Mes inspirations étaient de plus en plus irrégulières, je pouvais sentir mon sang bouillonner dans mes veines ainsi qu'une boule de formant au creux de mon ventre. J'avais peur. J'étais terrifiée. Mes mains tremblaient comme elles n'avaient jamais trembler auparavant et mes yeux voyaient trouble.
Pourquoi étais Je dans cet état? Un garçon évidemment... Enfin non pas exactement, la peur de relever un défi et d'aller parler en face à face avec ce garçon de ce que je ressentais pour lui. Cette scène. Mon dieu cette scène j'ai pu me l'imaginer d'une centaine de manières toutes différentes les unes des autres.
Je cramponnais l'une de mes mains à la bretelle de mon sac tombant dans le bas de mon dos. Puis je vis la porte des vestiaires s'ouvrir, oui nous sortions d'un cours de sport un vendredi soir et c'était une occasion en or pour moi de lui parler.
Je pris une grande inspiration puis l'appela.
-Adrien?
Je paressais confiante dans ma voix mais tout mon être me criait de faire marche arrière.
Il me répondit sans pour autant se tourner.
-Ouais?
J'expirais puis repris contenance du mieux que j'eu pu le faire.
-Tu peux venir s'il te plaît faut que je te parle deux secondes.
Je brûlais intérieurement, il rangea son portable puis s'avança vers moi en m'emmenant dans un endroit un peu éloigné, il n'y avait plus rien autour de nous, il savait j'en étais sure mais je préférais quand même lui dire de vive voix. Il me regarda de ses beaux yeux bleus, je pris peur et me perdit dans mes mots puis respira un bon coup.
-Jai des sentiments pour toi, bye.
Après avoir pratiquement crier cette phrase qui donnait comme une délivrance mes yeux regardèrent le sol puis je tourna les talons et parti en direction de la sortie du lycée. Je ne l'avais pas laisser répondre. Je ne voulais pas entendre sa réponse car je savais qu'elle n'aurait pas coordonné avec mes pensées.
Je ne voulais plus y penser je ne voulais que respirer.
En marchant du plus vite que j'ai pu quelques larmes virent dévaler mes joues en silence.
Je l'avais fais. Je lui avais dis ce que je ressentais et j'étais partis. Je n'avais pas désirer rester pour écouter ce qu'il aurait pu me dire. Je suis décidément stupide. Je suis stupide d'aimer quelqu'un à en crever.
