Chapitre 6

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20h03.

Je resta allongée et finis par m'endormir.

***

La sonnerie de mon réveil me tira de mon profond sommeil.

6h45.

Je me leva et alla directement sous la douche. Mon signe était toujours là, mais la douleur avait disparu. Une quinzaine de minutes après, j'étais en bas, coiffée et légèrement maquillée. Je pris un rapide petit déjeuné et remonta dans ma chambre prendre mes affaires.  Mais une fois arrivée devant ma porte, j'entendis des bruits suspects qui en provenaient. J'entra comme une furie et tomba sur une femme, habillée entièrement de noir. Elle avait complément retourner ma chambre, certainement à la recherche de quelque chose. Lorsqu'elle me vit, un sourire sournois apparut sur son visage. D'un simple mouvement de bras, elle m'envoya violemment contre le mur de la pièce. Ma respiration se coupa et tout mon corps retomba lourdement sur le sol. Ma vision était trouble et j'avais mal partout. Au bout de quelques minutes, cela s'atténua et je me releva tant bien que mal. La femme n'était plus là et je la chercha du regard dans toute la pièce. Une fois que je fus certaine qu'elle n'était plus là, je m'asseyais sur mon lit. Je m'examina, me retrouvant avec les coudes en sang, des bleus dans le dos, et des légères coupures sur les bras. J'avais quelques égratignures sur un peu tout le corps mais ça allait. Ma tête me faisait mal, tout tournait autour de moi. J'étais vraiment faible, et je me sentais nulle de ne pas avoir eu le temps de réagir et de me défendre. Je me leva malgré tout et mis des pansements sur mes blessures les plus grosses. Je pris des médicaments pour ma tête avant de récupérer mon sac. Mais au moment où je devais passer ma porte d'entrée, quelque chose en moi refusait de me laisser sortir. J'avais peur de retomber sur cette femme, qu'elle m'attaque de nouveau. Les médicaments n'agissaient pas sur moi, ma tête se remit à tourner. Je me traîna jusqu'au canapé et m'allongea. Elle ne m'avait pas seulement envoyer contre le mur, j'en suis sûre, je ne devrais pas avoir aussi mal au crâne quand même. Je pris mon téléphone et décida d'appeler Ethan, qui devait certainement être au lycée. Il décrocha presque aussitôt.

- J'espère que tu as une bonne raison de m'appeler parce que je viens de laisser en plan le groupe qui commence à se poser des questions sur nous. Dit-il fermement.

- Est ce que me faire attaquer est une raison suffisante ? Dis-je faiblement.

Son ton changea immédiatement, devenant plus doux.

- Quoi ?! Qu'est ce qu'il se passe ? Tu vas bien ?

- Une femme m'a attaquée il n'y a même pas un quart d'heure. Tout mon corps est faible, je sais pas ce qu'il m'arrive. Mais à part ça, je vais bien. Je fais quoi ? Dis-je au bout du rouleau.

- Putain.. Bouge pas j'arrive ! Dit-il fermement.

- Non t'inquiète ça...

Il raccrocha. Je jeta mon téléphone sur le canapé et me mit à fixer le plafond. J'étais allongée de tout mon long, le corps tout engourdi. Le fait que Ethan allait rester avec moi ne m'enchante pas, étant donné toutes les rumeurs qui vont circuler sur nous. Au bout de quelques minutes, un flux blanc apparut, laissant place à Ethan. Il me fixa avec un sourire.

- Ma pauvre chérie, on dirait un légume. Dit-il en riant.

Et un premier pic. Cela me fit sourire quand même. Je m'assois tant bien que mal sur le canapé.

Prisonnière d'elle même Où les histoires vivent. Découvrez maintenant