Partie 20.

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  Je m'en dors, et au milieu de la nuit je fais un horrible cauchemar, je me réveille en trombe... Je n'arrivais plus à respirer et en plus ma vision est troublé, j'avais un mal de tête monstre, je me balance d'avant en arrière en essayant de trouver un équilibre mais rien à faire je me sens encore plus mal puis je tombe et ne ressens plus rien.



[...] J'ouvre mes yeux difficilement, un mal de crâne fais directement surface, j'eu une vague sensation de déjà vu du jour où j'étais avec Emir. J'appuies sur le bouton pour qu'une infirmière vienne.

Alors c'est donc à ça que va ressembler mon quotidien à présent ? Mes journées vont se résumer à des évanouissement et des allers-retours à l'hôpital. Il va falloir s'y faire dans ce cas.


L'infirmière - Bonjour mademoiselle Methougui, vous êtes à l'hôpital votre medecin traitant est en chemin je viens juste de le biper, il va tout vous expliquer, vous voyez ce petit bouton vert ? C'est le bouton qui est relié à la machine qui diffuse de la morphine dans votre sang vous avez chuter une belle chute, rien de bien grave mais vous être pleine d'hématome ma pauvre chérie, donc si vous souffrez de douleurs intenses il ne vous suffit que d'appuyer sur ce petit bouton.

Je reste bouche béé devant sa manière de parler je dois avoué que c'est rassurantes très agréable. Elle s'en va toujours en gardant le sourire puis le médecin qui me prend en charge d'habitude vient me voir.

Mr.Calahan - Mademoiselle Methougui, ce que je vais vous annoncer est très dur pour certains, mais vous devez y faire face. Vous êtes ici car vous avez fais un malaise vous avez fais une petite hémorragie ce qui est normal vu votre maladie votre mère a essayé de nous prévenir toute la nuit, heureusement que votre voisine a entendu du bruit.

- MAMAN, où est ce qu'elle est ?? Je dois aller la voir !

Connaissant ma mère elle doit se sentir coupable et triste je dois la rassurer !

Mr.Calahan - Non non vous ne pouvez pas vous levez, elle va très bien notre personnelle s'est occupé de la rassurer et elle est chez vous en ce moment.

- D'accord...La chimio m'affaiblie vraiment alors ? C'est pour ça que je me sens tellement fatigué ?

Mr.Calahan - Certes la chimiothérapie intensive vous affaiblie vraiment mais ce n'est pas la cause de vos évanouissements à répétition ni de vos saignements, en arrivant ici la toute première fois vous aviez 13% de cellules leucémiques ce qui est un signe de début de leucémie, on vous a traité dés l'apparition des symptômes mais ce n'est pas suffisant car les testes d'hier à votre arrivée ont révélé un taux de cellules leucémiques de 54%. Ce n'est pas énorme en 6 mois mais c'est assez pour vous faire hospitalisé.

Comme ci avoir cette maladie sur le dos tous les jours ne suffisaient pas maintenant je dois rester dans un hopital cloîtrée entre quatre mur, avec des gens qui ne sont ici que parce qu'ils sont obligés. Je ne veux pas de cette vie la moi.

Mr.Calahan - Vous êtes forte Bahia, vous allez vous battre et je me battrai pour vous. Ne pleurez pas je vous en prie.

J'étais effectivement une fois de plus effondrée devant lui, le désespoir se ressentait dans l'air. Je ne sais pas si j'ai encore la force de me battre. Je ne le fais que pour ma mère à présent. Tou est devenue noir dans ma vie plus rien ne rime, la dernière fois où je me suis sentie heureuse ? Je m'en souviens même pas, mon cœur se serre dans ma poitrine j'ai juste une envie de m'évader.

- Je dois rester ici combien de temps ? Dis-je la voix cassante.

Me.Calahan - Aussi longtemps qu'il vous faudra pour guérir.

- Vous dites ça alors que vous n'êtes même pas sûr que je serais parmi vous demain.

Il me regarde avec un air triste et il me dit de me reposer un peu avant de sortir de ma chambre, je suis d'habitude très optimiste mais la ! J'en peux plus, j'implore dieu de m'aider et de me sortir de la, je ne veux même pas imaginer le moment où je serais plus la, qui s'occupera de ma mère ? Je me dois de rester en vie juste pour elle.

J'allais dormir un peu pour oublier tout ça quand j'entends des vibrations, je cherche mon téléphone sur la table de chevet. Je le trouve, je trouve et lis le nom affiché dessus.

Emir .... Ah Emir si tu savais, si tu savais comment j'ai besoin de toi, que tu me rassure et que tu me fasse rire. Je ne veux pas mourir.

{ Une partie à 6h du mat aha j'ai pas dormi de la nuit.
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À leurs yeux je ne suis que l'inconnue. [MINI PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant