Chapitre 27.

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Plus qu'une dizaine de minutes avant de découvrir le visage de la nouvelle employée. Oui, c'est bien une fille. Tous les enfants ont été rassemblés dans le jardin avec Hélène. Quand je les regarde avec leurs grands sourires, je me rends réellement compte de ce que notre directrice a accompli pour nous. Elle redonne espoir à des enfants qui n'ont plus de repères. C'est beau. A présent, l'orphelinat ne comporte plus qu'une dizaine d'enfants en plus de mes amis et moi. Beaucoup se sont fait adoptés, pour le plus grand bonheur de notre "maman". Les plus vieux lui donnent encore des nouvelles et quand elle les revoit ou qu'elle lit leurs lettres, un sourire sincère se peint sur son visage. Ses yeux brillent parce qu'elle est émue de savoir comment ses "enfants" se portent dans leur nouvel environnement. C'est dans ces moments là qu'elle me semble le mieux. Et j'apprécie de la voir autant heureuse.

Enfin. Elle est là. Quand elle est sortie de sa voiture, les gamins la dévisageaient avec un mélange de crainte et d'admiration. Tout le monde devait la trouver sublime. En même temps, elle était vraiment belle. Elle avait de grands yeux bruns, presque noirs, et ses longs cheveux de jais tombaient souplement sur ses épaules, seule une minuscule barrette tenait une mèche sur le côté de sa tête. Elle inspirait la bienveillance et avait l'air d'être tendre. Elle avançait d'un pas assuré, ses clés tintaient entre ses doigts. Son sac à main se balançait sur son épaule et elle tirait une lourde valise. Elle avait l'air vraiment prête à attaquer son job. Quand elle se pointa devant nous, elle se présenta brièvement. Doniya Malik. 23 ans. Ancienne étudiante en fac de lettres, elle avait choisi de venir ici parce qu'elle avait envie de s'occuper d'enfants, mais pas comme tout le monde, elle désirait surtout leur apporter de l'aide. Un orphelinat lui avait semble être la meilleure option pour faire son métier rêvé. Elle nous expliquait aussi quelle avait deux soeurs avec qui elle était très fusionelle alors elles risquaient de passer pour voir dans quel genre d'environnement elle travaillait. Elle avait aussi un frère qu'elle ne voyait pas souvent parce qu'il habitait assez loin, il lui manquait, on sentait l'émotion dans sa voix quand elle le mentionnait. Sur les lèvres de chaque enfant trônaient des sourires sincères. Ils l'adoraient déjà et ça ne pouvait que rendre Hélène encore plus heureuse. Même Lyna riait avec les jeunes autour elle, ce qui était une très bonne nouvelle. Tous les esprits étaient apaisés et joyeux aujourd'hui. Peut être que ça durera cette fois.

I Miss You. [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant