Les corbeaux picorent les insectes dans les champs.
La porte claque ; les souffles se retiennent et les larmes tarissent sur les joues creusées.
Les choeurs résonnent dans leur litanie dramatique, les mains se serrent sur les genoux serrés ; le cercueil avance.
Implacable dans le silence religieux de l'église ; les pleurs d'une vieille femme sont étouffés par ses doigts frippés.
Le prêtre prie,
le prêtre récite,
le prêtre se tait.
La famille prie,
la famille récite,
la famille pleure.
Et le mort ne respire plus.
Des cloches sonnent quand le soleil se couche sur la petite ville. Puis, des gens se pressent hors du lieu Saint du Seigneur.
« il ne faut pas déranger son repos éternel. » disent-ils.
Et ils disparaissent en oubliant.
Mais quelque part entre les bancs de bois usé est encore assis un homme.
Il est celui qui n'oublie pas.
