Chapitre 5: Le coffre 854.

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Bien évidemment, je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ce qui c'était passé.  Nous étions dans la voiture de Papa, Jenna conduisait et nous nous dirigions vers New York Mellon :

- Sérieusement Jenna, lançai-je, le tailleur était nécessaire ainsi que les fausses lunettes et le chignon de grand-mère ?

- Je te remercie pour le chignon de grand-mère, je le porte tous les jours et il faut qu'on croit que tu es une jeune adulte responsable.

- Oui, j'adore être serrée dans un tailleur et surtout, c'est dommage car cette tenue nous vieillit... Oh ! Pour moi, cela passe encore mais toi...

Jenna avait changé de tête, elle paraissait horrifiée. J'esquissai un petit sourire quand la voiture s'arrêta brutalement. Nous étions arrivées à New York Mellon. Jenna sortit de la voiture :

- Allez, on y va !

Avec ennui, je sortis de la voiture et marchai derrière Jenna, puis nous entrâmes dans la banque. C'était tout blanc, on se croyait dans un hôpital, c'était certes une petite banque mais, une banque de riches. Au fond de la banque, il y a des coffres forts. Des policiers surveillaient les coffres forts. Il y avait une vieille femme au guichet qui donnait tous les codes pour pouvoir ouvrir son coffre fort, le numéro 854 :

- Ah, je vois, lança Jenna, tu t'intéresses au coffre 854...

- Hum, oui. Comment se fait-il que ce coffre soit plus gardé que les autres et que cette vieille dame soit obligée de donner autant de mots de passe ? Tu as vu la taille de la serrure du coffre  ?

- Parce que ce coffre contient ... Beaucoup d'argent et ... La vieille dame que tu vois, Mme Aria, est l'héritière d'une riche famille d'Angleterre.

- Oh ! Mais pourquoi m'as -tu amenée ici ? demandai-je

- Parce qu'ici travaille un de mes vieux amis... Oh, le voilà !

- Salut, Jenna. Tu vas bien ? dit un homme qui s'était approché de nous.

- Salut, Clark. 

L'homme qui parlait à ma sœur était corpulent et parlait avec une grosse voix. Il avait une tenue d'employé de couleur bleu ciel, et des lunettes trop petites avec des cheveux en bataille :

- Pourquoi es-tu là ? Non, attends ne dis rien, tu n'as pas oublié mon anniversaire, tu es la première personne à t'en être souvenue ! s'exclama-t-il.

- Mais oui ! C'est cela ! Je suis venue spécialement pour ça, mentit-elle. Joyeux anniversaire Clark ! Je vais te donner ton cadeau tout à l'heure... Je suis aussi venue pour ma sœur à qui je veux ouvrir un compte...

- Oui, voilà, commençai-je, je crois pas que...

- Bon, commença Clark en m'ignorant. On va commencer par remplir des papiers !

Il nous emmena à un guichet juste à côté de celui de Mme Aria qui donnait encore tous ses mots de passe. Il sortit d'un casier une liasse de papiers froissés qui avaient l'air d'avoir été tachetés de café :

- Paya, lança Clark.

- Oui, répondit une jolie jeune femme hispanique sortie de nulle part.

- Mon ange, est-ce que tu peux me chercher dans les archives, des papiers d'ouverture de compte ?

- OK.

Puis elle ouvrit une porte qui se trouvait près du coffre 854 et disparut. On voyait que Mme Aria avait l'air agacée et fatiguée :

- Encore des mots de passe, criait-elle, vous n'en avez pas marre ! Je dois en trouver encore 19 !

- Vous devez le faire, Miss Aria, répondit l'employé devant elle, si vous ne donnez pas les bons mots de passe, nous allons bloquer votre coffre...

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