À leurs yeux je ne suis que l'inconnue. [MINI PAUSE]

Partie 14.

Ma vie passait tranquillement, entre ma mère, le travail et la chimiothérapie j'arrivais à trouver un certain équilibre. Mais j'avais un manque, dans mon coeur j'avais ce trou, ce trou qui faisait qu'à chaque fois que j'avais u moment de répit où mes pensées de confrontaient à mon coeur je n'avais qu'une envie c'était de pleurer.

Mon père...

Car, oui mon père me manquait. Et je sais que ce manque, ma mère le ressentait. Lui qui a toujours été là pour nous, qui nous faisait rire autrefois, à disparu. Et, je veux le retrouver, je ne sais pas si je vivrais encore longtemps et si je dois mourir je veux l'avoir à mes cotés.

J'entrepris des recherches, mais n'ayant pas beaucoup de contacts, celles-ci n'étaient pas fructueuses. Je trouva une solution, qui me réjouissais pas vraiment mais je n'avais pas d'autre choix cette solution s'appelle Emir.

N'ayant pas son numéro j'appelai Rania.

Rania- Allô grosse patate ?

- Et ! Je te permet pas je suis une taille fine moi -rire- ça va ?

Rania - Tranquille et toi ?

- Bien merci. Dis moi j'ai un service à te demander.

Rania - Avec plaisir, dis-moi.

- T'auras pas le numéro de Emir comme par hasard ?

Rania - ...

- Rania ?

Rania - Oui, je suis là...Euh bah si tu veux oui .

- Merci t'assure. Tu me l'envoi par message ?

Rania - Oui, bon je dois te laisser.

Quelques minutes plus tard, Rania me l'envoya. Je ne perdis pas une seconde pour l'appeler.

Et c'est au bout de la 3ème sonnerie que Monsieur daigna à répondre.

Emir - Ouais ?

Mon cœur s'est mis a battre de façon désordonner, et j'arrivais pas à parler.

- Euh salut...

Emir - C'est qui ?

Alors que lui parle fermement.

- C'est la femme que tu à ramener à l'hôpital.

Je n'allais quand même pas lui dévoiler mon prénom. Il n'est pas censé le connaître.

Emir - Ah Bahia !

Raté.

- Euh ouais, j'espère que je ne te dérange pas..

Emir - Va droit au but.

- Bon enfaîte comme je sais que tu as beaucoup de contacts, j'aurai aimer que tu m'aide à retrouver mon père...Mais si tu ne peux pas c'est p..

Emir - Arrête de parler, j'accepte de t'aider. Mais faut savoir que ça ne sera pas gratuit.

Bon j'espère qu'il vas pas exagérer sur la somme, j'ai pas la paye à Rothschild non plus.

- Euh...Ça sera combien ?

Emir - Combien ? -rire- C'est pas de l'argent que je te demande. Je ne peux pas parler de ça au téléphone. J'arrive devant chez toi.

- Non, tu vas faire qu-

Et sans que j'eu le temps de refuser il raccroche, sympa.

Mais pourquoi il peut pas parler de ça ? Il est sur écoute ? Non je crois pas. Et qu'est-ce qu'il veut en échange ? En réalité j'ai peur de ce qu'il va me dire, mais bon dans tout les cas j'accepterai.

Je veux retrouver mon père.

15 minutes plus tard, il m'envoya un message en me disant de sortir.

Ayant la flemme de m'habiller pour sortir, je gardai mon pyjama et autant vous dire que j'avais une dégaine pitoyable.

Il devrait être dans les alentours de 16h, et à cette heure ci, tout le quartier est dehors. Je vis certaines personnes me dévisager à cause de mon pyjama Winnie l'ourson, mais à vrai dire dans cette cité je suis considérée comme folle donc je m'en fou.

Je vis Emir, non loin de mon bâtiment, adossé cotre sa voiture. Quand il me vit, il ne pu s'empêcher de rire, mais pas un rire vite fait non non, un fou rire, il riait tellement qu'il s'est plié sur lui même ne pouvant plus respirer.

Emir - Alors là, j'ai plus les mots.

- Bonjour Emir, tu vas bien ? Moi oui merci de demander.

Emir - Je vais bien aussi, monte dans la voiture, on va se poser dans un endroit calme.

Quelques minutes plus tard, nous arrivâmes au parking de Leclerc. C'est ça son endroit calme ?!

Je ne perdis pas le temps pour rentrer dans le vif du sujet.

- Alors, je dois faire quoi en échange de ton aide ?

Emir - ........