« Salut vous ! »
On se relève avec Harry, et elle me prend directement dans ses bras.
« Toi, tu dois être Louis. Ça fait des mois que Harry me parle de toi. Il ne parle que de toi enfait.
-Maman, je t'aime mais tait toi. »
Il embrasse sa mère sur le front, et je rougis, bêtement.
« Louis tu restes dîner avec nous ?
-Oh. Euh, non je vais devoir rentrer. Comme on est en semaine, ma mère ne voudra pas.
-Dommage ! »
On abandonne nos thés, et on monte dans la chambre de Harry. Elle est comme je l'imaginais. Les murs blancs avec quelques affiches, et dessins. Mais très soft. Très Harry. Je regarde tout méticuleusement, en souriant parfois face à des photos, ou des titres de livres.
Je ne peux pas m'empecher de penser aux paroles de Anne. Alors je fais face à Harry, en souriant légèrement, je m'approche et pose mes lèvres contre les siennes une seconde.
« Alors...tu parles de moi depuis des mois ?
-Depuis le 18 Novembre exactement. »
Je souris encore plus. On s'approche de son lit, et on reprend la même position qu'on avait sur le canapé.
« Mais, tu ne m'auras pas, je sais que toi aussi, tu m'avais bien remarqué. La vérité, c'est que tout le monde savait que tu me plaisais. Et là, il y a quelque jours, Zayn et Niall arrêtaient pas de me parler de toi, comme quoi tu rêvais de moi et que j'avais toutes mes chances avec toi.
-Putain les connards.
-Non, je pense qu'on peut les remercier. Jamais je n'aurais penser que tu étais gay, et j'aurais jamais osé te parler. »
Je souris. Il est adorable. Moi non plus j'aurais jamais osé, alors je remercie mes deux amis intérieurement et je me promet de leur faire un beau cadeau.
On a recommencé à s'embrasser, j'adore les lèvres de Harry, je crois que je pourrais plus jamais m'en passer. Il m'a parlé de se faire un piercing à la langue, et j'ai adoré l'idée.
Mais alors qu'on s'embrasse, mon téléphone vibre dans ma poche, et donc contre la cuisse de Harry également.
« Oh des nouvelles sensations ? J'adore. »
Il se met à rire et je lui frappe le torse.
« Idiot. »
Je sors mon téléphone et voit que c'est ma mère qui m'apelle.
« Allo ?
-Louis où es-tu ?
-Chez Harry. On avait un exposé à faire. Je te l'ai pas dis ? »
Je suis assis sur les cuisses de Harry, il s'est redressé, ses mains sont sous mon tee-shirt et sa tête et dans mon cou. Il dépose des légers baisers, et je vais mourir de bonheur si il continue.
« Non tu ne me l'avais pas dis. »
Harry mordille légèrement ma peau, et je ne peux pas empêcher un gémissement de sortir de ma bouche, que je couvre immédiatement.
« Louis ? Mais qu'est que tu fabriques ?!
-Rien...je me suis cogné l'orteil, aïe. »
Je foudroie Harry du regard et je me lève de ses jambes.
« Bon, quoi qu'il en soit, j'aimerais que tu rentres maintenant. Ton père est revenu.
-Oh ! Bah d'accord. Je serais là dans vingt minutes c'est bon ? On a plus que la conclusion de l'exposé.
-D'accord travaillez bien ! »
Je raccroche en soufflant. J'ai cru que ça n'allait jamais s'arrêter. Je me tourne vers Harry.
« Désolé, dit-il penaud.
-C'est bon. »
Je me réinstalle sur les cuisses de Harry, et caresse sa joue.
« Mon père est rentré aujourd'hui. J'aimerais beaucoup que tu le rencontre. Il t'adorerais je suis sûr. Il est beaucoup moins fermé d'esprit que ma mère en plus. »
Harry sourit.
« J'adorerais le rencontrer mon ange. »
Je suis attiré par les lèvres de Harry comme un aimant, mais il faut qu'on y aille, sinon je vais me faire trucider par ma mère. Je dis donc au revoir à Anne, et Harry me ramène chez moi. Je reste longtemps dans sa voiture. Il ne veut pas rencontrer mon père tout de suite, je comprend. On s'embrasse encore. J'ai pas envie de le laisser. J'aimerais dormir avec lui.
Quand mon portable vibre encore dans ma poche, je comprend qu'il faut vraiment que je descende de la voiture si je veux avoir une chance de revoir Harry. Je me rappelle alors qu'il faut que je lui demande son numéro.
Après un dernier baiser, je descend de la voiture, et rentre chez moi.
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When We Were Young. [L.S]
FanfictionIl y a Louis, il y a Harry, et il a leur attirance l'un envers l'autre. Il y a Harry, il y a Louis, et il y a sa mère.