L'averse de pluie, de larmes et de tristesse.

110 6 5
                                    

- Mais quel temps ! avait râlé Marthe.

- Oui, avait je renchéri, et nous ne sommes qu'en novembre !

- Oh mais ne me parle pas de malheur Violette, avait continué Leona.

Le ciel était gris, nos visages semblaient fatigués et triste, mais nous étions heureuse et de bonne humeur, même soeur Luce , quant à Ariane elle semblait triste, le visage de son frère avait gardé son habituel expression, pas la moindre expression.

La pause était fini, le cours de littérature française avait repris.

Attentive, j'écoutais les mots de sœur Jeanne. Elle nous parlait du romantisme, du réalisme et de genre littérature dont elle nous épargnait les informations inutiles pour le moment.

À travers la fenêtre, j'observais la pluie, qui commençait à tomber.
En peu de temps elle était devenue forte, rapide, les flaques d'eau se créèrent.

Le cour finissait, la pluie tombait à flot.

- Mais sœur Jeanne, nous ne pouvons pas sortir comme cela dehors, nos chaussures seront trop abimés et sales, avait dit Flavie.

- Hélas, Flavie, vous aller devoir marcher et laver vos chaussures par la suite, avait renchéri doucement la bonne sœur.

- Oh, pesta la dernière.

- Une petite peste celle là aussi, étonnant que ce ne soit pas Ariane qui ai dit ça, me souffla Marthe.

- Ce n'est pas bien de dire ça, peut être qu'Ariane n'est pas gênée par la pluie, avait je dis.

- Tu prend sa défense aujourd'hui ? questionna Marthe.

- Non, je dis juste que ça ne se fait pas de dire ça, peut être qu'elle n'a pas envie d'être une peste aujourd'hui.

- Sans doute, ça lui arrive parfois d'être gentille, tu te souvent avec Anne ? avait repris Leona.

- Comme si c'était hier, continua Marthe.

- Qu'est-il arrivé ?

- Quand le frère de Anne est décédé, Ariane a épaulé Anne qui n'était pas son amie, et l'a défendu des moqueries qu'elle subissait par les garçons.. contait Leona

- Tout ça pour dire que derrière ses airs de pimbêche, elle a un coeur bien cachée.

Anne aussi avait connu le décès d'un proche, je me sentais profondément touché par son histoire.

La journée touchait à sa fin, et nous rejoignons nos dortoirs afin de faire notre travail.
Marthe et Leona dans leur chambre respective et moi dans la mienne.

Alertée par une envie pressante, je descendais les marches à toute vitesse pour ne pas me faire dessus.
Arrivée au toilette, je cherchais une cabine, mais je fut arrêtée par des sanglots.

Des sanglots.
Les sanglots d'une élève que je ne dois sans doute pas connaître.

- Que vous arrive-t-il mademoiselle ? Vous sentez vous mal ? questionnais je.

- Partez, s'il vous plaît, avait répondu la jeune fille.

- Voulez vous que j'aille chercher un supérieur ?

- Non, s'il vous plaît, laissez moi.

- Je ne peux vous laisser dans cet état, ouvrez moi.

- Quel est votre nom ? demanda la voix plus sereine.

- Je suis Violette Deschamvres, nous ne nous connaissons sans doute pas.

- Pas toi, va t'en, répondit la jeune fille, qui était en fait Ariane.

- Ariane, s'il te plaît. Nous ne sommes pas grandes amies mais entendre tes sanglots, ne me plaît pas du tout. Ouvre moi, dit je de ma voix la plus douce et convaincante.

Le loquet s'ouvrit et je pu voir le visage de ma camarade, les larmes aux yeux, les joues humides.

- Que t'arrive t-il ? demandais je en la prenant dans mes bras.

- Cela fait cinq année, que ma mère est morte, Violette. Dans un accident de train. C'est horrible, je ne peux l'oublier ou faire comme si de rien était.

- J'en suis navrée Ariane.

- Tu connais ce sentiment toi aussi ? Tu me l'a dit la dernière fois.

- Oui. Sortons de cette cabine et allons parler ailleurs. Nous sommes à l'étroit ici.

- Non, je suis bien ici.

- C'est comme tu le souhaite.

- Tu comprend ce sentiment d'abandon toi ? Un parent à toi en plus. C'est tellement dur Violette, j'ai mal, j'en souffre. Et mon père qui ne fais rien pour arranger les choses, avec son travail, il ne m'envoie jamais de lettre, ni à Octave. Quand nous le voyons il ne parle que de son travail et ne nous demande pas comment nous allons, il nous offre ce que l'on veut pour compenser, mais j'ai besoin d'un père comme toute les jeunes filles, les jeunes hommes.

- Je ne sais pas quoi te dire. Je connais bien cette étape, je sais ce que tu ressens mais ne te renferme pas sur toi. Oublie cette perfidie et reste toi même, prie le soir en espérant que Dieu retienne ta prière et te donne le meilleur.

Après un dernier sanglot, elle me demanda de sortir.

Je découvrais en Ariane, un triste passé. Derrière son air arrogante et hautaine, elle était comme moi.

Sans parents.

Bonjour !

Tout d'abord je vous remercie de lire cette histoire.

Je tiens à dire que je ne parles pas le language du début de XX siècle donc c'est difficile de pouvoir créer des dialogues, il faudrait que lise plus d'oeuvre historiques sur wattpad et des oeuvres que l'on trouve en magasin pour améliorer cette histoire et la rendre plus dans le temps !
Ensuite je fais des recherches pour me situer dans le temps, l'école pour les filles, l'école catholique, etc.. Mais tout n'est pas forcément juste et réel !

Et surtout n'hésitez pas à commenter si vous appréciez ou que quelque chose vous dérange.

Gros bisous, lisa.

Violette. EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant