Notre Courte Histoire

Troisième Lettre

Chère Dieu,

Je ne sais pas si c'est vous qui avez été capable de ressentir ne serait-ce qu'une once de remord, ou si c'est tout simplement les médicaments prescrit par le psychiatre pour dormi en paix et me détendre, mais je lui ai parlé.

Mon téléphone à sonner et je lui ai parlé. Il ne m'a pas parlé de sa mort ni dit de m'accrocher ou toute ces conneries que me dit le monde qui m'entoure. Non. Il m'a conseillé des films, des séries que d'après lui je devais voir absolument comme si rien n'avait changé entre nous. 

On a parlé pendant des heures. De tout. De rien. Mais pas de sa mort. Je ne voulais surtout pas y penser, ni lui semblait-il. Pendant c'est 4 heures de discussions, nous avions oublié lequel de nous deux respirait et lequel pas. Nous avions oublié que la Terre tournait. Que le temps passait. C'était magique !

Je n'avais même pas pensé un seul instant durant notre longue conversation, si tout ça n'était pas un rêve.

On n'a rit, on a beaucoup rit (je me suis presque pisser dessus).

Et puis il y a eu les adieux. Il ne m'a pas dit « aurevoir » ni même « adieu ». Il m'a juste susurré au téléphone qu'il viendrait bientôt me voir, un jour.

Après cet appel j'ai énormément pleuré. Et j'ai pensé. Beaucoup pensé. A lui. A tout. A la vie. A la mort. Mais surtout au suicide. Cette idée était constamment dans ma tête à présent. Je n'en ai parlé à personne, ni à mère, ni à mon idiot de beau-père, même pas à mes pseudos « amies ». Juste à mon psychiatre qui m'a dit que c'était inévitable que j'en arrive à cette idée. Etais-je un de c'est patient parmi les autres ? (en l'occurrence une patiente parmi les autres) Il m'a prescrit d'autres médicament que j'ai décidé de ne pas prendre.

Je me sens tellement vide. Et l'idée me suis comme mon ombre, ou comme il l'a écrit « tel la lune qui poursuit indéfiniment le soleil » (moi aussi je l'ai placé, dommage tu ne le verras jamais.

Vous êtes toujours un CONNARD !

Lyla.