Cinquième jour

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Luce se réveilla, fatiguée. Elle n'avait presque pas dormi de la nuit. Elle avait maintes et maintes fois essayé de s'échapper, mais sans succès. Elle déjeuna sans un mot, fâchée contre ses parents. Son père l'avait bien senti. Elle partit son dos à dos à la main. Dans la rue, elle se sentait suivie. Une ombre familière planait au dessus d'elle. C'était don père. Elle ne dit rien. Elle s'arrêta. Il compris. Il ouvre la bouche pour dire un mot.

"Je...
-Qu'est ce que tu veux? Dit-elle sèchement.
- Être sûr que tu ne va pas la voir.
-..."

Elle poursuivit son chemin. Elle atteigna l'école. Elle resta dans la cours. Son père, satisfait sans alla. Elle couru aussitôt vers ce couloir, qu'elle aimait tant traverser. Elle tomba sur le savant.

"Luce? Mais ton père...
- M'en fiche! Coupa Luce, elle a besoin de moi, et je lui ai promis ! "

Elle lui lançait un regard insistant plein de larmes. Il fini par lui dire.

"Très bien. Vas y.
-...merci, merci beaucoup. "

elle entra dans la chambre noire. La fillette l'attendait. Luce lui dit:

"Excuse moi pour le retard, j'ai dût entrer de force... mais... tu... tu pleure?"

Effectivement, la fillette pleurait.

"-oui... je suis désolée que tu ai dû désobéir à ton père pour me voir...

-co-comment tu sais ça?

- Je ne suis pas sourde... et la porte blindée n'est pas insonorisée..."

Luce la regardait intriguée. Où a t-elle appris tout ce vocabulaire? Elle fût tout de même très fière d'elle.

"-en tout cas, tu as fait beaucoup de progrès depuis la première fois, déclara t-elle le sourire au lèvre, je suis impressionnée tu apprends très vite!

-Je t'en doit beaucoup Luce. Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé comme quelqu'un de normal...

- Mais enfin, tu es normale!

-..."

Elle lui répondais silencieusement, comme quelqu'un qui avait un doute. Luce décida d'enlever tout malaise et déclara:

"Maintenant, il faut que tu écrives!

- Quoi?

- écrire! pour écrire des histoires, dessiner les lettres par exemple!

-... D'accord!"

Luce lui apprit l'alphabet, les mots simple, les mots complexe, l'orthographe et la grammaire, les exceptions de règle et syntaxe. La petite fille était très appliquée.

Pendant ce temps, Luce jetait un coup d'œil à la chambre. ça sentait le renfermé, une fenêtre avait était cassée. on voyait un faisceau lumineux qui fendait la couleur verdâtre de la chambre. Cette pièce lui provoquait à chaque fois quelques frissons qui lui remontait dans le dos. de plus en plus de rouge recouvrait le sol. Sûrement, la lumière du jour qui provoquait cette illusion d'optique. Les jouets semblaient pleurer, et les murs s'assombrir, le plafond avait l'air de se fissurer et l'air étouffant. Luce se sentait prise au piège. la sensation de stress se fit sentir, son coeur angoissait, une gouttes de sueur fissura son front, elle avait très chaud, sa respiration devint plus forte, quand...

La fillette posa sa main sur son épaule.

"tu es sûre que ça va?

-... ou-oui ne t'inquiète pas.

-...hmm..."

un bruit sourd frappa la porte.

"LUCE! JE T'AI INTERDIS DE VENIR, SORT TOUT DE SUITE DE LA!!!

- oh non! c'est mon pere... je suis désolée... je...

- Vas-y Luce.

-Quoi mais?

- Vas-y Luce, tu devrais écouter ton père...

-Mais...

-LUCE ÉCARTE TOI DE CE MONSTRE!

-Luce...  J'ai fais des choses... Vas t'en... s'il te plait... écoute ton père, c'est pour ton bien..."

Des savants entrent, méfiants de la fillette, pour aller chercher Luce.

"-Non! je reviendrais te voir c'est promis! Tu m'entends? Je reviendrai te voir!"

Ils sortent. La fillette se retrouve seule. Elle pleure. Ses larmes ne cessent de couler. Pourtant, elle souri. Elle chuchote. Entre chaque respiration, on peut entendre un "Merci"

Le père de Luce est furieux. Il tire sa fille par le bras. Après avoir hurlé sur le scientifique, se fût le tour de Luce.

"-Mais tu es malade ou quoi? Cette fille est dangereuse! Ce savant a beau dire qu'elle ne te ferais pas de mal, car je ne sais quoi, mais tu es ma fille! tu ne peux pas te mettre en danger comme ça tu m'entends? Je t'interdis de quitter ta chambre jusqu'à nouvel ordre, tu m'entends? Cette fille a tué des gens, elle a tué ses parents, tu m'entends?

TU M'ENTENDS?

Luce pleure et ne cesse de pleurer. Pourquoi? Elle ne comprends pas. Pourquoi est-ce qu'elle ne lui a rien fait si elle est si dangereuse? Pourquoi a-t-elle tué tous ces gens? Elle pleure et elle n'a pas faim. Elle pleure et et ne trouvera pas le sommeil. Malgré cela, elle l'aime encore, et ne veux pas y croire. Les heures passent. Il est minuit moins vingt. La porte s'ouvre, ses parents entrent, une lettre à la main.

MollyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant