Il est vile et scélérat, s'insinue dans votre vie sans vous en rendre compte. N'appréciant que la compagnie des gens qui se perdent dans les méandres de l'oublie. Je le déteste voire le haïe de tout mon être au point de ne plus pouvoir l'encadrer. A son simple contact, les individus tombent dans des sentiments contradictoires. Leurs personnalités s'altèrent à ne plus reconnaître leur entourage. Ceux qui les aiment sans contraintes et sans obligations de dépendance.Cet immonde personnage n'a eu aucun scrupule à me voler un être cher. Tout au long de mon existence, je le maudirais comme mon ennemi juré. Il a osé m'enlever le premier homme en qui je croyais le plus. Mais je ne peux blâmer cette affame adversaire car mon père s'est laissé berner par son doux parfum exaltant.
Il est partout à n'importe quelle heure du jour et de la nuit telle une silhouette planant comme un vautour. C'est un Ami/Ennemi qui vous veut soi-disant du bien. Malgré mon attitude hostile envers cet ignoble personnage, je l'ai côtoyé pour faire plaisir à ma famille. Ces quelques rapprochements entre nous m'ont véritablement dégoutés. Sa saveur sirupeuse sur ma langue ne me sied guère. Elle me laisse juste un goût amer.
Comment peut-on fréquenter le tueur de son père ? Lui qui se faufile à chaque soirée, à chaque occasion de fêter un évènement. Par moment, on me demande pourquoi je refuse de le voir ? Je leur réponds simplement que je ne veux pas devenir l'ombre de mon père.
En être dépendant est hors de question pour moi. Ma seule drogue sera les "Livres", pour leur goût des mots qui se retrouvent à l'intérieur comme son hypnotisante couverture.
Je ne pourrais pas dire autant pour la bouteille d'alcool. Dont le contenu me donne envie de vomir rien qu'a son aspect visqueux. Il essaye tant bien que mal de me séduire par son apparence alléchante. Mais je résiste de toutes mes forces contre ce mal vicieux. Le contenue d'un livre est bien plus savoureux qu'une goutte de son breuvage. Il m'est moins corrosif pour mon état physique et mental.
Leurs seuls points en communs sont que le livre m'enivre d'un sentiment à chaque fois nouveau. Avec lui, je me sens dans un bien être de zenitude. Bienheureuse d'avoir une relation seine et non nocif avec le papier qui me réconforte. A l'instar de l'alcool qui n'aide personne à se sentir mieux et vous entraine dans de plus sombre affaire. Ce n'est qu'une utopie que de penser le contraire.
J'aurais tant aimé que mon père pense de la même manière que moi en se droguant ainsi de livres.
« Serait-il encore là si c'était le cas ? »
Je n'y crois pas tellement car il y a bien longtemps qu'il s'était détourné des siens. En choisissant ce chemin sans nous, sa famille, il a fait son choix. Bien que sa disparition fut tragique à mes yeux et dans ma vie. Et bien qu'il soit tombé sous la coupe machiavélique de l'alcool. Il m'a apprit que de baisser ses bras étaient un choix. Mais le mien est de mieux me relever et de me battre pour ceux que j'aime.
Il a crée un vide intersidérale dans ce que j'appelle mon âme d'enfant. Je réalise que ce malheur m'a rendu peut être je l'espère une meilleure personne. Je ne serais pas la même aujourd'hui si cette expérience de la vie ne s'était pas abattue sur moi.
Je suis certaine d'une chose c'est que de la haut une étoile doit être fière de me voir à ne pas succomber à ce piège.
Merci Papa de m'avoir laissé ce vide car il m'aide à faire le bien autour de moi...
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Mon âme à nue
SpiritualJe vous présente divers textes et projets d'arts de mon grenier. Venez donner votre avis, je l'accueillerais avec précaution et bienveillance.