Chapitre 1: Surprise inattendue

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En mars 2028, des savants russes se posaient des questions sur ce qu'il y avait avant la Terre, avant notre existence, avant notre galaxie et surtout avant notre univers. Ces derniers étaient persuadés qu'ils ne trouveraient jamais la réponse, pourtant ils avaient tort... En cherchant pendant des années et des années, sans le savoir, ils se mettaient sur la bonne voie pour trouver la réponse. Ils avaient beaucoup désespéré, ils se disaient que tout cela ne servait absolument à rien, ils pensaient à baisser les bras, à abandonner ces longues années de recherche. Heureusement, ils se sont dit qu'ils ne voulaient pas vivre sans savoir comment nous sommes arrivés ici, ni ressembler à certaines bêtes personnes qui ne regardent que leur chemin et non les côtés.

Tout le monde a sa propre croyance et sa façon de voir la vie. Chacun pense avoir une réponse à la fameuse question: "Qu'est-ce qu'il y avait avant la Terre?" Mais il n'y a pas tout le monde qui a la même réponse. Une autre question passait par la tête de ces savants: "Est-ce que parmi les théories qu'il y a déjà, il y en a une de correcte?" Cela, personne ne pouvait le savoir... Il y a la théorie de Dieu, celle qui dit que Dieu a créé la Terre. Dans ce cas il faudrait se poser la question: "Quelle est la religion vraie?" D'autres vont dire que c'est n'importe quoi, que Dieu n'existe pas, que c'est l'homme qui a inventé Dieu et non le contraire. Ces gens-là vont dire que ce sont de petites particules qui se sont mises ensemble pour créer des planètes. Le plus étonnant, c'est que tout le monde parlent avec autant de certitude, ils racontent leurs croyance comme si c'était la leur, et aucune autre, qui est juste. C'est aussi ce qui provoque les guerres. Nous, les humains, sommes tous tellement têtus, on veux avoir raison, ou plutôt, on doit avoir raison. Mais les Russes ont été très intelligents; en collaboration avec les Chinois, ils ont beaucoup voyagé dans le monde entier et interrogé des personnes de différentes cultures sur leurs croyances et leurs vision de la vie, ils écoutaient les gens parler, mais eux se taisaient, ils ne disaient pas leur avis, car ils ne voulaient pas provoquer de conflits.

Après avoir fait le tour du monde, avoir parcouru les plus belles villes de notre planète, ils se sont tous assis autour d'une table pour discuter de leurs sondages. Il y a eu de très longues discutions, qui duraient plusieurs semaines. En conclusion, tout le monde croit en quelque chose. Le mot croire est bien dit, car tout le monde croit savoir mais personne est sûr de savoir. Croire et savoir, ces deux mots, qui ont pourtant deux différentes définitions, ont très souvent tendance à être confondus.

— Ensemble, nous aller chercher et nous aller trouver réponse à question, s'écria Aleksej Popov, à une réunion à Omsk, lors d'un moment très silencieux, avec un français pas terrible et un accent russe qu'on entendait très bien, parce que nous plus vouloir vivre dans croyance, nous vouloir vivre dans savoir!

— Aleksej, tu as raison, lui répondit An Gao avec un français bien meilleur que celui d'Aleksej, bien que, lui aussi, il avait quand un accent chinois, nous devons donner la possibilité aux gens de savoir quelque chose et non seulement de croire.

Ils ont donc décidé de réfléchir, chacun pour soi, chacun de son côté. Les savants chinois sont rentrés en Chine près de leurs familles respectives. Mais ces savants-là, ces savants russes et chinois, avaient une particularité: leur but était de rendre des gens heureux et non rendre leurs comptes en banque heureux. C'est très rare que quelqu'un s'intéresse plus à l'humanité qu'à l'argent. La plupart ne leur faisait pas confiance, d'autre étaient jaloux qu'ils soient plus humains qu'eux. Enfin, ils savaient vivre avec ça. Ils étaient conscients que partout, où qu'ils aillent, il y aura toujours deux peuples; ceux qui les admirent et ceux qui les haïssent, et ça, quoi qu'ils fassent. Il y a parfois plus de personnes qui appartenaient à un peuple qu'à un autre, mais il y a toujours les deux. Ils allaient de l'avant sans penser à ce que vont penser les autres. Ils étaient des sages et avaient de vraies valeurs.

Après des jours, des semaines, des mois de réflexion, ni les Russes, ni les Chinois n'ont trouvé de nouvelles théories. Ce qui les décourageait le plus était d'être obligés de fournir des preuves que leur théorie est juste. Leur prochaine réunion aura lieu a Pékin. Tous assis autour d'une table, comme la dernière fois, personne ne disait rien. Finalement, Mei Liang décide de dire quelque chose, avec un français excellent, ce qui a fait sursauter quelques personnes qui étaient au point de s'endormir:

— Vous êtes encore quelques semaines ici, vous pouvez aller réfléchir encore un peu parce que nous avons encore le temps de discuter demain. Et après-demain. Et le jour suivant. Et ainsi de suite.

Tout le monde acquiesçait sans dire un mot, certains n'avaient pas tout compris car ils étaient dans la lune, mais ils ont fait semblant de suivre pour ne pas trop avoir la honte. Ça ne devait pas être très important, vu que les visages de leurs collaborateurs n'avaient pas l'air très enthousiaste. Et donc tout le monde rentre à la maison, respectivement à l'hôtel. Mei Liang savait qu'elle avait une idée brillante quelque part dans la tête, elle en était sûre. Mais elle ne savait pas quelle idée c'était, elle ne la trouvait pas. Bizarrement, elle sentait que bientôt, elle allait sortir de sa tête, cette idée. Un drôle de pressentiment l'envahissait, le sentiment qu'un de ses proches allaient l'aider à laisser surgir cette idée à la surface. Qui pourrais-ce être? Sa grande sœur, Li? C'est vrai que c'est une fille très intelligente mais elle ne s'est jamais intéressée à sa vie professionnelle, c'était une artiste-peintre. Jian, son mari peut-être? Ce serait étonnant, car son mari était mécanicien, et n'était pas très intelligent, contrairement à Mei. Sa meilleure amie, Bi? Ce serait possible, car elles sont tellement proches toutes les deux.  Mais qui d'autre pourrais-ce être? Toutes ces questions sans réponses survolaient l'esprit de Mei.

— Ça doit sûrement être Bi, mais les choses arriveront, quand elles arriveront, je ne vais pas me précipiter, se disait-elle.

Mais quelques jours plus tard, un samedi matin ensoleillé, une journée comme une autre, se disait Mei, mais elle était très loin d'imaginer ce qui l'attendait en cette belle journée de printemps. En effet, aujourd'hui était le jour où son idée brillante allait envahir ses pensés et comme elle l'avait très bien prédit quelques jour avant, une personne très proche allait l'aider à trouver cette idée mais elle s'est aussi trompée, ce ne sera ni son mari, ni sa sœur, ni sa meilleure amie, cette personne. Cette personne était la dernière qu'elle pouvait imaginer, et pourtant... Quelqu'un de tellement proche d'elle, quelqu'un pour qui elle pourrait mourir, évidemment: Chan, sa fille. Effectivement, c'est sa fille qui l'a mise sur la voie pour trouver la réponse, sa fille qui n'avait que quatre ans. Chan lui avait fait un cadeau, un dessin, qui, à première vue, était juste une gribouille, mais si on la regardait de plus près cette gribouille, on pouvait apercevoir une très profonde signification. Dans ce dessin on pouvait apercevoir un alien...

[Voilà le premier chapitre de mon histoire, j'espère qu'il vous a plu! En tout cas n'hésitez pas à voter pour ce chapitre s'il vous a plu et m'écrire votre avis en commentaire ou en message privé. N'ayez pas peur non plus de me dire ce qui n'est pas bien, on apprend de ses erreurs après tout! Je vous souhaite à tous une bonne journée, et si vous êtes intéressés rendez-vous au chapitre 2! ^^]

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