Partie 21.

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J'allais dormir un peu pour oublier tout ça quand j'entends des vibrations, je cherche mon téléphone sur la table de chevet. Je le trouve, je trouve et lis le nom affiché dessus.

Emir .... Ah Emir si tu savais, si tu savais comment j'ai besoin de toi, que tu me rassure et que tu me fasse rire. Je ne veux pas mourir.

Je ne réponds pas, par peur de ne pas pouvoir me retenir de pleurer, je ne peux plus continuer à lui mentir et à lui parler comme ci j'allais bien.

Il me rappelle encore et encore, je commence à croire qu'il sait, que je suis ici, et que j'ai ce truc qui me ronge, je ne veux pas qu'il me vois comme ça dans un état de désespoir total. Ma curiosité m'a encore trahis, je réponds donc.

- Euh allo ?

Emir - Bahia, tu vas bien ? Pourquoi tu ne répondais pas je t'ai appeler dis fois.

- Je ne l'ai pas entendu.

Emir - Dis plutôt que tu voulais faire la désirée.

- Non mais pas du tout.

Emir - Enfin bref je suis passé chez toi pour te prendre mais t'y étais pas, dis moi t'es où ?

J'ai eu un blocage, Je n'ai même pas pu lui répondre et une larme perle ma joue.

- Je dors chez ...  quelqu'un.

Emir - Atteeeends, tu pleures ? Eh Bahia je sens que y'a quelque chose et que tu veux rien dire et tu sais très bien que j'aime pas ça.

Je n'ai plus la force de lui mentir il mérite pas ça, donc je raccroche. Grossier ? Sûrement.

Après m'être endormie quelques heures une infirmière me réveille pour ma première séance de chimiothérapie. Elle m'a annoncé que j'aurais terriblement mal, plus que les fois précédentes car la c'est plus violent, elle me prépare physiquement et surtout moralement à ça puis j'entre dans la pièce. La peur au ventre, on m'injecte l'acide et je commence aussitôt à me tordre dans tout les sens.

Je me défoule et cris de toute mes forces... je sentais mon corps me lâcher petit à petit, il y'avais toujours cette sensation qu'on me plante des milliers de petit clous dans le crâne ce qui fais que je cris à me tordre les cordes vocales.... Bahia tu dois faire face... Bahia tu dois guérir.

Une fois la séance fini on m'emmène à ma chambre en fauteuil roulant vu que je n'avais plus de force. La fatigue me gagne et je m'endors jusqu'au lendemain.

Du bruit viens interrompre mon sommeil récupérateur, sauf que je n'arrivais pas vraiment à ouvrir les yeux je sentais les rayons du soleil caresser ma peau, une douceur qui me mit de bonne humeur, j'ai pu ouvrir mes yeux doucement et je dirige directement mon regard vers la fenêtre.

Attendez, j'ai vu une silhouette sur la chaise... Je respire un bon coup et retourne la tête au ralentis, je sens mon sang augmenter de pression.

Il est la, c'est lui qui est assis ici.

Emir, est juste devant moi.

À leurs yeux je ne suis que l'inconnue. [MINI PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant