Chapitre 4

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PDV Akashi :

- Je te déteste, espèce de monstre sans cœur !!

- Je suis désolé... S'il te plait, descends de là.

- NE M'APPROCHE PAS !!

- S'il te plait Tetsuya, je-

- UN PAS DE PLUS ET JE SAUTE !

- Calme toi, s'il te plait, ne fais pas ça... Je t'aime...

- NON, TU NE M'AS JAMAIS AIME ET TU NE M'AIMES TOUJOURS PAS, JE NE SUIS JUSTE QU'UN JOUET !!

- Je me suis trompé, je ne savais pas que tu avais tant d'importance pour moi, je t'aime sincèrement...

- Même si c'est le cas maintenant, il est trop tard, tu m'as fait mal... Tu vas payer pour ces 6 dernières années que j'ai passé dans l'agonie. Je vais te faire souffrir tout autant... Adieu Akashi-kun.

- TETSUYA !! NOOON !!!

- T-TETSUYA !!! Cria Akashi dans l'obscurité.

Un autre cauchemar. Il leva les yeux vers l'horloge murale. Il était 3 heure du matin. Akashi se redressa pour prendre de grandes respirations pour se calmer. Il frissonna tandis que le cauchemar rejouait dans sa tête. Des images de son bien-aimé Tetsuya, sur le bord de ce grand bâtiment. Lui, impuissant, essayant d'amadouer le garçon. Les yeux de l'ombre étaient si froids,  si sombres et sans vie... Ses lèvres gercées formant un faible sourire, les larmes striant son visage. Ses cheveux bleus ciel étaient décoiffés, sa peau était plus pâle que jamais, il était... mal en point.
S'enfonçant de nouveau dans son lit, Akashi ferma les yeux et essaya de se rendormir. Heureusement pour lui, demain était un samedi, ce qui signifie qu'il pourrait dormir. Les cauchemars qui le hantait presque les soirs depuis qu'il l'avait quitté le privait de sommeil. C'était une torture. Akashi aimerait tellement tenir l'ombre dans ses bras une nouvelle fois, sentir sa douce odeur vanillé, embrasser ses lèvres douces et tendres, regarder ses beaux yeux bleus. Si un jour ils pouvaient être à nouveau ensemble, alors il saisirait cette chance et ne le lâcherait plus. Il se rattraperait pour ces 6 ans passés, il lui donnerait tout l'amour qu'il mérite. Si seulement ce jour existait...

La lumière du soleil filtra à travers les rideaux de la chambre d'Akashi. Ouvrant ses yeux, il dressa mentalement la liste des choses à faire dans la journée. Après avoir pris son petit déjeuner, il s'assit à son bureau et commença à travailler sur une offre qui arrivait à terme ce soir. A mi-chemin dans son travail, la sonnerie de son téléphone brisa sa concentration.

- Bonjour, Akashi Seijuro à l'appareil.

- Bonjour Akashi-san. Je suis désolé de vous déranger mais une réunion se tient à Tokyo lundi et votre présence est requise. Vos billets d'avions ont déjà été réservé et vous devrez partir du lundi matin. Un email vous a été envoyé pour plus de détails. Si vous le souhaitez, vous pourrez rester à Tokyo quelques jours après la réunion pour vérifier les usines sur place.

- Très bien, je vous remercie de m'avoir averti.

Akashi garda cette information dans un coin de sa tête avant de poursuivre son travail. A midi, il avait terminé tout ce qu'il avait à faire pour ce jour-là. Après avoir demandé à ses domestiques de préparer le déjeuner, Akashi réfléchit sur ce qu'il allait faire ensuite. Son regard tomba sur son violon qui avait été rangé dans un coin de sa chambre. L'empereur prit alors l'instrument et se mit à jouer.

- Sei-kun peut jouer du violon ?

Les yeux de Kuroko s'élargirent légèrement d'émerveillement quand il vit la boîte du violon.

- Bien sur. Veux-tu que je te joue une chanson, mon cher Tetsuya ?

- Oui, je serais ravi d'entendre Sei-kun jouer. Répondit Tetsuya, un soupçon d'excitation dans la voix.

Akashi ferma les yeux et commença à jouer un morceau qu'il avait composé il n'y a pas si  longtemps que ça. Vers la fin de la chanson, Akashi ouvrit légèrement les yeux et vit que l'ombre était assis sur le bord du lit, les yeux fermés, se balançant en rythme avec un petit sourire. Tirant sur la dernière note, Akashi s'assit à côté de Kuroko et déposa un petit bisou sur les lèvres.

- Content de voir que tu as apprécié.

- Sei-kun est si doué en tout. Commenta Kuroko, posant sa tête sur l'épaule d'Akashi.

Akashi sortit de ce flash-back quand il entendit un coup à la porte.

- Akashi-sama, votre déjeuner est prêt. Voulez-vous sortir le manger ou voulez-vous que je vous l'amène ?

- Je vais sortir le manger.

Akashi soupira. Tout ce qu'il faisait semblait lui rappeler Kuroko. Depuis 6 ans, il avait essayé d'oublier l'ombre et prétendait qu'il n'avait jamais existé mais c'était clairement impossible. Il avait besoin de Kuroko. Il ne pouvait pas vivre sans lui.

MensongesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant