Attention ! ⚠️
Du fluff ( beaucoup de fluff), et un peu de tristesse aussi, bref un trop plein d'émotions, c'est le dernier chapitre ! On se retrouve en bas bonne lecture ! ^^
Ellipse de quelques jours
Pdv DerekLa première fois qu'il est entré dans le loft, la première fois depuis son enlèvement je veux dire, il semblait désorienté, comme si cet endroit lui était inconnu, plus je le poussais vers l'intérieur plus je le sentais se crisper, la panique, la peur et surtout l'incertitude étaient dégagés de ce pauvre corps frêle, là, juste devant moi, ce pauvre corps frêle que j'aime tant... Ne voulant pas qu'il panique je l'ai sortit presque immédiatement d'ici, lui proposant de le déposer chez lui, pour qu'il se sente peut-être plus en sécurité dans un endroit qui lui est familier, mais je vis dans son regard qu'il ne préférait pas. Alors qu'on se dirigeait vers la camaro il se stoppa net, à quelques pas de celle-ci, interloqué je fronça les sourcils, et alors que je m'arrêtais à lui demander ce qui n'allais pas il me devança
"Partons, partons d'ici, pour quelques jours, je ne peux pas, pas maintenant, tu comprends Derek, il me faut du temps, si tu ne peux où tu ne veux pas j'irais seul ça ne me pose pas de problème mais..."
Et avant même qu'il eut fini sa phrase, je me déplaça jusqu'à me retrouver à sa hauteur et le prit dans mes bras
"Je pars avec toi."
Il resserra sa prise autour de mes hanches, certes maladroitement mais c'était un signe, comme pour me remercier, au lieu d'utiliser des mots il me montrait à sa façon qu'il m'était reconnaissant, vraiment reconnaissant pour ce que je faisais pour lui.
Alors nous voilà sur la route, traversant les villes sans vraiment s'y attarder, quand je lui ai demandé si il voulait qu'on s'arrête dans une ville spécifique il avait gentillement refusé et m'avait demandé presque innocemment si on pouvait continuer de rouler, rouler vers l'inconnu, rouler encore et toujours. Quand la nuit tombe on prend un motel mais on ne n'y reste jamais longtemps, généralement c'est juste pour la nuit sauf quand vraiment cela est une nécessité de rester plus longtemps. Alors que nous empruntons l'autoroute pour rouler sans destination, je sens Stiles s'agiter à coter de moi, je lui lance des regards furtifs mais il semble me fuir du regard, depuis son enlèvement nous n'avons pas reparlé de ce qui c'est passé avec Jackson, il ne semblait pas vouloir en parler, du moins, pas tout de suite, alors je n'ai pas insisté.Alors que j'allais garer la camaro sur le bas-côté pour lui demander ce qui n'allait pas, il posa sa main sur mon avant-bras, dans un geste tendre pour ne pas me brusquer. Devant cette initiative je reste d'abord surpris, gardant mes yeux rivés sur la route.
"Je suis désolé..."
Ce n'était qu'un murmure, il regardait toujours le paysage défiler mais il l'avait quand même dit, après quelques secondes à avoir assimilé ce qu'il venait de dire je n'y tiens plus et me gare sur le parking d'un bar situé au bord de la route. Ayant coupé le moteur je me tourne doucement vers lui, il semble encore plus gêné et regarde partout ailleurs. Alors doucement, dans un geste maladroit mais que je souhaite tendre, je lui attrape le menton pour qu'il puisse me regarder
"Désolée ? Mais de quoi Stiles..?"
Il s'agite encore plus nerveusement, se mord doucement la lèvre inférieure avant de répondre d'une voix timide
"De tout ça, de te forcer en quelque sorte à me suivre partout, je n'ai pas voulu t'impliquer là dedans, je ne l'ai jamais voulu, mais j'ai l'impression d'être un poids pour toi..."
Je suis abasourdi par ce qu'il vient de me dire, comment diable peut-il croire une chose pareil ? Lui, un poids ? Avant qu'il ne puisse ajouter une ineptie, je m'approche de lui et viens poser mes lèvres sur les siennes, le baiser est comme à l'accoutumée, tendre, chaste.
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L'amour à s'en brûler les lèvres |STEREK|
FanfictionQuand nous partageons notre vie avec quelqu'un pour qui nous éprouvons de l'amour, de la confiance nous ne devons pas nous sentir forcé n'est ce pas ? Du jour au lendemain tout a basculé sans que je ne sache réellement pourquoi, nous menions une vie...