☆ ᴘᴀʀᴛɴᴇʀs ɪɴ ᴄʀɪᴍᴇ

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La porte du bureau claqua violemment quand Marinette pénétra dans la pièce telle une furie. Se laissant alors glisser contre la porte à présent fermée en soupirant, elle mis sa tête sur ses genoux et observa le personnage qui se trouvait devant elle, assis sur une chaise, d'un air préoccupé.

« Qui a-t-il? grogna t-il, frustré d'avoir été ainsi dérangé

La jeune asiatique laissa son regard dans la vague alors qu'elle n'avait toujours pas répondu. Ce n'était pas très difficile à expliquer, la raison pour laquelle elle paraissait si stressée. Mais rien que de penser à "cette raison" l'a mettait dans un état second.

« Alors? s'impatienta-t-il
- Je... Adrien... je ne suis pas sure de vouloir le faire ce soir... »

Le dénommé Adrien se tourna vers elle lentement, comme cherchant à comprendre le réel sens de la phrase de son amie, ou même voir si ce qu'elle venait de prononcer n'était pas que pur mensonge. Puis, fronçant soudainement les sourcils, il croisa les bras sur son torse

« Tu "n'est pas sure de vouloir le faire ce soir"? Mais ma lady, tu n'as pas le choix! Il ria jaune. Tu n'as pas le choix!! Tu t'es engagé dans cette affaire, et il est maintenant trop tard pour y renoncer!
- Mais...
- Non, Marinette! On en a déjà discuté! Ce soir on le fait, et c'est tout! Le patron ne sera réellement pas content si nous laissons tomber cette mission au pied levé!
- Quelqu'un d'autre peu le faire! Nous ne sommes pas les seuls agents.
- Marinette... Arrête de t'inquiéter comme ça...»

La jeune fille leva les yeux vers Adrien, toujours préoccupée. Mais le sourire sincère qu'il lui offrait à l'instant même suffisait à faire ranimer son coeur et son esprit d'une solide confiance en soi. Elle prit alors la main qu'il lui tendait chaleureusement pour se relever, malgré les propos quelque peu secs qu'il lui avait adressé précédemment

« Je te promet qu'on y arrivera. »

Il lui prit son menton entre ses doigts pour "l'obliger" à le regarder

« Je te promet qu'on rentrera sain et sauf. J'ai été un peu dur avec toi, je te demande pardon. C'est juste que cette mission me... ouais, elle me rend quand même un peu nerveux. Si tu veux quand on reviendra, on fera tout ce qui te plaît! Allez au cinéma, manger quelque part, faire les boutiques,... tout! Mais il faut vraiment qu'on y aille ce soir. Et puis... ce sera facile, non? Pour des agents aussi bien entraînés que nous, voler un centre commerciale ce sera du gâteau!!
- Oui... Bon c'est d'accord! céda-t-elle, mais criminels serait un mot plus approprié pour nous décrire. Ça fait plus méchant! »

Elle lui fit un clin d'oeil, puis mit fin à l'étroite proximité entre leur visage qui finirait par être rompue si l'un d'eux aurait avancé son visage de quelques centimètres.
Faisant alors mine de réfléchir à ce qu'elle venait de dire, elle tona une deuxième fois:

« Oui, on est bien des criminels. Tu ne va quand même pas me dire que deux associés qui volent des centres commerciaux, dévalisent d'importantes banques, achèvent des mafieux qui ne respectent pas leur part de marché, tuent d'innocents civiles quand la folie les prend soudainement, et sont recherchés par mes forces de l'ordre peuvent être appelés "agents"!?»

Adrien ne répondit rien. Et même s'il avait voulu en placer une, il n'en aurait pas eut le temps: Marinette était déjà repartie, elle avait quitter la pièce. Retournant alors à ses activités, précédemment interrompues par la soudaine arrivée de sa délicieuse partenaire, il soupira tout en repensant à la mission qu'ils allaient devoir accomplir le soir venu. Parce que, bien qu'il avait assuré à Marinette que pour des " criminels" comme eux, une mission de cette ampleur allait être vite réglée, il y avait au fond de lui une certaine appréhension. C'était quand même le plus grand des centres commerciaux qu'ils allaient volé - l'endroit ou on stockait tout l'argent seulement, mais quand même. Ce centre commercial était gardé par les plus grands gardiens [est-ce qu'on appelle ça des gardiens? Ce sont pas plutôt des gardes du corps? Des vigiles? Je sais pas... xP] du pays. La sécurité y était renforcée plus que dans tous autre endroit du coin. Pour la simple et bonne raison que le Président, le très vénéré *tousse* et aimé de tous *tousse* Jean-Benoit-Mamadou-Pierre-François de la Sainte Croix Hollande avait trouvé ça "fun" d'y inclure un énorme coffre fort dans le but d'y mettre sa petite (grande '-') fortune. Ainsi, bien que ce n'était pas un très bonne chose à faire, le projet fut mené à terme et l'argent du Président fut rapidement déporté dans le centre commercial fraîchement construit. Vigiles et caméras de surveillance étaient donc de la partie pour surveiller ce précieux endroit.
Oui, le vol de ce soir n'allait pas se dérouler aussi facilement que prévu...

✯ ᴏs ᴍɪʀᴀᴄᴜʟᴏᴜs ʟᴀᴅʏʙᴜɢ ✯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant