Partie 13

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Dans la peau d'Insaf

Sa fait je ne sais plus combien de temps que je suis ici, je n'ai plus la notion du temps. Je mange le bout de pain qu'il me donne et dors et des fois je m'entraîne pour faire passer le temps en donnant des coups dans le mur et ensuite je finis par regretter en voyant l'état de mes mains mais c'est le seul moyen pour faire évacuer ma haine qui ne fesait qu'augmenter de plus en plus. Je suis sale je porte toujours ce training, j'évite tout contact avec les personnes de la villa, quand quelqu'un rentre généralement c'est pour apporter les soins pour ma jambe ou à manger, quand j'entend quelqu'un s'approcher de la porte je pose ma tête sur mes genoux. J'ai pu comprendre que la porte étais fermé par une chaine en fer et un cadenas. Ma jambe allait mieux et sa me rassurait, je réfléchissait énormément à ma vie d'avant à mes frères, ma mère, mes potes tous sa me manque mais je réfléchissait surtout à cette pièce avec un tas de photos accroché à des fils, cette pièce m'intrigais énormément. Je passais mes journées dans le silence absolue ce qui change énormément de mes habitudes, des fois j'ai l'impression d'entendre les vagues mais c'est sûrement mon imagination, aucune voiture dans les parages donc on doit sûrement se trouver dans un village ou je ne sait où. J'étais perdu mais j'essayais de garder espoir. Je passais mes journée à réfléchir, ils me veulent moi mais pourquoi moi, est ce que mon frère savait ce qu'il allait m'arriver, sûrement que non sinon il aurais fait tout son possible pour que sa n'arrive pas mais après qui sait ? La famille est le plus gros mensonge. Je ne savais pas comment m'y prendre, j'ai l'impresssion que je n'arrive pas à me srvir de ces années d'entrainement.

Pendant que je réfléchissais, j'entend des pas s'approcher de la porte en fer, cette fois ci j'ai décidé de les affronter du regard et essayer de chercher quelque chose dans leur regard. La porte s'ouvre et Moustapha apprait avec un plateau, il a fit les gros yeux quand il a vu que je le fixais sans expression puis soudainement il fronce les sourcils et me regarde avec haine, la seule personne qui devrait avoir la haine en ce moment c'est moi. Je le défie du regard en levant un sourcil ce qui a l'air de l'agacer il sert les points qui tenait les plateau et le deposa par terre en ensuite il cracha par terre avant de s'en aller. Je ne pouvais pas le laisser s'en aller comme sa je devais essayer de tirer un minimum d'information. Il ouvre la porte et au moment ou il allait sortir.

Moi: Moustapha ?

Il se retourne étonné, je ne savais plus quoi dire, je voulais dire tellement de chose que la rien n'est sorti de ma bouche.

Moi: Un coran s'il te plait

Il me regarde et se retourne pour refermer la porte derrière lui. Je cours directement et commence à crier derrière la porte.

Moi: Tu vas pas quand même refuser de me donner sa déjà que vous êtes en tord parce que vous m'enfermer la pour la raison que j'ignore.

Fallait que je me la joue fine et innocente ce n'est pas le moment de chercher une stratégie, je dois comprendre ce qu'il veulent de moi pour que je puisse mieux comprendre. Si ils me nourrissent et soignent ma jambe c'est qu'ils attendent quelque chose au retour.

Moi: écoute moi je ne sais pas pourquoi je suis la et toi tu dois sûrement le savoir je ne veux rien de toi juste un coran et tapis de prière s'il te plait.

Je m'assoit le dos adossé au mur. Je regardais attentivement les murs de cette pièce si on peut appeler sa comme sa l'humidité règne dans cette pièce et les murs sont fissuré, le sol est sale et poussiéreux. Au fond une petite pièce ou l'ampoule ne marche pas où il y a une toilette et un tuyau d'eau qui sert de robinet. J'entend la porte s'ouvrir.

Moi: Merci beaucoup

Moustapha: prend pas la confiance non plus c'est pas parce que je t'ai ramené ce que tu voulais que c'est la fête, ferme ta gueule et casse pas les couilles.

Moi: je comprend pas si il y'a une personne en ce moment qui doit être énervé sa doit être moi. Je me fais kidnappé par Bilal ensuite sauvé par vous et la je me retrouve ici à manger des bouts de pains sec.

Mustapha: En plus t'ose ouvrir ta gueule la maison que t'a brulé ne t'a pas suffit ?

Insaf: Quelle maison ? Vous pensez que c'est moi qui l'ai brulé.

je me lève, le regrade droit dans les yeux en penchant la tête.

Insaf: Tu pense quand même pas que j'oserai faire sa ?

Il se retourne et claque la porte dérrièrre lui, faut que j'agisse. Cette endroit m'étouffe de plus en plus. Je ne tarde pas à faire mes ablutions, enfile ma tenue de prière et me mets à prier.


[...]





Le Coran entre mes mains, je recitais des versets, la prière m'a fait un grand bien, je me sentais tout à coup légère. En portant le Coran je me sentais enfin moi même.

J'entend des cris et des pas vers cette cave.

Je savais que sa n'allait pas durer.

Un Kidnapping pas comme prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant