Partie 21

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La lumière s'alluma d'un coup ce qui me fit ouvrir les yeux. Le souvenir d'hier me revins en tête, le chagrin et la colère me submergeait à présent, j'étais attaché au lit ne pouvant faire aucun geste. Quelques minutes après une infirmière rentre et me détache comme si c'était normal.

: Le déjeuner vous attend, ce matin nous avons préparé des crêpes allez y. Elles parlaient toutes avec cette intonation enfantine.

Il y avait un nouveau pantalon et un nouveau pull blanc. C'étaient les mêmes que d'habitude. J'avais terriblement mal à la tête, ils ont sûrement du m'injecter quelque chose. Je me retourne pour sortir et j'aperçois un homme derrière la vitre qui le regardait, il détourne le regard et s'en alla. Cette endroit m'angoisse de plus en plus. Je sors de la chambre et me dirige vers le hall où la plus part des personnes mangeaient. Une infirmière me donne un plateau avec une assiette de crêpes et un verre de jus. Je regarde autour de moi pour trouver une table vide, mais il n'y en avait pas. Je décide de m'asseoir à côté d'une dame âgé qui avait l'air calme.

Je suis là dans un " hôpital psychiatrique" si on peut dire sa comme sa, je ne sais même pas ce que je fous ici, je suis totalement perdu. Je suis sensé être morte noyé au fond de l'océan. Je me disais que c'était peut être un test, mais je vois que sa a trop d'ampleur et c'est impossible que toutes ses personnes fassent du semblant.

: Mangez sinon vos crêpes vont se refroidir, elles ne sont pas terribles elles manque de sucre.

La dame âgé m'a fait sortir de mes esprits, elle avait l'air "normal" je lui souris et mange une crêpe, effectivement elle manque de sucre mais sa ne m'empêchait pas de les finir.

Les gens se levaient peu à peu certains se réunissaient et commençaient à chanter comme si ils étaient des enfants, certains sortaient dehors. J'avais l'impression que ces personnes ne connaissaient pas leur identité. Je me retourne vers la dame âgé

Moi: Excusez moi madame, euh nous sommes dans un.... fin comment vous vous appelez ?

La dame: On m'appelle madame 8906 et vous vous êtes le 5783 n'est ce pas en me montrant le chiffre sur mon pull.

J'étais choqué par ce que je venais d'entendre elle a dit on m'appelle , "on" donc elle ne sait pas qui elle est donc les infirmière/infirmiers appelles toutes ces personnes par des nombres en leur fessant croire que c'est leur prénom. Sa ne peut pas être un hôpital psychiatrique, en tant normal on sait comment on s'appelle et on a conscience que notre prénom n'est pas un chiffre mais ici ce n'est pas le cas.

Moi: vo.. vous êtes ici depuis combien de temps ?

: Cette quoi cette question voyons je vis ici moi, comme toi.

Je me content de lui faire un sourire forcé et me lève choqué, je me dirige vers l'extérieur ou je prend une profonde respiration. Mon Dieu, je suis où ?

Je marche tout en réfléchissant ou je peut être, j'ai énormément d'hypothèse dans ma tête mais je n'arrive pas à déterminer l'endroit dans lequel je me trouve. Je regardais les blouses de toutes les infirmières qui passaient mais rien n'était inscrit dessus. Même à l'intérieur, si c'était vraiment un hôpital psychiatrique, il devrait y avoir une réception mais encore une fois rien. Cette endroit m'intriguais énormément. Je décide de marcher toute le long de ce jardin pour voir ou se trouve la fin.

Depuis ce qui m'est arrivé je pense à chaque jour à l'homme que j'ai rencontré avant d'avoir d'être noyé, cette homme me semblait familier, j'avais l'impression qu'il réfléchissait comme moi fin comme Seyf. Il y'avait une lueur dans son regard, que je n'arrivais pas à décrire en tant normal je cerne facilement les gens, mais lui il jouait sur les sous entendu, il jouait un rôle et il y prenait plaisir. C'est ce que j'ai pu en déduire. Ma colère augmente envers lui, plus les jours passent plus je sens que tout est calculé. Sa me rend dingue, Seyf y est pour tout.

[...]

J'étais fatigué, j'avais parcouru une grande partie du jardin, on ne voyait même plus l'hôpital et il y avait beaucoup moins de monde ici. Je décide de m'asseoir au pied d'un arbre. Il fessait un peu froid et le vent était frais. Je contemplais ces personnes qui avaient l'air si heureux, leurs yeux brillaient. Et pour la première fois depuis des années j'eu de la pitié envers eux, je ne sais pas pourquoi mais ses personnes la me faisaient de la peine. La pitié fait en sorte que tu traite les personnes avec une certaine indulgence, tu traite les gens avec empathie. L'emphatie n'est qu'un sentiment d'hypocrisie.

[...]

J'ouvre petit à petit les yeux et je vois un homme chauve accroupi devant moi. J'ai lâché un cri d'étonnement qui l'a fait sursauter. Je me lève brusquement, pour le coup il m'a vraiment fait peur. Il scrute mon visage ce qui me mettait mal à l'aise. Je détourne le regard et décide de continuer à marcher. J'avais l'impression qu'on me suivait alors j'ai commencé à marcher plus vite et à faire des zigzags entre les arbres ensuite je me suis mit derrière un arbre à attendre que la personne arrive. C'était cet homme qui le regardait à travers la vitre ce matin. Ce n'est qu' fou peut être. Il me cherchait du regard. Je décide de faire demi tour et de retourner à l'intérieur car il faisait noir et j'avais l'impression que cette endroit était très sécurisé.

Un Kidnapping pas comme prévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant