Elles courent d'elles mêmes sur mon frêle visage.
Elles courent d'elles mêmes dans le froid.
Elles se fraient un chemin en passant par l'ultime barrière pour se montrer seulement la nuit quand je suis seule.
Elles courent principalement quand la même mélodie joue en boucle dans mon esprit.
Elles courent quand je suis faible.
Elles courent car je suis faible.
Elles courent encore et encore quand je ne fais que penser à son visage, à sa voix.
Un noeud dans ma gorge. Voilà ce que j'ai quand je l'entends.
La perle salée dévale ma joue tandis que ma main se plaque sur les lèvres pincées en une fine ligne pour que mes sanglots soient muets.
C'est un appel.
Un appel silencieux.
