Chapitre IV : La Diable en colère

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  Dans cette forêt, plutôt diversifiée, où il y a des chênes, des pins, des fraises sauvages, et même des arbres à fruits qui nous donnent immédiatement faim, alors nous nous s'empressons de dévorer toute la nourriture pour nous ravitailler l'estomac.Sa va purger ce soir 😇 ! Une petite excitation nous surdose dans ce lieu inquiétant et paradisiaque à la fois. Nous marchons à notre rythme. Tout de même, pas trop lentement.

Après nos 10 minutes de promenades, et de marches bruyantes dans tout ce feuillage et ces branches inévitables, nous ont tout bêtement fait repérer, je l'admets que nous sommes facilement remarquables et mal camouflés avec son haubert (Feminin). Nous entendons des retentissements dans les branchages autour de nous. Ioana ! affolée, tire dans l'endroit qu'elle soupçonne le plus ou prou. Un pauvre petit corbeau file devant nous et se splache contre le sol, et comme ce n'est pas un monstre, alors on a pu voir ces boyaux et ces yeux exorbités de son crâne avec un bonus de plasma dans sa face. Puis brusquement, des sortes de créatures arrivant vers nous, se déplacent en roulant en boule, sortant de l'ombre. Ils viennent vers nous à toute vitesse, puis se déploient sous leur forme, debout. Woww ! Ces êtres sont plus mignons que les adorables lutins bleus précédemment vu. Ils ont des pattes tel des chats, un pelage qui à l'air si pelucheux. Ils ont des oreilles qui se dressent comme les loups de Sbynne. Leur velour est verdâtre. C'est Magnifique !

    Puis sans prévenir l'un d'eux reprit sa forme en boule et roule sur place, de plus en plus rapidement ! Je ne compris point et ensuite fonce vers moi, me percutant avec force !  Le coup puissant m'expulse droit sur l'arbre discornu dressé derrière moi et une branche aiguisée me plante  derrière mon dos, il transperce mon poumon droit, un foudroyant cri de douleur sortit de moi, la zone de dégât est trop superficielle pour que je bouge ! Ioana en me regardant, son arme filant à la main, me hurlant :

- Nonnn !!! Everys !!!

Instantanément, Ioana tombe dans une explosion de rage, de colère, de haine ! Tout son côté sauvage, son côté obscur, son agressivité se fait directement ressentir ! Les 4 autres petites cruautés allèrent riposter face à ce danger devenant de plus en plus potentiel. Je perds quasiment conscience. Mais le peu qui m'en reste, me permet toujours de décrire la fureur d’Ioana face aux monstres. Une lueur rougeâtre orangeâtre émane de son corp, l'atmosphère pèse de plus en plus lourd. Les Bouleboules* (nom que je leurs ai donné) ne s'attardent pas plus longtemps, et passe à l'action, ils roulent sur place pour prendre un élan de propulsion. Par stupéfaction, Ioana n'a plus pied à terre. Là peur est omniprésente. Les ennemis eux, veuillent reculer et abandonner le combat, mais trop tard leur élan leurs en empêchent. Des larmes rougeoyantes et brûlantes suent sur elle et s'évaporent avant même de ruisseler ses joues. La lueur l'englobant est trop forte et en devient, des flammes de l'enfer qui l'embrassent du pied à la tête. Son Haubert à 200 Balles fonds ! Et elle dit à ses nouveaux adversaires avec un rire maléfique :

- Vous êtes cuit ! bande d'imbéciles !

Les monstres foncent enfin en direction de leur cible, Ioana ! Chouna*(son surnom) leurs mitraille de boules de feu. Quelques bestiaux sont touchés, leurs fourrures cramment ,les rendant moins splendides et par ces brûlures infligées, ils changent suffisamment leurs trajectoires pour disparaître dans les bois ténébreux. Mais celui qui m'a percuté n'est pas encore éliminé. Il a pu prendre une sur-puissance d'élan durant le moment de bataille, victorieuse de la diablotine. Le Bouleboule se propulse dirigeant droit vers elle, il va à une vitesse phénoménale. Trop rapide pour moi, mais pas pour Ioana ! Elle l'estompe d'une seule main et prononce un seau sortit de nulle part, le murmurant doucement. Le pauvre monstre se carbonise lentement, agonisant horriblement, se tortillant dans tout les sens, il ne se volatilise pas dans le ciel, il ne meurt pas encore, puis il disparut avant son dernier souffle dans une trainée de cendre. L'inventrice se pose avec lenteur. Toute cette lueur et cet noireté en elle s'achève. Elle regarde ses mains, apeuré du grand pouvoir caché en elle.

- Mais que suis-je ? Suis-je un monstre ?

Elle observe périphériquement les dommages pivotant sur elle-même. Une grande partit de la forêt est incendié, les flammes se répandent petit à petit.
Et sans trop s'attarder, elle vient vers moi pour essayer de m'extirper de là. Face à moi, quittant peu à peu de mon corp. Elle ne sait quoi, la branche et bien trop enfoncée. Elle cherche une solution regarde dans les moindres recoins autour d'elle. Que peut-on trouver d'utile dans cette fichue Forêt, hein ?! À force de sa recherche persistante, elle voit son pistolet à plasma au milieu des cendres des faits. Elle court pour aller le récupérer, revient vite vers moi, dit-elle épouvanté :

- Ne me quitte pas Everys! Je vais de faire sortir de là ! Ne me quitte pas s'il te plaît ! Tu n'as pas le droit de me faire ça ! Ne me quitte pas !

Ses pleurs ne sortent pas, toutes ses larmes ont été condensées. Elle pointe son arme vers la pousse de la branche derrière moi. Et elle appuye sur la gâchette à plusieurs reprises.

- Fichue camelote ! Marche allez. Tapant fort dessus.

-Je souffre, je souffre terriblement Ioana. Mal au point.

-Ne t'inquiètes pas je suis là. Je ne t'abondonnerai pas idiot !

Après maintes reprises avec l'arme à feu, pour finir , un tir en sortit et le tir à plasma casse la branche sur le coup. Ioana balarde son flingue au sol. Je tombe et je m'écroule contre le sol, affaiblis. Ioana continue à me parler pour me maintenir éveillé. Elle m'allonge ensuite sur le côté, et moi poussant  des cris éternelles de douleur. Elle tente de m'arracher l'énorme branche, elle pose les deux mains. Et me demande :

- T'es prêt ? 1..2..3 !

Elle le tire, mais elle est solidement fixée et aggrave ma situation. Elle ne tenta plus rien,désespérante, il ne reste que quelques heures avant la tombée de la nuit... Le ciel gris, où on peut voir les éclairs fuguant au loin. Les premières gouttes de pluies arrivent, goutte à goutte sur nous, l'eau filant coule sur notre peau. Ayant du mal à éteindre les l'incendie. Elle reprit courage. Elle fait un choix, elle décide tout de même qu'on y aille le plus vite possible au château du roi. Elle pense qu'on sera mieux protégé, mieux soigné, mieux nourrit, mieux abrité. C'est une solution qui va s'avérer épouvantable pour moi. Chouna me remets sur le dos, me prends par les sous de bras me cale avec ses avant-bras. Et puis, me traîne en marche arrière. Nous allons moins vite, mais nous avançons, sous cette pluie qui commence à s'abattre devenant de plus en torride.Je me vide de mon sang, je ne résiste plus à la douleur, je ferme les yeux. Et je succombe à mon sommeil, qui ne sera sûrement pas sans réveil !!!

The Time TriggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant