7.

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Lui.

Une semaine était passée depuis qu'on avait retrouvé le corps de ibtissem.

Il y avait lieu, aujourd'hui, son enterrement.
J'voulais seulement venir pour voir si c'était réellement vrai, que c'était pas un coup de théâtre.

Alors j'me suis habillé et j'suis parti au cimetière, elle sera enterrée dans le cimetière musulman bien sûr, près de son grand frère, sayid.

J'ai traversé le portail, j'avais une boule au ventre, j'en revenais pas, c'était peut être la dernière fois, j'pourrai plus la prendre dans mes bras.

Sa mère était agenouillée à terre, elle pleurait toute les larmes de son corps, son père était debout, le regard vide, aucun sentiment n'était décryptable dans son visage.
Mia, la plus grande hypocrite, était aussi là, avec ses parents, elle pleurait à chaude larme, alors que si ont en est là aujourd'hui, c'est en parti de sa faute.

Des hommes portaient le corps de ibtissem et ils l'ont posés dans le trou qui avait été creusé.
bizarrement, je ne sentais rien à ce moment, seulement un peu de peine pour ses parents, car ils avaient encore perdu un autre de leur enfant.

Je suis reparti chez moi et je me suis assis sur une chaise en face de la terrasse, j'ai écouté les derniers messages vocaux qu'elle m'avait laissé.

- messagerie -

- message vocaux du 06 ** ** ** **.
- salut, c'est moi ibtissem, c'était pour savoir comment t'allais?
Ont peux se voir, j'veut pas restée chez moi.
(Voix de fond: khenza reviens la)
Bon euh, je te laisse, rappelle moi s'il te plaît.

-

- message vocaux du 06 ** ** ** **.
- salut c'est encore moi, j'ai vue que tu n'avais pas répondu, alors j'ai besoin de te parler, Mia ne cesse de se moquer de moi, et elle m'harcèle, je sais plus trop quoi faire, appel moi après s'il te plaît.

-

- message vocaux du 06 ** ** ** **.
- salut, c'est toujours moi, c'était juste pour te demander si t'allais bien, moi ça va, mais les teneurs de murs, ils arrêtent pas de m'insulter, il m'énervent, m'enfin bref, c'est pas grave rappel moi.

-

Et dans chaque message, elle pleurait.
à sa voix, on entendait qu'elle souffrait, et pourtant, je n'ai rien fais pour l'aider, je l'es laisser j'm'en suis moquer.

Elle me demandais seulement de l'aimer, de l'a câliner, de l'embrasser avec tendresse, mais moi j'étais plus dans le "suce moi et concentre toi".

J'm'en foutais de ce qu'elle voulais tant que j'avais ce qu'il me faut.
Parfois, elle pleurait dans mes bras, j'étais pas douer pour l'a consoler, j'étais seulement bon dans les draps.

Aujourd'hui J'm'enferme dans la drogue douce, Brin de whisky dans le juice.
J'essaye d'oublié cette vie que j'ai ôtée, Son cul plat dont j'me suis moqué.
Ampoule de verre dépolie, Ressort mon teint défraîchi.
J'me souviens d'cette vie que j'ai ôtée
Son 86B que j'ai peloté.

La nuit commence à tombé, je suis encore assis sur cette chaise, son visage me reviens en permanence, sa voix ne cesse de me crier à l'aide.

Je l'entend toujours, malgré que la musique est à son apogée, je vois toujours son visage, malgré que mes yeux soit fermés.

Depuis je fume pour l'oublié, pour oublié la vie que j'ai ôté.

AMNÉSIE [I]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant