Chapitre 5: le voyage

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Jeudi 15 Novembre,

Demain, c'est notre départ pour l'Afrique du Sud. C'est vrai que j'ai un peu peur de ce voyage, parce que premièrement, je n'ai pas envie de passer des journées dans un pays où je ne peux pas rentrer chez moi quand j'en ai marre de l'école, parce que là-bas, je n'ai pas de chez moi. Je devrai vivre avec des gens avec qui je n'ai pas du tout envie d'habiter ensemble (Yasmine et Noa). Je pense que j'aurai même préférée allez dans une famille d'accueille. Deuxièmement, je ne veux pas partir loin de mon pays, là où je ne connais personne, même si le but est de connaître les cultures des autres. Je ne supporterai pas de partir sans mon ordinateur qui pèse à peu près une tonne et qui contient tout mes dossiers personnels. Je supplierai mes parents pour qu'ils paient un plus sinon je ne viendrai pas. Et dernièrement, je n'aime pas du tout le fait de devoir travailler avec d'autres personnes, de passer ma journée avec eux. Déjà qu'à l'école je ne supporte pas les autres à cause de cette horrible histoire dont je ne veux absolument pas en parler. Bref tout ça pour vous dire que si jamais on me demande mon enthousiasme pour faire ce voyage, je dirai 0.

Noa et Yasmine essaient de me consoler mais rien que le fait de les voir venir ensemble vers moi me dégoûte et ça ne fait qu'empirer les choses. Je ne leur dis pas ça parce que je n'ai pas envie de paraître jalouse ou un truc du genre, mais c'est ce que je pense vraiment.

Noa essaie de me convaincre de vivre avec lui et les autres (y compris Yasmine) dans la maison loué par l'école, mais je supplie absolument mes parents pour éviter ça et aller dans une famille d'accueille là-bas.

Finalement ils ont accepté et l'école aussi pour que je ne vive pas avec les autres durant ce 1 mois de voyage d'étude.

Alors, résumons le tous : je vis dans une famille d'accueille n'habitant pas très loin de là où les autres habitent, j'ai eu droit à mon ordinateur et toute la bouffe que je voulais (au cas où ils ne mangeraient pas assez bien là-bas) et enfin, les autres me traitent d'insociable, de fille gâtée pourrie à ses parents mais je m'en fiche complètement en faite. Bon, valise faite, mental arrangé et voyage prêt.

Vendredi 16 Novembre,

Nous sommes tous à l'aéroport et nous n'attendons plus que Yasmine et Noa. Ils étaient tellement en retard que j'allais convaincre mes parents qu'il fallait qu'on rentre parce que de toute façon on allait rater l'avion à cause d'eux. Ils finirent par arriver et je ne pus m'empêcher de leur crier dessus : « Non, mais c'est bon là ?? On ne vous dérange pas ?? Je vous signale que c'est vous qu'on a attendu et même pas un merci de nous avoir attendu ?? Bande de cochon sans cervelle qui ne pense qu'à... ». On m'interrompit avant que je finisse ma phrase. Mes parents essayaient de me calmer et on dû m'emmener aux toilettes tellement j'étais rouge et très chaude ; lorsque je revins, tous étaient déjà dans la salle d'embarquement et on n'attendait plus que moi. Je fis un dernier au revoir à mes parents et je leur redemandai encore une fois s'il ne voulait pas que je reste mais ils dirent non avec le sourire aux lèvres. J'avais l'impression, qu'ils étaient même content que je parte parce que ça faisait tellement longtemps qu'ils en avaient assez de moi. Bref, je partis donc.

J'avoue que quand je fus dans l'avion, avec mon casque aux oreilles pour éviter le bruit des autres élèves, j'aimais bien le fait de pouvoir voir toute la ville sous moi et aussi les nuages juste à côté. Malgré les personnes qui gigotaient à côté, je ne fus pas troublé. Je m'endormis alors dans un profond sommeil. Je ne fus réveillé que quand le pilote annonça l'atterrissage. J'en profitais encore un peu pour regarder comment était cette ville où j'allais habiter vu d'en haut et j'avoue que je la trouvais assez belle (enfin de haut parce que je ne savais pas encore d'en bas).

Lorsqu'on sortit, il y avait une foule de personne, la plupart noirs, et ça ne m'étonnais pas et ne me dérangeais pas parce que moi aussi j'ai des origines malgaches. Je vis alors des gens blanc, avec une pancarte à la main où il y avait écrit dessus « Lycée de Californie ». Je trouvais ça bête de ramener cette pancarte, comme s'il ne savait pas que s'il y avait une troupe d'adolescent avec des valises, qui avaient à peu près l'âge des élèves avec qui on allait travailler, ce ne serait « peut-être » pas les élèves du lycée de Californie.

Avec ces gens blanc (surement les professeurs), il y avait d'autres adolescents de notre âge. Je supposai donc que s'étaient les élèves avec qui on allait passer notre séjour.

Je les observais tous en essayant de chercher la personne avec qui j'allais habiter là-bas. Je remarquai surtout un garçon, cheveux blonds, yeux verts, assez belle carrure. J'étais assez impressionné par cette beauté que je ne me rendis pas compte que l'on m'appelait. Lui aussi était en train de me regarder et j'étais plongée dans ses yeux. Je le vis alors s'approcher et mon cœur battait à mille à l'heure. Il me parla :

Bonjour ! Me fit-il avec son magnifique sourire et ses beaux yeux braqués sur moi.

Bon-Bonjour, lui fis-je à mon tour.

Que suis-je bête, j'avais l'air débile tellement je bégayais. Il regarda alors ma valise et dit :

Je peux la prendre si tu veux. Elle est peut-être lourde. Je la ramènerai dans le car des élèves.

Je repris alors mes esprits en repensant à sa phrase et je fis :

Euh...non merci. Enfin pas non merci pour que tu portes la valise mais non merci pour l'envoyer dans le car.

Il rigola et je rougis.

Tu veux que je la rapporte où alors ? Me répondit-il avec son petit sourire au coin.

Je ne vais pas habiter avec les autres, lui donnai-je comme réponse. Je vais dans une famille d'accueille qui porte le nom de Tragan. Est-ce que tu peux me dire qui s'est ?

Je pense qu'on devrait d'abord rejoindre les autres et on demandera là-bas parce que moi non plus je ne sais pas, me répondit-il en rigolant. Allez-suis moi !

J'étais tombée sous le charme de ce garçon. J'avais eu un coup de foudre. Mais je savais qu'il ne fallait pas que ça se passe comme ça dès le premier jour parce que ça allait finir en caca. Je décidai alors de ne pas le regarder dans les yeux, de ne pas trop lui parler mais je ne pus pas, parce que durant tout le trajet, il me fit rire avec ses blagues pourries. Durant 1h, on put se connaître et ça m'avais vraiment fait plaisir. Je sus aussi, que sa belle carrure venait du fait que s'était un rugbyman de son lycée. Il avait un an de plus que moi, s'était un très grand blagueur (j'avais vu ça oui), un surfeur, etc.... Quand je lui fis qu'il avait une belle carrure, il me répondit que j'étais bonne et il rigola tellement fort que tout le monde s'était retourné vers nous y compris Noa. Il commença à faire des chut mais mon nouvel ami et moi, on s'en foutait. On avait des délires exactement pareils.

On visita un peu la ville avant de nous ramener devant la villa louée. Je trouve l'Afrique du Sud très beau.

Lorsque les élèves de Californie et les élèves de L'Afrique du Sud durent se quitter, l'inconnu et moi nous nous sommes mis de côté. Il me fit :

C'est quoi ton nom au juste ? Il rigola.

Pourquoi tu rigoles ? Lui demandai-je.

Parce qu'on se connaît super bien maintenant, mais on a oublié l'essentiel, nos prénoms, me répondit-il.

Je rigolais à mon tour et je répondis.

Je m'appelle Noemy et toi ? Lui fis-je avec timidité.

Je suis Matthis, et je suis enchantée de te connaitre.

On retourna en direction des autres qui nous attendaient. Lorsqu'il devait partir, il me fit la bise avant de monter dans son car. Noa nous regarda très mal mais je m'en fichais complètement parce qu'il avait eu sa chance, il ne l'avait pas prise et maintenant qu'il la laisse aux autres qui la mérite.

Surtout qu'avec Matthis, ce n'est pas moi qui ai dû faire le premier pas. Tout avance très bien et il ne m'avait pas fallut 6 ans pour avoir un bisou. J'étais contente et je commençai à aimer l'Afrique du Sud. J'attendais juste de voir ce qui allait ensuite se dérouler.


California Girl ❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant