Recueil de fanfictions ( Junjou Romantica et Sekaiichi Hatsukoi )

Vêtements trop grands.

Je rejoins ma chambre piteuse et remplie de libres entassés. Sur le lit, mon amant dort toujours. Il a une tête adorable, parfois j'aimerai vraiment le croquer. Je m'assieds à côté de lui et entreprends de lui caresser les cheveux. Il semble apaisé, innocent, ce qu'il est un peu dans un sens. Ses cheveux sont d'une douceur épatante ! Je ne me lasse pas de les caresser. Je fais un mouvement un peu brusque qui réveille, hélas, le prince endormi.

-Senpai ?

-Bonjour Ritsu, bien dormi?

Il rougit et se tourne sur le dos.

-Oui, j'ai encore un peu mal de la veille...

Hier soir...A été merveilleux. Nous l'avons refait, c'était la deuxième fois. Je ne m'étais jamais senti aussi bien qu'en lui. J'étais tellement excité que j'ai sûrement oublié d'y aller doucement avec lui...

-Excuse-moi, je ne t'ai pas trop fait mal ?

-Ne...Ne t'inquiète pas ! Je ne regrette rien ! C'était génial de le faire avec toi !

-Pourquoi me dis-tu cela ?

J'avoue que j'étais un peu surpris sur le moment. Et il faut qu'il était adorable. Et désirable, son corps fin est encore dévoilé au yeux du monde et cette vision me ravissait. D'autant plus que j'étais le seul à la voir.

-C'est que, pendant un instant, j'ai cru voir de la tristesse dans tes yeux... Je ne veux pas sue tu t'en veuilles...Je...Je voudrais que tu souris !

Ses yeux remplis d'étoiles et d'espoir est sûrement l'une des plus choses qui me sera donné de voir.

-Je ne regrette rien Ritsu, absolument rien.

Il lâche un petit rire nerveux en détournant les yeux. Puis sin regard sur moi alors qu'il commence à parler, mais je vais vite l'interrompre :

-Haha...Tant mieux al...

-Je veux t'embrasser.

-Je, euh...

-Ouvres la bouche, Ritsu.

Je ne sais pas si c'est parce qu'il obéit ou qu'il le fait inconsciemment, mais ses lèvres s'entrouvent et j'en profite pour m'emparer de sa bouche, La mienne. Il n'a que moi qui ai le droit de lui faire ça...

***

-Senpai ? Où sont mes vêtements ?

-Oh, excuse-moi ! Je les ai mis à laver !

-Quoi ?! Mais je ne vais tout de même pas rester nu toute la journée !

Le désespoir est perceptible dans sa voix. Je rentre dans la chambre, il se couvre avec la couette et ses yeux sont embués. J'avais oublié un instant qu'il était si sensible... Je m'approche et lui embrasse le front.

-Tu n'as qu'à prendre des miens.

-Q-quoi ?!

-Tiens.

Je lui sors un t-shirt propre et un short qui est trop petit pour moi à présent.

-Ça devrait faire l'affaire. Change-toi donc.

-Kya! Sors je ne veux pas que tu me vois !

-Ritsu, je t'ai déjà vu. Je te connais mieux que toi-même.

-Mais...

-Fais, Ritsu.

-...D'accord...

Il lâche la couette et la remet dans le lit. Il est vraiment beau. Sa peau est d'une pâleur exquise, et j'aimerai bien la marquer de mon passage...Son pénis n'est pas énorme, mais pas petit non plus. Une taille moyenne je dirais. Il passe le short sur ses jambes fines mais tire la grimace.

-Qu'y a-t-il ? demandé-je amusé.

-C'est déplaisant sans sous-vêtement...

-Tu en veux un ? Je ne sais pas s'il sera à ta taille.

-Peu...Peu importe ! Ca sera toujours mieux...

-Si tu veux.

Je hausse les épaules et lui donne ce qu'il quémande rapidement. Avant de repartir m'appuyer sur la porte, je lui donne une claque sur les fesses. Elles rebondissent comme je les aime. Il rougit intensément.

-S-senpai !

-Tu pourrais me faire pareil, tu sais ? susurré-je.

-Je...Non, impossible !

Évidemment... Il enfile le caleçon et remet le short. Le tissus du t-shirt glisse sur la peau de son torse. Évidemment, il est trop grand. On dirait même qu'il ne porte rien en dessous. Le voir habillé de mes vêtements m'excite plus que ce que j'aurai imaginer. Je m'approche à pas de loups. Ritsu me fixe avec incompréhension. Je le serre dans mes bras, plongeant mon nez dans le creu de son cou.

-Je t'aime, chuchoté-je.

-Quoi ? Je n'ai pas entendu senpai...

-Chut, et si nous restions au lit aujourd'hui ?

***

Cela faisait deux ans que Ritsu avait enfin céder, et que nous sortions ensemble. Je lisais tranquillement un livre sur notre canapé, alors qu'il se lavait.
Oui, NOTRE canapé. Nous habitons enfin ensemble depuis un an maintenant. Je n'ai jamais été aussi heureux de toute ma vie, je pense. J'entends en ce moment même mon amant chanter sous la douche. Il ne chante pas si mal que ça, comparé à moi. Selon lui, quand je chante, ma voix est comparable à celle d'un oiseau qui essaye de chanter alors qu'il vient de se faire écraser. Ne parlons pas de la joyeuse vision qui vous vient en tête, mais plutôt du jours exact où nous sommes. "Le jour officiel". Voilà deux ans EXACTEMENT que nous sommes ensemble. Nous ne faisons rien de particulier. Seulement on prenait tous les deyx congé en même temps pour passer la journée ensemble. Rester à la maison nous semblait bien à tous les deux. On fera mieux l'année prochaine ! L'eau s'arrête soudain. Il sort quelques minutes après. Avec mon pull.

-Dis donc, il tient chaud mon sweatshirt ?

-Tout à fait ! J'avais oublié un maillot, et il faisait un peu frisquet. Ton sweat traînait là, j'en ai profité !

-Tu m'aimes tellement que tu me voles mes fringues...

-Ne dis pas n'importe quoi, grogne-t-il en rougissant.

Je l'observe quelques minutes.

-Mes vêtements sont encore trop grands pour toi à ce que je vois.

-Comment ça "encore" ? De quoi tu parles ?

-Oh rien, rien...

-Va te faire soigner...

Je souris et prends discrètement une photo pour ne plus jamais perdre cette vision.