrer que j'avais pas peur de lui. Il à sursauté en entendant le coup de feu moi aussi d'ailleurs je ne savais pas que le bruit était aussi fort que ca. Toute cette gestuelle, cette manière de me tenir, la manière dont je le regarde, cette image que je renvoie de moi d'une fille confiante qui n'a pas peur a été programmé. Des années et des années d'entraînement au cas ou un jour il m'arrive ce qui est arrivé à mon jumeau. En aucun cas ne pas avoir peur : règle numéro 1 la peur ne justifie rien, avoir peur te fais perdre les moyens il n'y a que les faibles qui ont peur.

Je marche lentement en pointant le pistolet vers lui. Je marchais en arrière toujours avec le pistolet en main, je rentre dans une ruelle et me mets à courir. Au bout de la ruelle des motos apparaissent devant moi et derrière moi des hommes pointant leurs armes vers moi. J'étais encerclé par des hommes tous cagoulés. Je sens d'un coup une douleur au bras, on m'a piqué avec quelques chose. Je tournais autour de moi, je voyais de plus en plus flou, j'essayais de crier mais aucun son ne sortais de ma bouche, je n'arrivais plus à tenir debout.

Un Kidnapping pas comme prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant