Pour l'amour de Caïd

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CAID

Plus jamais je ne verrai

Ta crinière noire voler au vent.

Plus jamais tu ne me feras rire en ballade.

Ce plus jamais, j'aurai aimé

Ne jamais l'utiliser pour toi.

Toi mon adorable cheval,

Que tout le monde aimait.

Oh oui, mon cheval adoré,

Tu vogues sur la voile

D'un nuage que j'accrocherai

Jour après jour à mon cœur déchiré.

Seule, je marche sur le chemin

Où nous passions en trottant.

Seule, je cueille avec ma main

La feuille que tu croquais hardiment.

Pour toujours tu suivras ma vie

Au rythme de mon cœur qui tonne.

Mon poème s'allonge tristement

Pour accompagner ta fuite vers le néant.

La muse rime mon désespoir

Où tu te perds dans le noir.

Souvent, mes larmes coulent

En regardant les photos de toi.

Je te laisse, mais avant rappelle-toi

Que même si tu es parti à jamais

Je pense à toi tout le temps...






Prologue

Je t'ai aimé de suite, ce fut comme un espèce de coup de foudre.

Moi qui rêvais d'un petit cheval câlin, j'ai eu la chance de tomber sur toi.

J'ai senti cet amour se transformer en véritable passion.

Je t'aimais quand tes yeux cerclés de roux me regardaient mi-mûtins, mi-câlins,

Je t'aimais quand tes naseaux frémissaient, que tes oreilles pointaient en avant,

Lorsque je t'appelais doucement.

Je t'aimais, lorsque je goûtais ta chaleur, la tête posée contre ton flanc.

Je t'aimais pour tes grands coups de tête affectueux qui m'envoyaient bouler à deux mètres.

Je t'aimais pour tes hennissements qui m'accueillaient dès mon arrivée près de toi.

Je t'aimais quand tu mangeais les granulés que je te donnais, et qu'entre deux bouchées,

Tu tournais la tête vers moi, les yeux mi-clos l'air de dire « c'est si bon » !

Je t'aimais pour ta façon de demander un sucre en grattant de la patte

Pour l'amour de CaïdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant