Chapitre 4: Révélation... ou presque

2 2 0
                                    


— Décrivez-moi l'aliène que vous avez vu, monsieur Tchernov, le demanda madame Collins.

— Comment puis-je le décrire, il était, il avait, enfin je ne peux pas décrire son physique parce que je ne l'ai pas vu, l'extraterrestre mais je peux vous dire quelle était sa voix, lui répondit Alexandre mais ne continuait pas à parler, ce qui a mis la psychologue dans tous ses états:

— Monsieur, je suis à votre écoute, elle n'a toujours pas eu de réponse de cette homme qui regardait passionnément le plafond et faisait semblant de ne pas écouter, ça avait fait rager la mauvaise psychologue, écoutez monsieur, vous avez de la chance que je suis bien payée, car moi aussi, moi aussi je préfèrerais rester à la maison pour compter les mouches! Alors maintenant dites moi, parlez moi de vos folies!

— CE NE SONT PAS DES FOLIES, hurla Alexandre, et de toute façon, si vous le voyez comme ça, je ne vous confierai plus rien!

Il refusa de se confier une nouvelle fois à cette incompréhensive et a commencé à l'ignorer. Elle, elle ne savait rien faire d'autre que de lever les yeux au ciel et à répéter sans cesse que sa vie est une perte de temps. Finalement, elle était sortie de la pièce et a rejoint les amis d'Alexandre pour leur dire qu'il avait complètement perdu la tête et que maintenant il refusait de lui parler. Aleksej la trouvait bizarre, ce qui l'avait pousser à demander:

— De quoi il parler?

— D'extraterrestres, de truc qui n'avait pas de sens, il parlait de Dieu et d'extraterrestres, qu'ils avaient vu Dieu et toutes ces idioties là.

— Ce ne pas être idioties, la contredisait Aleksej, toujours avec son accent russe, votre travail consister à écouter personnes qui en avoir besoin, vous ne doit pas dire ce que vous penser, vous être payée pour écouter gens, ce ne quand même pas être compliqué d'écouter! Quand vous être maison, vous être privé et vous pouvoir penser ce que vous vouloir penser, vous pouvoir dire ce que vous voulez à mari et enfants sur patients, mais pas devant patients! Ce ne pas être professionnel!

Cette réflexion ne plaisait pas vraiment à madame Collins et elle a donc réagi:

— Vraiment, bravo! Vous, vous êtes la dernière personne qui devrait me conseiller, hein! C'est pas moi qui laisse mon téléphone traîner sur un banc de parc...

Très vite elle a réalisé qu'elle a dit quelque chose qu'il ne fallait. Elle a mis ses mains devant la bouche pour faire comprendre aux autres qu'elle ne voulait pas dire ce qu'elle a dit.

 Eléonore Guérin, c'était la première chose dont Mei pensait, tout s'emmêlait dans sa tête, elle ne comprenait plus rien.

— Vous connaissez Eléonore Guérin?

— Oui, non, enfin à moitié... et puis, ça ne vous regarde pas! Laissez-moi tranquille!

Et madame Collins a disparu, elle était juste sortie de la pièce. Les autres l'ont poursuivie mais elle avait réellement disparu, on ne pouvait ni la voir dans le couloir, ni dans la cage de l'escalier, ils ont regardé par la fenêtre, mais ils ne l'ont pas vue... bizarre... Cette femme était extrêmement louche. Que cachait-elle? Quelles étaient ses réelles attentions? Et surtout, qu'est-ce qu'elle avait avoir avec Eléonore? C'étaient les questions que se posait Mei. Ces questions l'obsédaient. Elle errait dans l'hôpital et avait surpris une conversation entre l'infirmier et la psychologue. Madame Collins lui disait que physiquement, il allait bien mais que mentalement, il était très loin de guérir, qu'il avait complètement perdu la tête. A cet instant Mei s'approcha:

— Madame Collins! S'il vous plaît, ne vous enfuyez pas! J'aimerais vous poser quelques questions. Je ne vais pas vous mordre, vous savez!

La psychologue était à deux doigts de partir en courant mais quelque chose l'a retenue: Le sourire de Mei qui renfermait l'incompréhension mais également l'infirmier, elle ne voulait en aucun cas donner une mauvaise image de soi, a cet infirmier. Elle s'était donc mise sur le côté avec Mei prétendant qu'elle aimerait parler de trucs de fille avec elle. La psychologue avait lancé la conversation:

— Je vous écoute, Mei.

— Est-ce que vous connaissez Eléonore Guérin?

Le silence régnait. Mei s'est mise dans tous ses états:

— Oui ou non, ce n'est pas compliqué quand même de répondre à cette simple question, ce n'est pas la mer à boire, non plus, ce que je vous demande!

— Eléonore Guérin... enchaîna la supposée madame Collins, c'est moi.

Mei ne comprenait pas, mais rien qu'en voyant ses yeux, madame Collins ou plutôt madame Guérin avait compris qu'il fallait qu'elle soit plus claire.

— Eléonore Guérin c'est moi, moi je suis Eléonore Guérin, plus précisément je suis une extraterrestre, je viens de Nibiru, autrement dit la planète rose, une planète qui a été découverte il y a peu dans le système solaire, mais bon vous, qui êtes une scientifique, vous devriez le savoir alors n'entrons pas dans les détails de ce sujet. En tout cas ce que je peux vous dire c'est que je suis une extraterrestre, je suis vous et moi, je suis madame Collins, je suis votre fille comme votre mari, je suis même Alexandre, je suis tout le monde.

Elle se transformait en toutes ces personnes qu'elle vient de citer, sous les yeux stupéfaits de Mei.

— Je suis aussi des objets, des arbres, des chaises, des chaussures, des bracelets, des boîtes pleins d'autres choses.

Elle s'était également transformée en ces objets et Mei était bouche bée.

— Je peux aussi lire dans les pensés, j'ai des pouvoirs surnaturels. Par exemple, maintenant tu es en train de penser que tout ceci est forcément un rêve et que tu vas bientôt te réveiller. Moi, je peux te dire une chose, c'est que tout ceci est bien réel. Tu te demandes comment c'est possible, je vais t'expliquer. En réalité, je suis tellement petite, que je suis presque invisible pour les yeux des hommes, j'ai la forme d'une poussière. Et je peux prendre la forme de tout ce qui est passé dans mon champ visionnaire, ça peux être n'importe quoi.

— C'est hallucinant... Pourquoi vous étiez tellement froide avec tout le monde, aujourd'hui? Vous savez, quand vous aviez pris la forme de madame Collins? Parce que vous m'avez l'air très gentille en réalité.

— Je vais vous dire; en réalité, je ne suis ni gentille, ni méchante, ni arrogante, ni quoi que ce soit d'autre, je n'ai pas de caractère, j'ai juste le savoir. Rappelez-vous: je suis une poussière. Donc, je prend automatiquement le caractère de la personne en laquelle je me transforme, car il me suffit de la voir pour connaître tout sur elle.

— J'en apprend des choses avec vous... Mais vous avez quel âge?

— Comment expliquer... Je ne suis jamais née, je ne suis jamais morte. J'ai toujours existé. C'est trop dur de comprendre pour le cerveau d'un humain, même impossible, mais c'est quand même ainsi.

 Jamais née, jamais morte... Comment est-ce possible? se disait Mei. Mais ce n'est pas possible! Ce n'est pas compatible avec les mathématiques! La psychologue aliène ressentait le besoin de réagir à ce moment là:

— Ah, les mathématiques! C'est une chose, qui n'est pas vrai. Les humains les ont inventées. On apprend ça à l'école, mais la vie n'est pas faite de mathématiques. Les gens intelligents sont les créatifs, vous savez pourquoi? Parce que la clé de la vie, c'est la créativité. Il faut aller au delà de ce qu'on nous apprend dans les écoles, dans les films, dans les médias, tout a été fait pour nous rendre stupides. On veut que la population ne soit pas assez intelligente pour aller voir au delà de ses savoirs. Pourquoi? Mais simplement parce qu'ils veulent avoir le dessus, le contrôle. On veut nous, enfin, 'vous' contrôler, vous êtes manipulés! Et puis vous pensez vous y connaître en politique? Vous savez qu'il n'y a aucune démocratie? Tout est écrit. Bon, il se fait tard, je vais devoir partir. Adieu Mei, voilà un conseil: Tout, partout et tout le monde renferme des secrets, ouvre les yeux, Mei, tu les verras...

Et elle s'est volatilisée, sans donner d'explications à Mei.

[Mon quatrième chapitre, je trouve qu'il est mieux que les précédents, vous pas? Dites-moi en commentaire ou en message privé.^^ Je m'excuse de ne pas avoir publié pendant assez longtemps, mais je n'avais pas le temps. Dimanche je vais partir en vacances donc je ne pourrais pas continuer à écrire pendant une semaine :/ En tout cas j'espère que ce chapitre vous plaît))) N'hésitez pas à voter, commenter et vous abonner :p]

Avant la TerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant