Dimitri Payet
Clairefontaine
Je tire violemment dans le ballon. Il passe à côté. Antoine est appuyé contre le mur. Ils font chier. Vraiment. Il fait chier.
Antoine : Tu sais, je suis sûr qu'il ne le pensait pas. Il t'aime. Sincèrement. Je t'assure.
Moi : Mais qu'est-ce que tu en sais, putain ! Comment tu peux savoir ça ? Tu ne le connais pas comme moi je le connais !
Antoine : C'est sûr que, moi, je ne baise pas avec mais ne t'énerve pas sur moi. Je suis juste venu te dire que, si ça t'intéresse, Laurent et Kingsley s'occupent de lui. Je crois.
Moi : J'en ai rien à foutre. Ils font ce qu'ils veulent. Il fait ce qu'il veut.
Antoine : Je sais que ça te fais mal mais...
Moi : Comment tu peux savoir ?
Antoine : Moi aussi j'ai des secrets. Je suis le secret de quelqu'un. Même à vous, il ne veut pas qu'on en parle. Peut-être parce qu'il a peur de voir les choses en face. Peut-être qu'il a peur de me perdre si on dit tout. Et avec ce qu'il vient de se passer, il aura encore moins envie d'en parler. La phrase d'Hugo ne touche pas que toi, crois moi !
Depuis quand Griezmann se tape un coéquipier ? Depuis quand il est gay ? Lucas et Kevin arrivent.
Kevin : Antoine, fais le souffrir et t'es mort.
Antoine : Quoi ? Mais...
Kevin : Juin ! Je te parle de ton copain, connard. T'as cru que j'avais rien compris ? Pas discrets, les gars.
Moi : Kevin, t'es devin ou quoi ?
Kevin : Avoue, t'avais rien capté !
Moi : J'avoue que si Antoine ne m'en avais pas très brièvement parlé, j'aurais toujours pas capté qu'il était gay.
Lucas sourit et prend un ballon, commençant à faire quelques jongles. Antoine l'attrape et le décale, laissant le ballon retomber. Il donne un coup dedans et ils se mettent à courir pour aller le rattraper.
Kevin : Ils sont mignons, je trouve.
Moi : Ils doivent absolument tout arrêter avec leurs copines. Avant que ça ne soit trop tard et que ça leur explose à la gueule.
Hugo : Comme avec nous, tu veux dire ?
Moi : Un truc est sûr, c'est qu'aucun des deux ne sortirait de réflexions homophobes devant son copain sous prétexte qu'il était énervé. Connard.
Hugo : Je disais juste ce que je ressentais.
Je soupire et prends un ballon, shootant dedans. Hugo le regarde arriver vers lui et le rattrape.
Antoine : Visiblement, tu sais toujours viser.
Moi : Ta gueule, Griezmann. C'est juste que j'ai tellement envie de le défigurer que le ballon y a été tout seul.
Hugo : C'était sous le coup de la colère.
Moi : Mais t'es bipolaire, en vrai ! Tu n'arrêtes pas de te contredire. Je sais que tu peux être perturbé mais c'est pas la peine de passer tes nerfs sur moi puis de te calmer et de repartir en délire !
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Auprès d'un autre [Hugo Lloris - Dimitri Payet]
FanfictionQuand Marine Lloris commence à douter de son mari, ce n'est tout à fait à tort. Quand Ludivine Payet fout son mari dehors, il trouve refuge à l'endroit qu'il aurait absoluent du éviter. Quand Marine comprend tout, ça dérape, inévitablement.