Chapitre 16 - CORA

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QUESTIONNEMENT

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QUESTIONNEMENT

- Un dernier magasin et on rentre !

Je soupirais, dépliais ma canne et me levais en m'appuyant sur le dossier du banc.

- Les garçons arrivent, heureusement qu'on a acheté les cadeaux de Jax avant, rigola Ivy.

- Ma' !

J'entendis un cri étouffé, et j'imaginais Aiden courir vers sa mère pour l'écraser en lui sautant dessus. Je pouffais, au risque de passer pour une folle puisque personne ne pouvais savoir à quoi je pensais. Pourtant, une main se glissa dans mon dos, et des lèvres humides se posèrent sur ma tempe.

- Tu veux rentrer ? Me proposa Jax.

Je secouais la tête et souriais. C'était rare que je passe de si bons moments, et aujourd'hui, je n'avais pas envie de rester enfermée.

- Ivy veut encore faire un magasin.

- Mais de quoi elle a encore besoin ? Râla-t-il. Tu es sûre que tu ne veux pas rentrer ? On pourrait s'arrêter pour manger boire quelque chose de chaud et manger une crêpe, c'est déjà l'heure du goûter.

- Tu me prends par les sentiments, Jax, c'est bas.

- Non c'est très haut, au contraire. Alors, on rentre ?

Je soupirais, mais acquiesçais. Une crêpe valait mieux qu'un magasin bondé, il n'y avait pas d'hésitation possible.

- Allons-y, soupirais-je.

J'entendis Jax expliquer à Ivy où nous allions, et bien qu'elle soit déçue, je sentais son sourire dans ses paroles.

- Avant que vous partiez, j'aimerai parler avec Cora, demanda-t-elle.

Je fronçais les sourcils, mais la laissais me traîner à l'écart. J'entendais les garçons parler un peu plus loin, et Aiden qui demandait à aller dans un magasin de jouets.

- Cora, je sais ce que tu ressens pour mon meilleur ami. Je le vois, je reconnais ton attitude avec lui, tes joues qui rougissent quand il te touche ou quand il te parle. Tu es amoureuse de lui, pas vrai ?

J'étais très surprise, tellement que ma bouche entrouverte ne put prononcer un mot. J'aurais dû lui dire, c'était ma seule amie, la seule présence féminine à mes côtés, elle aurait dû être la première au courant.

- C'est parce que tu t'en es rendue compte que tu étais aussi troublée ?

Ainsi, elle l'avait su avant moi. Je m'y attendais. J'avais tellement refoulé la vérité, que ça ne m'étonnait pas plus que ça. Néanmoins, j'étais gênée que cela se soit vu autant. Étais-je si transparente ?
Ne trouvant aucun mot symbolisant mes pensées, j'acquiesçais.

- C'est bien ce que je pensais...

Je sentais mes joues chauffer, et je baissais la tête.

- Pourquoi tu ne lui dis pas ?

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