Point de vue; Harry
- Pourquoi tu fais ça?
- Quoi? Il me répond en continuant de chercher son pantalon, vêtu seulement de son caleçon.
- T'habiller. Partir. J'ai envie que tu restes avec moi Lewis. Je soupire en me levant, je m'approche de lui et entoure sa taille de mes bras lui faisant arrêter tout mouvement.
Il se retourne et m'observe, je fixe ses lèvres rosies et encore gonglés, j'ai tellement envie de les regoûter...
Ses mains se posent sur mon visage, dessinant du bout de ses doigts les traits de mon visage.
- On ne peut plus continuer, je dois partir, tu le sais Harreh...
- Je ne veux pas. Je proteste tel un enfant, je le serre un peu plus contre moi.
- Ta famille a dit que...
- Je me fiche éperduement de ce que pense ma famille et tu le sais.
- J'en suis conscient... Il chuchote, son front contre mon torse. Mais je ne veux pas que tu te fasses renier par tes ainés parce que je suis entre vous.
- Ils ont bien accepté que j'étais gay, s'ils ne peuvent accepter qui tu es, ce n'est pas mon problème.
- Mais moi-même je n'arrive pas à accepter qui je suis en face de toi à tes côtés Harry. Vois la vérité en face, nous ne sommes pas du même monde, notre histoire est vouée à l'échec.
- Ne dis pas ça. Je grogne en le faisant doucement avancer vers le lit. Tu te racontes des mensonges pour te protéger des conneries que raconte ma famille, notre milieu social ne définis pas la personne que nous sommes. Je lui murmure en le poussant sur le lit et me plaçant au dessus de lui.
- Harry... Il souffle en essayant de se relever, ce que je refuse catégoriquement en le maintenant fermement mais doucement contre le matelas avec mes mains.
- Tu es milliardaire Harry.
- Mon père l'est. Je le corrige.
- Je viens d'une famille ouvrière qui finit difficilement chaque mois. Tu as toutes les filles et tous les hommes à tes pieds, tu es mon deuxième petit-copain en toute une vie. Tu a le physique d'Apollon à 19 ans, j'ai le corps d'une crevette à 21 ans. Son nez se retrousse et il articule lentement.
Mes mains lachent ses poignets pour venir dessiner les contours de ses tatouages, je sens les frissons sur son corps, j'aperçois les rougeurs de son visage, il n'aime pas son corps, il n'est pas à l'aise avec, il déteste quand je vois son corps, alors que j'en suis fou, je suis autant fou de son physique que le lui intérieure.
- Ton corps est parfait Louis, je pourrais écrire des centaines de poème rien que sur tes yeux, mais ce n'est pas la question. Tu ne dois pas te dénigrer comme ça, ça m'énerve ! Ce n'est pas parce que je suis riche que j'ai plus de valeur que quelqu'un, au contraire même ! Ma famille n'a pas son mot à dire dans notre histoire, je dis en fronçant les sourcils.
Il essaie une fois encore de se relever, peine perdue, je veux qu'il reste.
- Ton père m'a menacé, ta mère te fais du chantage en te disant que tu seras déshérité, ta famille entière me déteste ! Tu ne peux pas perdre ta famille juste pour moi ! Il faut faire des choix dans la vie, des concessions, je préfère te laisser partir plutôt que te voir malheureux.
- Tu te trompes! Premièrement, les menaces de mon père ne sont pas à prendre au sérieux, je le connais, pour ma mère, je la ferais revenir à la raison. Deuxièmement, c'est faux ! Ma sœur t'adore, et tu l'aimes bien aussi. Troisièmement, et bien moi je refuse, je refuse de te laisser partir ! Je vais trouver une façon d'arranger les choses mais sûrement pas en faisant une croix sur toi!
Il souffle d'agacement.
- Tu agis comme un enfant.
- Si tu le dis, alors ok, mais un enfant amoureux.
- Harry je t'en supplie... Ne complique pas les choses, il dit en soupirant.
- Je ne vais pas les compliquer, je vais les faciliter.
Il lève les yeux au ciel en essayant -une énième fois- de se relever. Je pose mes mains à plat sur son ventre et sur son torse pour le garder allonger.
Mes mains parcourent son corps pour venir prendre en coupe son visage. Je me penche un peu plus, je sens son souffle rapide s'échouer sur moi.
- Je t'aime Louis. Ses yeux s'écarquillent, on ne se l'était jamais dit. Je ne veux pas te perdre, je reprends en murmurant.
Il se mord la lèvre, ses yeux évitent les miens mais je peux les voir commencer à s'humidifiés, il se tortille nerveusement pour se défaire de mon emprise, c'est sans compter ma masse corporelle nettement supérieure à la sienne.
- Lou... ? J'essuie avec mes pouces les quelques larmes qui réussisent à s'échapper de ses yeux. Que se passe t-il? Je lui demande soucieusement.
- Je vois pas ce que tu fais avec moi... Il articule diffilement en couvrant ses yeux de ses mains, dégageant brusquement mes mains de son visage.
- Quoi? Qu'est ce que tu racontes? Je m'affole un peu en l'entendant dire ces bêtises.
- T'es riche, t'es beau, t'es grand, t'es généreux, t'es drôle, t'es mignon, t'es sexy, t'es intelligent, t'as tout pour toi et en plus t'as du courage, t'es le parfait petit-ami ! Abasourdi par ces paroles absurdes, je me fais surprendre quand il me fait basculer sur le côté pour se lever aussi rapidement du lit.
Il s'échappe presque en courant de ma chambre, je cours vers lui, manquant de glisser plusieurs fois sur le sol et le vois marcher à vive allure dans le couloir, il s'approche du grand escalier, il essuie contament et avec rage les larmes qui innondent ses joues. Je l'appelle et essaie de le rattraper, il arrive en bas des escaliers, je suis à deux marches de lui. J'attrape finalement son bras juste avant qu'il n'ouvre la porte et le presse doucement contre la porte. Il se débat et m'inflige des coups à l'aveuglette, je retiens ses poignets et l'oblige à me regarder.
- Je veux plus t'entendre dire ces conneries, je m'exclame alors qu'il ne cesse pas de se débattre. Louis! Calme toi! Je dis un peu plus fort en pressant mon corps contre le sien, ce qui provoque l'effet attendu, il se calme enfin. Regarde-moi, je continue doucement.
Il relève sa tête et plonge son regard dans le mien.
- Tu ne dois pas penser ça, c'est compris?
Il reste silencieux.
- Louis?
- Oui, il hoche faiblement la tête.
Je dépose un baiser sur son front, puis sur son nez, pour enfin arriver à ses lèvres, une danse s'entame et je suis aux anges. À bout de souffle, nous nous séparons, il pose sa tête sur mon torse.
- Je t'aime Harry... Il chuchote et je resserre l'étreinte.
On affrontera le regard de ma famille ensemble, on combaterra leurs préjugés et leurs idées, parce qu'on s'aime.
- Mais tu as conscience que tu étais à deux doigts de sortir de chez moi en boxer? Je demande en souriant.
Il pouffe de rire contre mon torse.
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Merci à la merveilleuse niallpxrfect
pour ce cover '-'
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Just Like You Are |L.S|
FanfictionHarry et Louis ne sont pas du même milieu social, l'exact opposé même. Mais ils s'aiment. Cette fiction n'est pas la plus originale, je fais de mon mieux pour qu'elle ne soit pas la plus clichée non plus. J'aime écrire cette fiction, si vous aimez l...