Chapitre II : Partons sauver Taïla

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Le lendemain matin nous nous sommes levés à la première heure. Toujours chamboulés d'hier, je me demande toujours comment va-t-on faire pour la sortir de là ? Je ne sais pas. Bon-là je sors de mon lit, accomplit mon rituel de tous les matins, je mets ma tenue de voyageur et je reprends des forces à la cuisine et encore une fois j'entends ma porte toquer ! Je me dis que cette fois-ci, je ne ferai pas la même erreur. J'attends, j'attends toujours, j'attends encore, bah il ne se passe rien et toujours rien.... Allez j'ai assez patienté, je vais ouvrir la porte. Je me suis même pas déplacé, que la porte, que j'ai réparé hier soir, s'ouvre d'un coup, tellement fort qu'elle se cogne contre le mur, entre-temps je vis Ioana fâchée me disant "c'est quand que tu m'ouvres cette fichue porte"... Et puis on voit une planche qui tombe, deux, trois, quatre et tout... Putain ! Elle a défoncé ma porte ! Ioana me regarde et bredouille un :

- Oups ...puis l'excuse ....je n'ai pas fait exprès d'accord.

-Mais oui je t'en veux pas... IOANA JE L'AI RÉPARÉ HIER SOIR, TARD LA NUIT ! Attristé par cette action odieuse.

-Tu ne dois juste pas avoir le même talent que moi ! De savoir bien réparer les choses.

- J'espère que tu vas réparer ce qu'il s'est passé hier alors.

-Et ben...oui, je sais comment faire, la solution est toute trouvée dans mon sac. incroyablement sûre d'elle. Bon vas y suis moi.

Je la suis avec agacement et puis je retrouve la pêche au fil du temps. Pour l'instant elle a décidé que nous y allons à la colline, là où il eut le désastre. Mais tout d'abord sur le chemin, j'ai voulu prendre Cynthia chez elle. Ioana gémit un petit grognement, puis affiche un mécontentement qui crispe son visage. Nous sommes enfin arrivés devant sa maison. On toque à la porte. De l'autre côté, on oit des pas de plus en plus lourd, de temps en temps des bruits qui traînassent contre le parquet, ma foi elle ouvrit la porte avec lenteur, moi et Ioana l'observons ébahit....notre constat.... elle ressemble à rien, un vrai légume, elle n'a pas dormi de la nuit c'est sûr, elle s'apparente vachement aux mort-vivants des marécages empoisonnés d’Oulkoutt. Bref, après les bonjours et les "sa va", nous repartons tout les trois vers l'endroit où eut la calamité. Nous arrivons devant l'entrée, avec le l'écriteau où c'est écrit "BIENVENUE". Mais ce jour là il n'est pas si accueillant que ça, nous pouvons contempler des chapiteaux piétinés, des impacts de foudres sur le sol, les objets des stands qui traînent par terre, des rares cadavres touchés par les éclairs, et tout sa pendant un jour morose, un coup du sort. Une voix de petite fille se fait entendre :

-Maman ! Maman ! MAMAN !!!

Son dernier cri m'a permis de la localiser dans ces décombres. Je la trouve dans un abri pathétique avec sa mère ...morte dans ses bras épuisés. Je lui dis doucement :

- Jeune fille .... je suis navré, ta mère... est morte. Il est temps à ta mère de se reposer en paix. En ne sachant quoi dire.

-Non ,je refuse de croire sa !!!

Elle s'enfuit avec le peu de force qui lui reste, dans la forêt qui borde la limite de la foire. Je suis vraiment triste pour elle et j'espère qu'elle saura être forte.Cynthia court après la gamine pour la rattraper. Ioana derrière moi sanglota :

- Tout est de ma faute. Oui, tout est de ma faute !!!

-Non ! Ce n'est pas de ta faute, personne ne pouvait prévoir que le pendentif réagirais de cette manière.

-Ce que j'ai fait est irréparable. Avec une terrible impression d'être coupable.

-Non tout est réparable et pour commencer sauvant Taïla, et arrête de culpabiliser pour rien.

The Time TriggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant