J'étais tétanisée, et je restais plantée là, sans savoir quoi faire.
Louis et Liam étaient légèrement dans la même posture: c'est-à-dire qu'aucun de nous n'osait s'approcher de la porte et l'ouvrir.
Et on pouvait comprendre pourquoi.
Trois nouveaux coups furent taper sur la porte, comme ci la personne derrière s'impatientait. Non pas comme ci, elle s'impatientait tout simplement.
Je poussai un long soupir avant de passer mes mains dans mes cheveux. Je jetai un coup d'oeil à Louis qui jouait avec ses doigts, anxieux. Il n'avait franchement pas l'air d'avoir envie d'ouvrir cette porte. Quant à Liam, il s'était assis sur le canapé, la tête baissée.
Il va bien falloir que quelqu'un se décide à y aller..
Liam: Bon, j'y vais.
Merci Liam.
Il se leva et avança lentement vers la porte.
A chaque pas qu'il faisait, je sentais mon coeur accélérer, l'entendant battre contre ma poitrine.
Je n'avais juste aucune envie que cette porte s'ouvre ; qu'ils crèvent dehors!
Liam posa une main sur la poignée et se retourna, me jetant un regard ainsi qu'à Louis, comme pour se rassurer puis ouvrit la porte lentement après avoir pousser un soupir.
Peu à peu, je pouvais apercevoir l'extérieur, et la peur grandissait en moi.
Logan ; Logan était derrière cette porte.
J'étais angoissée, tout autant terrifiée, mais j'étais aussi en colère et je n'éprouvais pour lui qu'une haine qui jamais ne disparaitrait.
La porte fut grand ouvert ; il était impossible de reculer à présent.
Liam s'effaça, laissant ainsi le champ libre à Zayn et au reste de rentrer.
Il s'avancèrent dans la maison en silence, seul le bruit des roulettes de leur valise aurait put révéler qu'il y avait bien quelqu'un et non des fantômes.
On se serait crut dans une cérémonie légèrement étrange, où personne ne parle.
Zayn plaça sa valise en bas de l'escalier comme ci il vivait là depuis des années et que cette maison était la sienne.
Niall paraissait moins à l'aise et on voyait clairement que ses doigts serraient très fort la poignée de son sac.
Et il y avait Logan.
Il avait toujours ce regard qui le faisait passer pour un fou, un malade mental. Enfin, c'était un peu ce qu'il était. Il commença à siffloter après avoir laisser sa valise à côté de la porte et marcha quelques pas en regardant tout autour de lui, comme pour se faire une petite idée d'où il allait vivre …. et avec qui.
En effet il posa sur moi ses yeux, et mon sang se glaça. L'image du cadavre de mon frère ainsi que celui de ma meilleure amie me revinrent à l'esprit. Je n'avais qu'une envie: lui sauter dessus et lui arracher la tête pour ne plus y penser.
Mais la vengeance était-elle la meilleure solution?
A vrai dire ce n'était pas comme ci j'allais lui pardonner un jour, ne comptez pas la dessus.
Alors oui, la vengeance est surement la meilleure solution.
Je ne quittai des yeux la cicatrice de ce tyran, et rêvais de pouvoir l'agrandir un peu plus, lentement. Je l'imaginais criant de douleur et un léger sourire se colla sur mon visage.
