Chapitre 2: Une journée inhabituelle

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Pour Mei, c'était évident: il y a eu des extraterrestres avant nous, peut être qu'ils savent déjà ce qu'il y avait avant la Terre? Mais à ce moment précis, Mei avait complétement oublié qu'il y a besoin de preuves. Le plus vite possible, elle appela donc tous ses collègues, pour leur parler de sa théorie qu'elle avait élaborée grâce à sa fille. Bizarrement, personne ne répondait à ses appels. Mei commença à s'inquiéter, ils n'étaient pourtant pas du genre à ne pas répondre à ses appels surtout qu'ils étaient beaucoup, l'un d'eux doit avoir son téléphone sur soi... Finalement, elle arrive à joindre Aleksej, enfin, c'est ce qu'elle croit, elle comprend mieux lorsqu'elle entend une voix féminine à l'autre bout du fil:

— Allo? Je viens de trouver ce téléphone sur un banc de parc, vous devez savoir à qui il appartient, non?

Mei ne comprenait plus rien. Elle se disait qu'il devait sûrement l'avoir oublié sur ce banc, mais les autres? Pourquoi les autres ne répondaient pas? Cette histoire commençait sérieusement faire peur à Mei.

— Bonjour, oui, je sais à qui appartient ce téléphone, c'est celui d'Aleksej Popov, je suis une de ses collègue. Le problème c'est que j'essaye de le joindre depuis une demi-heure, mais il ne répond pas, j'ai aussi essayé d'appeler chez lui, mais personne ne me répondait. Je trouve que c'est bizarre car il répond toujours, j'ai également essayé d'appeler d'autres collègues, mais personne n'a répondu, pourtant on est beaucoup.

— Oui, en effet, c'est bizarre! Je propose que vous veniez vous-même cherchez son téléphone et que vous le lui remettiez personnellement parce que moi je n'en ai pas besoin de son téléphone et si vous ne venez pas la chercher, il aura une nouvelle place: la poubelle!

Mei a accepté de rendre service à son collègue et ami, mais elle n'avait aucune idée de comment le lui remettre, vue qu'il ne répond même pas à ses appels sur le téléphone fixe. Elle a reçu un message de la dame, ce qui l'a fait sursauter, bien qu'elle l'ait eu que quelques secondes plus tard.

~Rendez-vous au 3, rue Nanheyan, Pékin, lundi  à treize heures, ne soyez surtout pas en retard~

Cette femme, Mei la trouvait assez spéciale, mais il y avait une chose qu'elle ne savait pas sur cette femme. Elle était même très loin de s'en douter. Lundi, elle se rendit donc à son rendez-vous, il était treize heures moins dix, elle a préféré venir dix minutes plus tôt parce que la dame a été très claire en disant qu'il ne fallait pas qu'elle soit en retard. Quand Mei a entendu les cloches de l'église sonner, une femme très élégante, habillée en robe noire, avec un chapeau noir sur la tête, des hauts talons noirs, qui devaient faire au moins vingt centimètres et un petit sac noir, apparaît. Mei l'avait tout de suite surnommée la femme en noir. Elle s'approcha plus près de Mei et la salua:

 — Salut Mei, je suppose que tu es venue chercher le téléphone portable de ton collègue et ami Aleksej? Enfin, où sont passées mes bonnes manières! Je m'appelle Eléonore Guérin, je viens de Paris et j'ai déménagé à Pékin pour des raisons professionnelles, ravie de faire votre connaissance!

Très étonnée que cette femme sache son nom, elle répondit:

— Comment vous pouvez me connaître si vous ne m'avez jamais vu auparavant?

— Il n'y a que moi qui pose des questions ici, répondit Eléonore sur un ton sec et froid à la fois, le but de notre rendez-vous était que je vous rende le téléphone portable de votre ami alors prenez-le ce téléphone et partez hors de ma vue!

Mei lui obéit sans trop de discussions. Elle la trouvait quand même assez particulière. Elle se demandait si c'était normale chez elle ces chutes d'humeur. Mais ce qui la préoccupait le plus c'est qu'Eléonore connaissait son nom, sans la connaître elle. Ça lui faisait peur, soudainement elle se sentait suivie, espionnée. Mei ne cessait pas de penser à Eléonore, à ses sauts d'humeur et se demande d'où elle connaît son nom. Elle en était même au point qu'elle avait complétement oublié que ses collaborateurs avaient tous mystérieusement disparu.

Le soir, en dînant, elle en a parlé à son mari. Ce dernier prétendait la connaître cette Eléonore Guérin, il disait qu'à ce qu'il parait, elle vient d'une autre planète, loin de la notre, et qu'elle a des pouvoirs surnaturels. Au début, Mei était perdue dans ses pensés, mais peu à peu, le puzzle commençait à s'assembler.

— Mais oui bien sûre! Comment ai-je pu ne pas comprendre tout de suite, s'exclama-t-elle, le dessin, maintenant la femme, ma théorie se confirme! Je dois au plus vite annoncer tout ça aux autres! Je ne peux pas attendre la prochaine réunion, elle n'est que dans deux jours, et moi je suis tellement impatiente!

Vite elle a saisi son téléphone pour appeler An, puis elle s'est souvenue qu'elle n'arrivait pas à les joindre quelques heures plus tôt. Elle l'a quand même appelé en espérant qu'il réponde, en vain... Elle décida donc d'aller chez lui, bien qu'il était déjà vingt-deux heures trente passé. Jian, évidemment, ne sautait pas de joie à cette idée, mais c'était sans importance pour elle. Elle avait toujours tendance à faire les choses comme elle le voulait, comme elle les sentait. Dés qu'il lui passait quelque chose par la tête, tout de suite elle agissait. Elle disait toujours que ce n'est pas en rêvant mais en agissant qu'on avance loin dans la vie.

Mei marchait à pas rapide le long de trottoir, elle voulait arriver le plus vite possible chez An. Mei n'avait même pas le temps d'admirer cette belle nuit de printemps, elle devait voir An. Mais à mi-chemin, elle s'arrêta brusquement. Pendant un court instant, elle se demandait s'il était au moins chez lui, si ça valait la peine d'y aller, comme il ne répond pas aux appels, ce serait étonnant qu'il soit là. Elle était à deux doigts de rentrer chez elle. Finalement, elle décide d'aller vérifier s'il est là, de toute façon, ça ne coûte rien d'aller voir, s'il est là, c'est bien, sinon ce n'est pas la fin du monde non plus. En plus, il fait plutôt chaud dehors pour une soirée de printemps.

Une fois devant la porte d'entrée de chez An, Mei sonne, et, à sa grande surprise la porte s'ouvre. An l'a fait rentrer. Elle commença à le bombarder de questions sans lui laisser le temps de répondre.

— Pourquoi tu ne réponds pas à mes appels? Pourquoi les autres non plus ne répondent pas à mes appels? Tu ne sais pas? Parce que j'essaie de tous vous joindre depuis tout à l'heure!

— Calme-toi! Assied-toi et explique-moi pourquoi tu as essayé de nous appeler. Moi, tu n'as pas pu m'appeler car mon téléphone portable était déchargé et le fixe, c'est parce je viens d'arriver à la maison il y a peine cinq minutes.

Mei lui as donc raconté sa journée qui n'était pas comme les autres. Elle était à deux doigts de lui parler de sa théorie, mais elle a vite changé d'avis, au lieu de ça elle a dit qu'il fallait faire une réunion au plus vite. An a alors à son tour essayé de téléphoner aux autres et bizarrement ça a marché. Il exigeait des explications valables qu'ils n'étaient pas disponible pendant la journée. Ils lui ont répondu qu'ils ont été tous très malades pendant la journée au point de ne pas pouvoir sortir de leur lit mais que maintenant ça va mieux. Ça a beaucoup intrigué Mei qu'ils soient tous malades en même temps, mais surtout que ce soit eux qui sont malades et que An et elle étaient tous les deux en bonne santé. Finalement, ils ont décidé de faire une réunion le lendemain matin, parce que ce qu'avait à dire Mei semblait tellement important.

[Voilà le deuxième chapitre de mon roman! ^^ j'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas de voter pour ce chapitre s'il vous a plu! ;) Et si vous avez des conseils à me donner pour la suite ou si vous voulez me poser des questions écrivez-les moi en commentaires ou en message privé. Si vous êtes impatient de connaître l'idée de Mei rendez-vous au chapitre 3!]

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