2.

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Elle.

Une semaine était passait depuis mon énième rapport avec Yūnes.
Je n'avais plus reçu aucun message de sa part, ni d'appels d'ailleurs.

Je l'appelait sans cesse, je lui laissais quelques messages vocaux par ci par là, et des SMS l'alertant du manque que j'éprouvais à son égard.

Je restais toute mes journées devant ma fenêtre, à regarder qui entrer et qui sorter de son bâtiment.
Yūnes, c'était devenu ma drogue, mon oxygène, mon sang.
Je me sentais mal quand il n'était pas là, près de moi, j'avais l'impression qu'il m'avait laissé tomber, je voulais qu'il ne parte plus, je le voulais près de moi, tout simplement.

J'ai pris mon téléphone et j'ai retenter de l'appeler.

- appel -

- vous êtes sur la messagerie du 06 ** ** ** ** , veuillez laisser un message après le bip.
- salut, c'est encore moi, ibtissem, j'voulais seulement savoir comment tu allais, et, et aussi pourquoi tu ne répondais pas à mes appels, y a un problème ?

- fin d'appel -

J'angoissais, les larmes me montaient au yeux, mon pied tapait nerveusement sur le sol et j'imaginais des scènes épouvantable, peut être que Yūnes nous avait quitté ?

Je me rongés les ongles, je l'es arrachée, l'ongle de mon majeur s'était enlevé, le sang coulait à flot.

Mais à ce moment, rien ne m'apporter, je souffrais mentalement, je commençais à devenir dingue, je manquais d'oxygène.

J'ai attrapé mon bomber, j'ai enfilé mes baskets et je suis sortie de l'appartement sans prévenir mes parents.

Je suis descendue à toute vitesse les escaliers et je suis sortie du hall.
J'ai posée mes mains sur mes genoux et j'ai souffler un bon coup avant de partir sur notre lieu de rencontre à Yūnes et moi.

C'est le parc situé derrière le cimetière, un endroit glauque où j'allais après la mort de mon grand frère, sayid.

Lui, il restait dans se parc pour fumer son joint sans que personne ne le fasse chier, puis il m'a vu, et il m'a aider à faire mon deuil.

Je m'étais attachée à lui dangereusement, je ne pouvais plus passer une journée sans lui avoir parler, et c'est toujours le cas.
Mais il se lasse de moi, de ma personne, et ça me rend folle, je ne veut pas qu'il me lâche, non, pas après ce que j'ai contruit avec lui.

J'étais dans se parc, assise sur une roche, le vent faisait virevolter mes cheveux, mon regard était vide, et mes joues étaient rouges et séchées par les larmes.

je repensais au bons moments que j'avais passée avec lui, c'est du passé, il ne pense plus réellement à moi, je le sais, mais j'ai peur qu'une autre me remplace, alors j'reste là à essayer de le reconquérir.

Lui.

J'suis avec les gavas dans une ruelle assez crade, bouteille d'alcool à la main, ont rigolent à tout et n'importe quoi, sans même savoir ce qu'on raconte réellement.

C'est ce genre de soirée qui t'marque le plus, c'est avec peu qu'on réussi à en faire sourire certain, comme moi, bas ouais mon ami.

J'parlais avec Samuel quand mon téléphone à sonné, encore une fois.

- appel entrant : plan Q uno -

J'ai mis en mode silencieux et j'ai rangé mon téléphone dans ma sacoche.
L'autre elle me cassait les klewi, rien qu'elle m'appelait mon frère.

Elle comprend pas que j'ai besoin de respirer, que j'ai pas besoin d'elle tout simplement.
C'est une planche en bois mon frère, j'me sers d'elle juste pour ma baisé, rien de plus, mais azy elle s'est attachée, j'ai pas envie de l'a blessé.

Mes gavas et moi, ont avaient encore besoin de quelques bouteilles, ont s'est alors dirigé vers un magasin nocturne pas loin d'ici.

Ont à prit quelques bouteilles et ont les as posés sur la caisse.
Le caissier à prit les bouteilles en nous lançant un regard noir.

- toujours des arabes, retournés dans votre bled pourri, putain.
- eh mais il veut que je lui nique sa reum à ce p'tit PD de mes deux. Cria Samy.

Les insultes aller à tout va, c'était la mer de frèro.
Le caissier commencer à me mettre les nerfs, j'ai alors pris la bouteille de Jack Daniels et je lui ai explosé sur son crâne.

Y'avait du sang qui coulait partout, c'était dégueulasse, mon sang commençait à chauffer, j'flippais carrément ma race.

- ON COURT VITE LES GARS. cria Samuel à toute la bande.

Ont à prit nos bouteilles et ont s'est mit à courir le plus vite possible, ont calculaient plus rien, nos souffles étaient rythmés, nos coeurs battaient à la chamade.

J'avais jamais vécu un truc aussi fort, c'était mon premier "braquage".
Ont s'est arrêtés près du stade de football de notre cité, les lampadaires nous éclairés, ont suaient comme des porcs, ont puaient la transpi'.

J'ai lancé un rire nerveux avant de reprendre ma bouteille de Jack, Samuel nous as proposé de dormir chez lui et ont est partit s'posés dans son appartement.

AMNÉSIE [I]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant