"Si c'est la vérité, alors, je suppose que je ne pourrais pas aller au Paradis."
"Si c'est ce que tu veux, je peux t'y emmener tout de suite." Mon journal écris ces mots sans que je ne demande rien, pétrifiée, mais gardant mon stylo à ma main droite j'écris de nouveau ;
" Il fait noir. Je ne peux plus rien voir."
"Tu n'as rien à craindre. Je suis là." Je me sent sourire, nerveuse mais intriguée à la fois par ce journal qui écrit des mots qui semble flou...
J'ai réalisé que j'étais remplis de mensonges, je veux un jour reposer en paix
Même si ce n'est que moi, je veux devenir un ange. Je penses ces mots sans avoir le courage de les écrire...
A la place je griffonne d'autres mots qui me passent par l'esprit
"Journal, peux-tu me voir ?"
" Tu as peur ? ...Tu trembles!" Je lis ces mots et lâche mon stylo, reculant de mon bureau, mais les mots continuent d'affluer sur les pages roses bonbons;
"Utilise la douleur physique et les théories pour libérer ton âme et te sauver, fais sortir tes démons intérieurs! Et lorsque tes ailes auront poussés, je te laisserai embrasser tes rêves!
M'emparant du stylo, et comme si je devenais folle j'écris, je n'est plus peur, je veux juste me débarrasser de mon démon;
"Tu en es vraiment sûre?
"Oui." Lis-je.
"Mon papa est toujours de mauvaise humeur et ma maman ne rentre pas du travail"
"C'est vraiment malheureux... Continue et dis-moi tout" Et comme si j'étais désormais envoûtée je ne m'arrête plus;
" Mes camarades de classe m'appellent par des noms bizarres. Lorsque je ne peux pas dormir, je me questionne sans cesse sur le sens de mon existence dans ce monde. Dans ma tête et dans le noir complet j'ai trouver une seule réponse, je veux seulement être utile à quelqu'un, n'importe qui... Mon corps et couvert de blessures, ça me fait horriblement mal, cher journal, comment peux-tu me voir?! Pourquoi je ressens du soulagement en me voyant perdre la tête? Mon corps part en lambeaux, mais mon esprit est entièrement satisfait, comme envoûtée par le démon"
" Je vais apaiser ton karma" Je lis ces mots et me sens soudain paisible.
Et dans une lumière blanche éblouissante, le démon ce mit à sourire.
"Adieu, à toi jeune fille..."
