Paris, jolie capitale

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La semaine est passée. Lentement, très lentement.

Lorsque je suis dans l'auto accompagné de Serge, je regarde le paysage que je ne reverrai sûrement pas avant longtemps.

Dans le train, j'observe les personnes, des hommes, des femmes ainsi que des enfants. Le paysage défile et je n'ai qu'une hâte, c'est d'arriver à la capitale.

Quelques heure plus tard et le train s'arrête, Serge saisit ma valise et sort du train. Je le suis.
Serge et moi marchons à travers la gare, vers la sortie.

À peine sortie de la gare, je fût émerveillée, c'était grand, ça avait l'air d'être grand. Les immeubles étaient imposants. Les passants d'une élégance.

- Taxi ! avait crié Serge.

Un taxi s'arrêta.

- Que puis je pour vous ? avait dit un homme de la cinquantaine.

- Pouvez vous nous faire une visite de la ville pour ensuite nous déposer au collège Notre Dame de Sainte Croix ?

- Pas de soucis ! Montez.

Le chauffeur nous emmène dans la ville. Nous passons devant des bâtiments plus grands les uns que les autres, mais la Tour Eiffel reste avant tout la plus belle chose que j'ai pu voir.

- Nous voici au collège, avait dit l'homme.

Serge le remercie et le paye, en caressant la croupe d'un des deux chevaux en guise de remerciements.

Devant nous, se dressait un grand portail.
Et derrière ce portail, se tenait une bonne sœur. Elle nous ouvrit et commença à parler.

- Bonjours, je suis sœur Aglaé, vous devez être Serge et Violette ? dit elle d'une voix douce.

- Oui c'est bien ça, lui répond Serge.

- Enchantée, disais je timidement.

- J'ai entendu dire que vous n'avez que peu de temps donc si cela vous convient nous irons dans le bureau de la mère supérieur et Violette fera sa visite accompagné de sa voisine de dortoir.

- Oui, il n'y a pas de soucis ma sœur.

Serge et moi suivons sœur Aglaé, arrivée devant une porte, elle toque.
Nous obtenons la permissions d'entrer dans le bureau et nous entrons.

- Mère Hildegarde, je vous présente Serge ainsi que Violette, la nouvelle pensionnaire du collège.

- Très bien, merci sœur Aglaé, vous pouvez disposez.

Sœur Aglaé nous salue et pars aussitôt.

- Bon, je suis la directrice de cet établissement et que les choses soient réglées au plus vite, Notre Dame de Sainte Croix et un collège où les règles sont très strictes, j'espère que Violette ne va en aucun devoir à faire à moi, dit elle d'une voix rauque.

- Je n'y manquerais pas ma sœur.

- Je l'espère bien mademoiselle Deschamvre.

- Vous ferez la visite de l'établissement une fois Serge partit, avec votre voisine Leona.

La mère supérieur continuait et j'observais la pièce, les murs étaient blancs, sans cadre, juste une croix au dessus du bureau.
Elle fit sonner un cloche et sœur Aglaé arriva. Elle nous emmena à l'internat.
Il y avait deux bâtiments séparé par un parc, où des élèves discutaient. L'un des bâtiments était celui des garçons, et l'autre celui des filles.
À peine rentrée dans le bâtiment, j'observais les portes, il y en avait beaucoup.
Sœur Aglaé s'arrêta devant une porte et me laissa entrer.
J'entrais et posait ma valise auprès de mon lit qui était en bois, recouvert par une couette et un drap beige, l'armoire, la commode et le bureau étaient en bois aussi, comme mon lit, les murs étaient blancs. C'était d'une simplicité.

- Très bien, je dois y aller moi, le temps passe, avait dit Serge, s'il vous plaît sœur Aglaé pourriez vous transmettre mes salutations à mère Hildegarde ?

- Pas de soucis, voulez vous que je vous raccompagne ?

- Non, je trouverais mon chemin, merci bien, puis je rester seul avec Violette avant que je parte ?

- Oui, pas de problème, dit elle en partant de la chambre.

- Je vais partir Violette, j'espère que tu vas te plaire ici, si jamais il y a un soucis tu envois une lettre à la maison, m'avait dit Serge de sa voix la plus douce, comme lorsque j'étais petite.

- Oui Serge, tout ira bien, je te le promet. Je t'écrirais à toi et à mon oncle, ainsi qu'à Marianne et monsieur Thillier.

- Très bien, je te souhaite du bonheur et prend soin de toi, m'avait sit Serge avant de m'embrasser sur le front.

- Merci Serge, porte toi bien.

Serge avait réouvert la porte, avait salué sœur Aglaé et il était partit, laissant un vide en moi. Il était un peu comme un grand frère, quand je suis arrivée chez mon oncle il y a dix ans, il travaillait déjà pour mon oncle. Il s'occupait de moi. J'ai grandi avec lui.
Le quitter me fait du mal.

- Mademoiselle, je vais chercher votre voisine, avait dit la douce sœur en me tirant de mes pensées.

- Oui, merci.

La douce sœur était revenu quelque minute plus tard, avec une jeune fille de mon âge, plus grande que moi, plus élégante, plus jolie.

- Enchantée Violette, je suis Leona, votre voisine de chambre, vous venez avec moi faire la visite ? avait lâché la jeune fille d'une simplicité

- Oui, je viens, vous pouvez me tutoyer, nous avons le même âge.

- Dans ce cas, tutoie moi aussi, avait elle renchérit en touchant ses cheveux blonds.

Violette. EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant