2 ❤

13 5 0
                                    

Je me suis réveillée en sursaut à 23h 47. Je me mis à pleurer. Léo me manque de trop ! J'en peux plus... On était si proche... Je le connais depuis que je suis toute petite : on s'est connu chez la nourrice (on avait la même), vers nos deux ans. On fesait les quatre cents coups ensemble. Nos mères sont devenues amies et on passait nos week-ends ensemble soit chez l'un soit chez l'autre, en bref, on était in-sé-pa-ra-ble. Nous sommes allés dans la même maternelle, la même primaire et le même collège. On s'invitait souvent, et surtout, on avait notre endroit à nous : un parc abandonné. On y allait presque tout les soirs en rentrant du collège, seuls nous deux connaissions l'existence de ce parc, perdu au beau milieu des champs. On se prenait souvent par la main et on se fesait plein de câlins, fin c'est surtout lui qui m'en fesait parce que moi j'osais pas trop... J'avais peur qu'il ne veuille pas, je ne sais pas trop pourquoi... On était tellement proche que tout le collège ne fesait que de dire qu'on était ensemble, mais bon on s'en fichait pas mal, on trouvait ça plutôt drôle, et nos amis s'y sont habitués et seuls les jaloux (les filles qui aimaient secrètement Léo et les garçons qui m'aimaient) continuaient de nous dire qu'on était trop proche et que, "soit disant", on était ensemble. En tout cas, quoi qu'il en soit, on était toujours là l'un pour l'autre. Le seul problème qu'il y avait avec cette relation c'était lorsque l'un de nous deux était en couple, la personne en question était jalouse et finissait par mettre fin à la relation. En bref, Léo et moi n'étions pas souvent en couple. Mais ça ne nous dérangeait pas le moins du monde, on se disait que la bonne personne saurait accepter la complicité qu'il y avait entre nous et ne serait donc pas jalouse. On était dans la même classe tout les ans (on disait au directeur que c'était plutôt pratique pour le covoiturage même si le plus important c'était juste qu'on soit ensemble).

Je pleurais de plus en plus, me rappelant de tout ces souvenirs... Mais je finis pas réussir à me rendormir vers 3h du matin. Je me réveillais à 9h30. On était lundi, trois jour après ce putain d'accident... mais je ne voulais pas aller au collège, mes parents étaient plus ou moins au courant que je séchais si vous voyez ce que je veux dire.

...

together forever Où les histoires vivent. Découvrez maintenant