Partie 17.

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  Il tourna sa tête droit devant lui. 

Emir - Bahia.. Je t'ai enfin retrouvée. 

Il m'a retrouvée ? Comment ça ?

Je tourna ma tête en sa direction et l'interrogea du regard. 

 - J'ai pas compris là. Tu peux m'expliquer ? 

Emir - Lorsque tu a été enlevé, je faisais aussi parti de ces enfants kidnappés. C'est vrai que tu été petite, tu n'avais que 5 ans. Mais moi, je me souviens très bien de toi. Puis tu n'a pas tellement changé. 


Si on m'aurait dis que ça serait sur un parking de supermarchéque j'allais avoir ce genre de révélation ...

Mais à vrai dire, j'y comprend vraiment plus rien moi. Certes il y avait des enfants avec moi, mais c'est impossible que je puisse en recroiser un. J'ai déménagé à l'autre bout de la France.


 Emir - C'est le destin Bahia, je sais que tu ne réalise pas. Ça peut paraître fou mais qui connaît ton histoire ? Tu sais comment je me rappelle de toi ? Ton visage, tu as toujours ton visage d'enfant. 


 Je ne savais pas quoi dire, et puis le destin ? Moi je n'y crois pas tant que ça, pour moi tout se passe pour une raison pas par hasard.

  

  - Je n'ai jamais su pourquoi ces personnes nous avaient enlevés mes parents me gardaient à l'écart de ça .. Tu peux m'expliquer ? 

Après mes mots, je le vis me regarder droit dans les yeux, il laissa un instant avant de prendre la parole. 

Emir - Ces hommes enlevaient que des enfants, peut être pour le trafic d'organes ou trafic d'être humain franchement je ne sais pas. Mais les malfaiteurs courent toujours...Je suppose que tu le sais ça.


 Woaw. Je suis choqué. Je n'ai jamais vraiment pensé comme ça, et dire que c'est des êtres humains qui font ça m'inquiète vraiment.

 

  - Tu es le seul qui s'est enfui ?

Emir - Non, il y avait d'autres enfants qui ont pu s'enfuir. 

Depuis ce fameux jour, avec Emir nous nous voyons souvent. J'ai appris à lui faire confiance, appris à le connaître et je m'étais vraiment trompé sur lui.  Nous avions tissé une amitié. 

Non je ne suis pas tombé amoureuse de lui, Non nous nous sommes pas rapproché de façon ambiguë.

  Je ne lui avait pas parler de mon cancer. À quoi bon ? C'est moi qui l'ai, c'est moi qui doit le battre tout seul. 

D'ailleurs de ce côté là, les séances de chimiothérapie se suivaient. Et je commençais à perdre mes cheveux de façon importante. J'optai donc d'avoir toujours quelques choses sur ma tête, et la plupart du temps je mettais un foulard en turban ou je le mettais sur ma tête en mettant chaque coté libre du tissu sur l'épaule opposée sans pour autant serré le tout. 

 Ces séances m'affaiblissais énormément, j'étais tout le temps fatigué mais si il faut tout cela pour le vaincre, alors j'assumerai sans me plaindre. 

Quant à Rania elle était devenu beaucoup distante depuis qu'elle sait que je fréquente amicalement Émir. Ne sachant pas ce qu'elle a je ne me méfie pas trop. 

  Mais je ne vais pas tarder à le savoir. 

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je vais poster la partie 18.

À leurs yeux je ne suis que l'inconnue. [MINI PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant