I will always love you...

Chapitre 40

- Joyeux Noël Louise.

Pourquoi il fais ça ? A quoi ça peut bien lui servir ?

Je reste bouche bé lorsque Tyler dépose un baisé sur ma joue, l'air de rien. Il s'écarte de moi et vois ma réaction. Fier de lui, il se met à sourire dans l'obscurité.

- A quoi ça te sert ? demandais-je énervé de cet act.

- De quoi tu parles ? Je ne fais que te souhaiter un "Joyeux Noël" Louise, je ne comprend pas pourquoi tu réagis comme ça. Dit-il avec un petit sourire en coin, en s'éloignant, content de ma réaction surement exagéré.

- Tu pouvais pas simplement te contenter de me le souhaiter, sans t'approcher de moi.

- Pourquoi ? Tu as peur de moi ? Tu as peur de tomber amoureuse de moi ? Dit-il en se rapprochant dangereusement, où est-ce mon frère qui t'a dit de te méfier de moi ?

Il m'énerve de plus en plus. Je n'ai besoin de personne pour savoir quelle décision choisir et de qui je doit me méfier ou pas.

- Je n'ai pas peur. Tu m'a juste l'air d'un psychopathe. Dis-je en me fichant des conséquence de mes actes.

Son petit sourire disparait tout d'un coup. Il s'empare des mes mains et me retourne pour me coller au mur. A quoi est-ce qu'il joue ?

Je ne faiblit pas devant l'arrogance de cet homme.

- Je ne suis pas un psychopathe retire ce que tu as dis, sinon tu vas le regretter...

Il est différent... On dirait que ma remarque a réveillé quelque chose de malveillant en lui. maintenant il me fait peur avec son regard de tueur en série.

- Est-ce que tu fais ça avec toutes les filles que te présente ton frère ? Ou juste avec toutes les filles en général ? Me risquais-je a demander.

Je sent sa poigne faiblir un instant, déstabilisé par ma question.

- De quoi tu parles connasse ?

Maintenant il passe aux insultes ?

Ces bêtises ont assez duré, je ne suis pas un jouet.

Je bouge légèrement et il se rapproche de moi pour resserrer son emprise sur moi et j'en profite pour lui donner un coup de genoux dans les couilles. Il me lâche sous la surprise et recule en me regardant. Je m'approche de lui. Il se relève difficilement pour ne pas faiblir devant moi et je lui assène un coup de point au visage.

Cette fois il tombe par terre et ne se relève pas.

J'attend de le voir bouger pour monter les escaliers en courant et retourner dans la chambre. Je soupire et fermant la porte.

- Il y a un problème Louise ?

Je me retourne rapidement et me colle à la porte.

Merde...

J'avais complètement oublié qu'Alexandre était là.

- J'ai entendu un gros bruit, j'allais descendre pour voir ce qui ce passait. Me dit Alexandre en s'approchant doucement de moi.

- Ne t'inquiète pas, tout va bien. Je me suis juste cogné la main dans le mur en remontant... Dis-je en lui montrant la main que j'ai utilisé pour frappé son frère.

Il caresse ma main et passe sur les égratignures que je me suis faite. J'ai su frapper plus fort que ce que je pensais.

- Tu n'as pas vu le mur ?

- Non, il faisait noir et je n'ai pas fais attention. Essayais-je de m'expliquer tant bien que mal.

- Mais tu peux allumer la lumière tu sais ma belle ! Dit-il en rigolant et en me tirant pour me serrer dans ses bras.

- Te moque pas s'il te plait ! C'est Noel merde ! Dis-je en grognant.

Il rigole et je sent son bras quitté mon dos pour regarder l'heure. Il ne quitte jamais sa montre.

- Tu as raison, nous sommes le 25. Joyeux Noël ma belle !

Il me fait un immense sourire avant de poser une main sur mon visage et de se pencher lentement vers moi pour poser ses lèvres sur les miennes. Je répond immédiatement au baisé, d'abord doucement puis plus sauvagement. Je n'arrive pas à me retenir quand je suis dans ses bras et qu'il réussit à capturer mes lèvres.

Je finis tout de même par m'écarter de lui et pose mon visage sur son torse encore nu. Ma main caresse chaque parcelle de ses abdos pour mieux l'admirer.

- Je me rend compte maintenant que j'ai rêvé plusieurs fois de pouvoir toucher ton torse...

Je stope ma main au moment où je me rend compte que j'ai dis ça a vois haute et non dans ma tête.

- Louise ?

- ...

Je ne sais pas ce que je fais encore dans cette pièce. Je rougis terriblement suite à ce que j'ai dis.

Il attrape mes bras et m'écarte de lui pour pouvoir me regarder dans les yeux.

- Louise ? C'est vrai ?

- De quoi ?

Je m'échappe de ses bras et le contourne pour aller allonger sur le lit. Malheureusement j'oublie que je suis toujours en t-shirt et culotte et cette position n'est pas la mieux adapté, donc je tire sur le bas de mon t-shirt.

Du coin de l'oeil je le vois se morde la lèvre inférieure et finir par me rejoindre de l'autre cote du lit. Il se tourne vers moi et nous recouvre de la couette. Je l'en remercie intérieurement et me maudit de ne pas y avoir pensé et continue de fixer le plafond.

- Tu es mignonne.

Cette remarque me fait immédiatement me tourner vers lui.

- Je ne suis pas mignonne. Une gamine de 5 ans est mignonne. Ta nièce est mignonne. JE ne suis pas mignonne. Fais attention aux mots que tu emploie s'il te plait.

- Toute mes excuses madame.

Il rigole.

- C'est pas drôle Alexandre.

- Ah si. Tu es trop chou en fait.

J'ouvre de grand yeux en le regardant et décide de partir, il n'écoute rien !

Il me retient le bras et me colle a lui en me faisant des chatouilles.

Je ne peux m'empêcher de rigoler moi aussi devant ses enfantillages pour me faire rire.

- ARRETE !!!! JE T'EN SUPPLIE !!! J'EN PEUX PLUS !!

- Pardon ? J'ai pas très bien entendu, tu veux quoi ?

- JE T'EN SUPPLIE, ARRETE !!!

- Arrête qui ?

- ALEXANDRE S'IL TE PLAIT, ARREEETE !!!!

Il finit par arrêter et je peux enfin reprendre ma respiration, sans cesser de sourire.

- T'es fier de toi ?

- Extrêmement ! J'ai réussi à te faire sourire.

En plus de sourire, je ne peux m'empêcher de rougir.

- Tu es magnifique quand tu souris Louise.

Son compliment me va droit au coeur, mais j'ai décidé de ne pas le lui dire. Juste pour pas qu'il prenne la grosse tête.

- Tu l'as enfin remarquer, c'est pas trop tôt.

- Arrête d'être snob sinon je recommence. Dit-il avec un petit sourire en coin.

Je souris et me tait de peur qu'il ne recommence.

Il pose sa main sur mes hanches et je frissonne.

Je baisse la tête et remarque que mon t-shirt est relevé a cause des chatouilles qu'il a fais et il n'y a plu de barrière entre sa main et mon corps. Je suis mal à l'aise alors j'essaye de le redescendre mais il y a sa main. Il la retire et pose sa main sur mon visage.

- Louise... Il faut qu'on parle sérieusement. Annonce-t-il.