Partie 17

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Il me pousse vers l'intérieur et je l'entend fermer la porte. Il enlève le bandeau qui se trouvait sur le yeux. Je cligne des yeux à plusieurs reprises la lumière me faisait mal au yeux. On était dans une grande pièce espacée. Il y'avait un grand bureau au milieu de la pièce et un homme assis en face de moi. Il avait environ la cinquantaine, habillé en costume, il était assis et me regardait d'une manière arrogante.

: Quand on m'a dit que la future relève était toi, je n'y ai pas cru. Mais ensuite j'ai vu la manière dont tu résistait au coups, ta manière de parler, hm la même que lui. Tu à réussi à brûler cette maison ensuite tu as essayé de casser le mur en l'humidifiant. Plus intelligente que je ne le croyais.

Je ne comprenais pas ce qu'il me disait, "la future relève" " la même que lui" que qui ? Seyf je ne crois pas.

Il avait une façon de parler, une attitude qui me semblait très familière. Il parlais d'une façon très paisible et indifférente. Je suppose que c'est à cause de lui que je suis là. Il y'avait une grande bibliothèque mais pas tout à fait remplis.

: Je vous en prie asseyez vous, Madame Virginie.

Une dame habillé comme une serveuse entre dans la pièce.

: Madame Virginie amené nous du thé et des morceaux de gâteaux s'il te plaît

: Monsieur c'est le troisième aujourd'hui, vous risquerez de

: Ne vous inquiétez pas sa sera le dernier je vous promet

Il parlait comme un enfant innocent, quelque minutes plus tard la dame déposa sur la table basse deux tasse de thé et une assiette de gâteau.

Je le regardais parler sans répondre, c'est donc lui le patron, tous ce qui l'ai arrivé est donc à cause de lui.

: Tu as sûrement dû entendre la mort d'une jeune, la pauvre elle était toute jeune, personne ne sait pourquoi et comment. Elle te ressemblait.

Je lève les yeux vers lui et le regarde.

: Le même regard que lui, je crois que c'est héréditaire chez vous. Rire

: J'ai acheté un livre en l'honneur de cette jeune fille.
Il le prend et le place dans la bibliothèque.
Je commençais petit à petit à comprendre ce qu'il se passait.

Il sors un dossier de son bureau et le dépose devant moi.

: Allez y lisez le.

Je le prend et l'ouvre, je vois ma photo sur la photo avec toute mes coordonnés, je tourne les pages, tout est inscrit dedans. Ma famille, les personnes que je fréquente, les lieux dans les quelles je mange, mes écoles,même mes profs était la. Des photo de moi avec mes frères, ma mère, dans le centre commercial tout était la. Je dépose le dossier et le regarde.

Moi: C'est tout ?

: rires ce n'est pas assez pour toi, je pensais que tu pouvais m'être utile mais malheureusement personne n'a cherché après toi durant tout ce séjour.

Mon visage se décompose impossible.

: Allons ne faites pas cette tête, j'aurais dû m'en douter. Quand j'y pense tu as sûrement souffert durant ton enfance, la mort de ton frère, les règles strictes de ton frère, l'absence d'un père. Pour tout vous dire je voulais d'abord Seyfdine ensuite Chems après vous et pour finir Yassine. J'avais tout prévu dans cette ordre la, je me suis dit

Moi: que si vous m'aurez, vous aurez Seyf en même temps

: Exactement mais malheureusement sa n'a pas été le cas.

: Votre frère n'a pas cherché après vous c'est quand même dommage n'est ce pas. C'est très dommage qu'on gâche la vie d'une si jolie fille, tu aurais pu avoir un très beau future, on a gâché ton enfance. On t'a appris à tenir un couteau, à tirer avec une arme, à te battre. À te méfier, on t'a appris la solitude n'est ce pas. Mais ce n'est pas trop tard tu sais ? Tu peux encore profiter de ta vie, sortir avec tes copines, de vraies copines, aller faire du shopping, te faire belle, avoir un petit copain tu vois. Toutes choses ordinaires que doit avoir une jeune fille comme toi.

Moi: Tu veux quoi clairement ?

Rire : Tu es sur d'être du bon côté ?

Il sors une photo de son tiroir et la dépose, c'était mon frère, mon jumeau. Je tourne la tête.

: C'est dur hn ? Pose toi la bonne question, comment ce fait-il que cette enfant âgé seulement de 15 ans puisse se retrouver mort, coupé en morceau et dépose de cette manière en pleine forêt.

Moi: Peut être à cause des gens comme toi

: Quel est mon intérêt à faire sa ? On t'a sûrement dit que la famille est le plus gros mensonge n'est ce pas. Pourquoi te fier à lui alors.

Moi: Pourquoi me fier à toi ?

: Tu es assise dans mon bureau, avec de quoi manger devant toi et je te parle comme une personne normale, je crois que Seyfdine n'a jamais fais sa avec toi ou même Chemsdine ou Yassine. Mais de toute façon la discussion avec toi ne mène à rien, tu es comme lui.

Il a changé d'un coup d'intonation. Son téléphone sonne est me regarde avec avec sourire vainqueur.

: Allo, oui oui je vois

: Bon je m'en doutais aucune trace de votre frère, je n'ai plus besoin de vous.

Deux hommes rentrer et m'attrapent par les bras, je n'ai même plus la force de débattre. Je le regarde une dernière fois dans le yeux et lui dit calmement.

: La mort ne préviens pas mais vous, vous avez la chance d'être prévenu.

Les hommes me poussent vers l'extérieur, je traverse le couloir avec la gorge nouée, je ne m'attendais pas à mourrir maintenant, ce qui me fesait le plus mal ce n'étais pas le fait de savoir que j'allais mourir mais que mon frère pendant tous ce temps savait que j'étais la et qu'il n'a rien fait. La solitude n'est pas un sentiment  qui survient lorsque vous êtes seul, la solitude est un sentiment qui survient quand on ne se soucie plus de vous et c'est ce que je ressens en ce moment.

J'arrive dans une pièce qui ressemblais à un salon, ou tous le monde était réunis. Ils me regardaient tous certains avec compassion et certains avec un sourire sur leur visage. Mon regard se stoppe sur Moustapha, dommage pour lui. Sa aurait pu être quelqu'un de bon mais il a préféré rester sur ce chemin.

: Mon esprit va vous hanter chaude que soir. Vous aurez tous ma mort sur la conscience et n'oubliez pas une chose : comme tu fais, on te feras.

Les hommes me poussent vers l'extérieur, le vent glaciale me fit frissonner, il faisait totalement noir on ne voyait rien. Nous arrivons au bord d'une falaise, un des hommes attacha à ma jambe une énorme pierre. Je récite la chahada et ferme les yeux.

Un Kidnapping pas comme prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant