Recueil de fanfictions ( Junjou Romantica et Sekaiichi Hatsukoi )

Le timide et le lapin

PDV Misaki :

Je me réveille avec une douleur au bassin. J'ouvre lentement les yeux et réalise que ma tête est posée sur un torse que je connais bien. J'écarquille alors les yeux en réalisant ce que j'ai fais la nuit dernière.

Oh...Mon...Dieu...

Pour la première fois, j'étais au dessus. J'étais...Le dominant ? Je me cache le visage de mes mains en essayant de faire le moins de mouvement pour ne pas le réveiller. Je n'arrive pas à y croire. D'où m'est venu le courage de lui demander ? Oh mon Dieu ! Surtout qu'il va sûrement en profiter pour me taquiner encore plus ! Mais qu'est-ce que j'ai fait ?!

-Misaki ?

Oh non...Il est déjà réveillé.

-O-ohayo Usagi-san !

-Ohayo. Pourquoi te cachais-tu le visage ?

Et merde...Il m'a vu ?

-Euh...p-pour rien !

-...

Il se redresse et m'observe quelques instants.

-Si tu le dis.

Il sort du lit et ramasse ses affaires pour aller se laver. Dieu merci il n'a rien à propos de la nuit dernière. Mais juste avant il se retourne vers moi et se penche sur mon oreille.

-Aufaite...Merci pour la nuit dernière, c'était fabuleux. J'espère que ça se reproduira.

Aïe...Ne jamais parler trop vite. Il se relève avec ce sourire pervers que je connais bien. Je me mets à rougir tel une tomate. Puis il part dans la salle de bain en riant.
Je prends quelques secondes à m'en remettre puis ramasse mon caleçon et descends faire le petit déjeuner. Je prends mon tablier et me mets au travail. Usagi-san descend quelques minutes plus tard et je sens soudain quelque chose de dur contre mes fesses.

-Ba-baka Usagi ! Tu ne vois pas que je cuisine !

-C'est de ta faute à traîner dans cette tenue provocatrice.

-M-mais non ! C'est juste que je ne retrouvais pas mes vêtements et...

-Peu importe. Tout ce qui compte c'est que tu es devant moi, en caleçon et que j'ai envie de toi.

-Tu as toujours envie de moi...

Je le sens sourire dans mon cou où il avait commencé à déposer de doux baisers.

-C'est vrai, parce que je t'aime Misaki...

-Comment peux-tu dire ça sans aucune gêne ?!

Il passe ses bras autour de ma taille et la "chose dur" revient se frotter au fin tissus de mon caleçon.

-Tu devrais vraiment arrêter de m'exciter constamment comme ça Misaki...Ce n'est pas bien pour ma santé mentale...

-C'est parce que tu n'es qu'un pervers...

Et là je ne sais comment mais je finis au sol, le dos plaqué au plancher froid. Je frisonne alors qu'Usagi passe une de ces jambes entre les miennes. Il me retient un poignet avec une main et l'autre se balade sur mon corps et vient se poser sur ma partie sensible.
Il fait bouger sa main de haut de bas sur le tissus qui commençait à se tendre. Un gémissement m'échappe alors qu'Usagi sourit en m'embrassant langoureusement. Il se relève légèrement, ses lèvres quittant les miennes à regrets. Il passe un doigt sur une partie plus basse de mon anatomie et refais le même mouvement encore et encore. Je retiens difficilement mes gémissements. Mes sensations se bousculent et je ne vois plus net. Mes yeux se perdent dans la couleur améthyste de ceux de mon amant. Soudain il stoppe tout mouvement et il me porta jusqu'à notre chambre.

-Tu ne travailles pas aujourd'hui Misaki. Laisse-moi profiter de toi..., souffla-t-elle en me déposant sur le matelas.

-Akihiko...

-Qu-quoi ? Demande-t-il surpris alors qu'il m'embrassait dans le cou.

Je réalise alors ce que je viens de dire et je me mets à rougir. Je l'ai appelé par son prénom à l'instant...

-Misaki, répète ce que tu as dis...

-Je...

Il me regarde droit dans les yeux et je peux voir son désir mais à cet instant, il me supplie presque de répéter.

-Je...A-Akihiko...

Il plonge sa tête dans mon cou en prenant dans ses bras.

-Misaki, je t'aime...Je t'aime...Je t'aime...

-B-baka !!

C'est bien son genre de se laisser emporter pour si peu. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me déballe des "Je t'aime" par dizaine.

-Je t'aime tellement Misaki...

Mon coeur bat à tout rompre. Ma respiration est saccadée. Est-ce qu'il entendrait les pressions brutales provenant de ma poitrine ? Oh mon Dieu, j'espère que non !

-Tu veux bien arrêter...Tu es embarrassant !

-Je suis désolé mais si peu venant de toi me rend si heureux que je perds le contrôle. Si tu savais comme je t'aime...Je ne pourrai pas vivre sans toi.

-Baka ! Tu le faisais très bien avant !

-Rien ne sera plus jamais comme avant Misaki.

Je le savais depuis la fois où je t'ai embrassé sous ce lampadaire et où j'ai pleuré dans tes bras. Tu es le seul, pour toujours...
Des larmes perlent à mes yeux tellement ce qu'il me dit me fait plaisir. Je passe mes bras derrière son cou et le serre délicatement dans mes bras. Il resserre à son tour son étreinte. Finalement il n'y aura pas de sexe. Juste un câlin réconfortant...

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C'était court mais j'espère que vous avez aimé ^^ ❤