6.

660 80 10
                                    

Elle.

Je me suis réveillée dans le lit de yūnes, seule.
J'ai attrapée mes vêtement puis je les ai enfiler avant de partir de chez yū'.

Apparemment, il n'était pas non plus dans la maison, alors je lui ai laissée un mot avant de m'en aller.

J'ai descendu les escaliers et je suis sortie par la porte de derrière afin de ne voir aucune personne qui aurait pu me reconnaître puis m'insulter.
Mais manque de chance, Mia était derrière le bâtiment de yūnes, main dans la main avec un jeune homme dont je ne connaissais pas l'identité.

Pour ne pas me faire remarquer, j'ai baissée la tête et j'ai mis mes cheveux devant mon visage.
Je me suis mise à marchais, l'esprit occupé et les mains moite quand on m'a attrapé le bras.

- tu pense que je ne t'ai pas vue ? Me dit Mia.
- je sais pas, je peut partir ?
- grosse pute, t'facon tu l'a toujours été.
- arrête.
- sinon quoi, tu vas appeler yūnes ? Ah mais j'avais oublier, il t'aime pas, qu'est-ce qu'il s'en branle de ta gueule.
- arrête Mia ! Stop.
- j'arrête pas y a quoi.
- Mia arrêté ton cirque et laisse là. Dit l'inconnu à Mia.

Elle m'a toiser du regard et elle a tournée les talons.
Mes larmes coulaient et mes yeux me brûlaient.
Je me suis mise à courir à toute vitesse jusqu'à mon bâtiment, je sentais de nombreux regards sur moi, mais je n'ai pas chercher à savoir qui c'était.

Je suis montée dans mon bâtiment et j'ai toquer à la porte de mon appartement et ma mère m'a ouvert la porte.

Ses yeux étaient rouge et ses larmes étaient sèchés sur ses joues, j'ai pas cherché à comprendre je l'ai prise dans mes bras.

- il est parti.
- quoi, qui est parti maman ?
- ton, ton père...
- comment ça il est parti ?
- il a prit ses affaires et il s'est en aller.
- pourquoi ?
- il est retombé amoureux d'une femme.

Sur le coup, je ressentais rien, j'avais l'impression que plus rien ne m'atteignais.
Alors que ma mère, elle, ne cessait de pleurer et de s'insulter elle même.

Malgré que je lui dise que rien était de sa faute, elle continuait à s'acharnait sur elle même, elle aussi, l'amour l'avait détruite, elle aussi, elle avait eu un chagrin d'amour.

Je l'ai prise dans mes bras et je l'ai installée confortablement dans son lit, j'ai mis correctement la couverture sur elle et je me suis allongée à ses côtés.

Je lui récitait quelques sourates à l'oreille, je lui caressait les cheveux et petit à petit elle est tombée dans les bras de morphée.

Je me suis levée et je me suis dirigeais vers ma chambre, je me suis assise sur mon lit et je me suis accaparée de mon ordinateur, afin de me connecter sur Facebook.

Sur mon fil d'actualité, Mia venait apparemment de poster une vidéo.
J'ai cliqué dessus et j'ai eu comme l'impression que mon monde s'était effondré.

C'était une vidéo de moi et yūnes en pleine action, des centaines de personne avaient commentés.

De lilydu94 : t'façon ont savaient tous qu'elle lui donnait son cul, faite pas les choqués.
De marie1995: une grosse pute celle .
De misadamso:  cette pute là, j'le savais en plus.
De samueltucoco:  ah yūnes il s'est mit biennnn.
De samyQLF:  ah  c'est sale Wsh, en plus apparemment yūnes il nous as dit qu'elle était aussi plate qu'une planche à pain, tu t'en souviens samueltucoco ?
De Samueltucoco:  ça date wesh, ça fait plus de deux mois  samyQLF.

Et puis les critiques fusaient dans les commentaires, les Moqueries aussi, j'avais honte de ce que j'étais, honte de ce que j'étais devenue, j'avais juste besoin de mon frère a ce moment là, j'voulais mon sayid.

[...]

J'étais partie dans l'une des caves cherchais une corde assez grande et un tabouret.

Dès que j'avais tout trouver, je me suis dirigée vers le parc de notre lieu de rencontre à moi et yūnes.

Personne n'était ici à cette heure, plus personne ne pouvait me dérange, mais avant de partir, je voulais l'appeler une dernière fois.

J'ai d'abord accrochée la corde à l'arbre et j'ai mis le tabouret juste en dessous, je suis montée dessus et j'ai mis la corde autour de mon cou.

J'ai allumé mon téléphone, et je l'ai appelé.

- appel -

- yūnes ?
- c'est moi, ibtissem.
- ah ouais, c'est cool.
- yūnes, j'vais faire sonné mon heure.
- Ouais ça marche, à toute à l'heure, i love you.

- fin d'appel-

Et puis il m'a raccrocher au nez.
Les larmes coulaient à flots, je regardais cet endroit une dernière fois.

Là où j'ai rencontré l'homme de ma vie, qui sait ?
Peut être l'homme de mes enfants, celui à qui je dirais je t'aime chaque soir, mais malheureusement, c'est plus possible, j'peut plus faire retour en marche arrière.

J'ai souffler un bon coup puis j'ai poussé la chaise avec mes pieds.
Ma respiration était coupé par la corde qui me serrait le cou.

Je regrettais mon geste, je voulais crier, sauf que personne n'était là.
J'ai laissé ma mère seule, sans personne, parce que l'homme que j'aimais ne m'aimais pas.
J'ai enlevé la vie qu'allah m'a donné à cause de l'amour.
Je n'ai même pas pu me remettre dans la religion, je brûlerais dans les flammes de l'enfer, sans même avoir goûté au bonheur dans le monde d'ici bas.

Je commençais à voir de plus en plus flou, je gigoter mes mains dans tout les sens, je n'arrivais pas à réciter la chaheda et puis mon corps et mon coeur s'est éteins.

L'ange de la mort avait prit mon âme.

AMNÉSIE [I]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant