La décision de l'oncle Albert.

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Ma chère nièce ,

J'espère que tu te portes bien et que tu plais toujours chez moi. Je ne reviens pas avant longtemps, j'espère que tu ne te sens pas trop seule. Je ne vais pas te raconter mes aventures dans cette lettre car j'ai beaucoup de travail à faire. J'ai récemment pris la décision de t'envoyer dans un collège pour parfaire ton éducation. Tu arrêteras donc les cours particuliers. Puis tu te feras des amis et tu découvriras une autre ville que Besançon. Je t'ai inscrit et tu pars dans une semaine. Serge prendra le train avec toi et t'accompagneras jusqu'au collège.

En espérant que tu ai hâte de partir. Porte toi bien, Violette.

Ton oncle Albert.

C'est de beau matin que j'ai reçu cette lettre de mon oncle. Il m'explique je dois partir à Paris. Il est vrai que j'ai toujours eu envie d'aller à Paris, mais j'ai peur de partir car je ne connais que Besançon. Mais il décidé que c'est le mieux pour mon éducation, puis il est vrai que je ne vois personne, à part les domestiques. Et il doit penser que je me lasse de sa maison, que je me lasse de ma routine. Je dirais qu'il a fait un bon choix.

En regardant par la fenêtre de la pièce à vivre je me rend compte qu'il fait beau pour une journée d'automne. Les feuilles tombent des arbres et la roseraie est envahie par les pétales de rose fanées.

- Mademoiselle Violette, cette semaine vos professeurs viendront seulement lundi, mardi et mercredi, m'a informé votre oncle, et que vous partirez vendredi dans l'après midi, me dit Marianne de sa douce voix.

- D'accord, merci Marianne, mon oncle ne me l'avait pas préciser dans sa lettre, répondit je doucement.

- Pas de soucis, Mademoiselle, pourriez vous profiter de votre jeudi pour vous reposer et vous promener dans Besançon avant de partir, m'avait elle proposé.

- Dans ce cas, je veux que vous veniez avec moi Marianne, si cela ne vous dérange pas.

- Non, cela ne me dérange en aucun cas. Nous allons déjeuner bientôt, j'agiterais la cloche pour vous prévenir, et votre professeur Monsieur Thellier viendra plus tôt aujourd'hui.

- Très bien, merci Marianne, vous pouvez disposer si vous le souhaitez.

Je peux profiter de Besançon encore quatre jours. Quatre jour avant le grand départ. La gentillesse de Marianne va me manquer, les plats de Jules, les livres que j'emprunte à monsieur Thillier, mon professeur de littérature. Le jardin va me manquer, la maison, la ville, tout ici va me manquer.

Violette. EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant