One girl. One man. One love.

I hate you I love you

Sentiments usés. Mais tu me manques tu sais.
Un jour quelqu'un m'a dit "à force de trop tirer sur la corde elle finit par lâcher". C'est exactement ce qu'il s'est passé. A force d'éprouver trop de sentiments je n'éprouve maintenant plus rien. Nada. Wallouh. A trop t'aimer, à te donner corps et âme je me suis détruite. Et maintenant, je ne suis plus rien sans toi. Tu me manques à un point inimaginable, à un point où personne ne m'a jamais manquée ainsi. C'est fou. Irréaliste. Un peu comme nous quoi. Ne nous éloignons pas trop. Tu me manques mais tu le sais déjà. Je te l'ai dit un nombre incalculable de fois. A toutes les heures de la journée, avec tous les sentiments possibles, par n'importe quel temps. Mais rien ne t'atteint j'ai l'impression. Pourtant nombre de fois où j'ai fondu en larmes.

Je veux sentir tes lèvres sur les miennes.
Ne plus sentir tes lèvres s'écraser sur les miennes, je crois que c'est une des choses qui me manque le plus. Ne plus te toucher, n'avoir plus aucun contact physique ou même par sms bon dieu que ça me manques. Je veux me rappeler le goût de tes lèvres sur les miennes, l'odeur enivrant de ton parfum que j'aimais tant. Je veux me rappeler de tes mains qui descendent se poser sur mes hanches aussi normalement que deux et deux font quatre. Je veux que ça soit de nouveau aussi naturel. Mais pour ça faudrait déjà que tu daignes me répondre, ou même me donner un signe de vie. Ce qui n'est plus vraiment le cas depuis que tu es parti sans donner une explication. Il y déjà trois mois de ça.

J'ai peur de t'avouer que j'ai mal à chaque fois que je te vois.
Si je te le dis tu vas encore me prendre pour une folle. Encore me dire que nous deux c'est fini. Encore me dire qu'il faut que je tourne la page que j'arrête de te suivre. Alors oui j'arrive pas à accepter ces choses-là, mais te suivre tu te plantes complètement. Crois-pas ça me fais plaisir de te revoir aussi souvent alors qu'on est plus ensemble. Ça me fait bien plus mal qu'autre chose. C'est pas ma faute si mes amis sont devenus les tiens et inversement. En même temps en plus de deux ans de relations ça aurait été bizarre que ça ne se passe pas ainsi. Mais au final, j'aurais peut-être préféré. Parce que les voir, ça veut dire te voir, et ça veut aussi dire remuer le couteau dans la plaie encore et encore. Comment voulez-vous que je tourne la page, que je referme ma plaie si je le vois sans cesse ?

Je réalise comme j'ai besoin de toi.
Depuis que je t'ai rencontré j'ai eu besoin de toi. Tu m'as tellement apportée. Tu étais là quand ça n'allait pas et je te remercie pour ça. Quand j'étais malade tu prenais un jour de congé, quand j'étais pas bien moralement tu prenais un jour de congé. Tu faisais tout pour me rendre heureuse. Maintenant que tu n'es plus là, je réalise combien j'avais besoin de toi, je réalise combien tu comptais pour moi. Je réalise combien je t'aimais et combien je t'aime encore. Et combien c'est dur sans toi à mes côtés. J'aimerais tellement que tu sois là encore pour me conseiller pour mes tenues, pour mes chorées, pour tout en fin de compte. J'aimerais juste que tu sois là tout simplement.

Je t'aime, je te hais, mais je déteste t'aimer.
Personne ne t'aime plus que je t'aime. Mais personne ne te hais plus que je te hais. Je te hais pour ce que tu me fais souffrir depuis ces trois putains longs mois. En fait ce qui me tue, c'est pas que tu sois parti. Pas exactement. C'est le fait que tu sois parti sans m'expliquer pourquoi tu partais. Tu n'as même pas eu assez de respect pour moi pour m'expliquer. Tu m'aimais plus ? J'aurais pu comprendre, au bout de deux ans tu t'étais lassé. Tu avais rencontré une autre fille ? Ça aurait fait mal mais j'aurais compris. Mais non, tu n'as rien dit, et encore aujourd'hui d'ailleurs, et tu es parti comme un voleur. Tu me dégoutes. Mais malgré tout ça mon amour pour toi est encore et toujours présent. Je te hais pour ça aussi. Pour m'empêcher de tourner la page, de passer à autre chose. Et de peut-être même de rencontrer l'amour de ma vie. Oups. Non ça c'est déjà fait parce que l'amour de ma vie c'était toi. Tu le savais je te l'ai suffisamment répété pour que ça s'imprime dans ta petite tête. Je t'aimerai pendant un long moment, mais je te haïrai toute ma vie. Et tu sais très bien que je le ferai. Je transformerai mon amour pour toi en haine. Et dieu sait que mon amour pour toi était, est grand.