Chapitre 6:

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Point de vue de Céline :

On poussa la porte de la cafeteria et je crois que le plus désagréable n'était pas le fait qu'on devait participer à un test où l'on pouvait être gravement blessé (sachant qu'on la apprit du jour au lendemain), mais d'être au centre de tous les regards dans le self. Ils guettaient nos moindre faits et gestes. Ils guettaient nos réactions probablement parce qu'on était nouveau et que demain on montrera à tous ce qu'on est capable... J'étais derrière tous mes amis qui se dirigèrent vers le buffet. Il y avait de tous comme desserts : mousse au chocolat, éclair au café, donut. Le plat principal d'aujourd'hui était du riz avec du poisson (et je précise cela ne ressemble pas du tout au repas surgelé de la cantine). Ophélie était la première à se servir, on la voyait sursauter en dévisageant la dame âgée devant elle. Vu de loin , celle-ci n'avait rien de remarquable. Elle portait des vêtements ternes. Certaines discussions fusèrent derrière nous. Ophélie prit son plateau et partit directement sans se retourner vers une table au fond de la salle. Les autres imitaient la blonde et se fut bientôt à mon tour de faire face à la vielle femme. Je ne levais les yeux vers elle seulement que quand elle me tendit le plat. Je la fixais bizarrement. Cette académie était de plus en plus étrange. La couleur des yeux de la femme était noire, on ne pouvait même pas identifier les pupilles de ses yeux. Je pouvais y voir mon reflet dedans. Je pris le plat que me tendait celle qui se tenait devant moi, tout en continuant à la fixer. Je me sentis noyer dans son regard. Il n'y avait plus rien qui existait autour de moi sauf une main qui venait de se poser sur mon épaule. La personne, à qui appartenait celle-ci, me retourna pour me fixer à son tour. C'était James qui m'examinait voir si j'allais bien. Je ne compris pas pourquoi il s'inquiétait pour moi alors qu'il n'y avait eu aucun accident susceptible de le rendre inquiet. Ses muscles se décontractèrent au bout de quelques minutes, il souffla de soulageant. Je clignais plusieurs fois des yeux avant de reprendre mes esprits. Le silence était pesant. Mes amis me firent signe d'un geste de les rejoindre. Je remercie James pour sa gentillesse et rejoint mon groupe. Je m'assis entre Mélodie et Ophélie. Les discussions reprirent :

Mathéo : Je n'ai pas trop compris ce qu'il se passait mais c'est la dernière fois que je mange ici. Cette vieille est trop flippante !

Joan : Personne âgée est plus correcte... Mais on y peut rien elle sera toujours comme ça tu sais !?

Mélodie : Elle possède quel don ?

Michel : La question la plus correcte est de quelle espèce elle est issue ?

Mathéo : Et donc ??

Michel : C'est une sirène...

Lucie : Ce n'est pas sexy une sirène normalement ?

Il baissa la tête pour fixer son repas, semblant gêner pas cette révélation. Toute la table était plongée dans une grande réflexion malgré quelques rires qui se sont échappés face à la réflexion de Lucie

Ma conscience :

C'est impossible, une sirène, sérieux !!! Il y a un problème dans le potage là !

C'est quoi cette expression de grand-mère..... Ok, ok, je résume, on est arrivé ici hier. On peut voir les zombies, Charli en est un, ma sœur en invoque, je peux manier l'eau à ma guise, on a tous un don, Ophélie est une semi-vampire buveuse de coca, notre ami est le fils du chef d'un clan. On a des alliés mais aussi des ennemis. On doit faire un stupide test à la con pour prouver qu'on peut être utile. Et pour couronner le tout ! Les sirènes existent ! Là je crois qu'on a tous les motifs pour sombrer dans la dépression !!!! Je crois que j'ai besoin de m'isoler...

Comme pour confirmer mes dire, je me levai, pris l'éclair au café et partit dehors. Personne ne me retient. J'eus le temps de voir les filles hocher de la tête en signe de compréhension. J'étais un peu désolée de laisser Mélodie alors que c'est elle qui a le plus souffert dans cette histoire. Je me dirigeai vers un petit lac où je posai mon postérieur sur l'herbe.

Zombie Game#enpauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant