Chapitre quatre : My loneliss is killing me.

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19 mai 2009.

Ellipse de la nuit.

Le soleil était déjà haut dans le ciel, le chant clair des oiseaux se faisait entendre de dehors. Louis, la tête enfouit dans son oreiller blanc, ouvra doucement les yeux, gêné par la claire lumière du jour. Il hésita longtemps avant de se lever car il avait très envie de rester coucher, mais rester au lit toute la journée serait peut-être très mal perçu auprès de sa nouvelle famille. L'adolescent finit par se lever après plusieurs minutes de repos supplémentaires. Il posa ses pieds frêles sur le sol froid de sa chambre. Il s'avança doucement à sa fenêtre puis ouvrit légèrement les volets pour laisser la chaleur du soleil dorer sa peau pâle. Il ferma les yeux pendant quelques instants,laissant les rayons lumineux du soleil danser sur ses paupières close. Après avoir profité de la chaleur, il se retira pour se diriger vers a grande glace qui se trouvait à droite de la porte. Le jeune homme soupira en découvrant son reflet blafard. Ses courts cheveux châtain qui retombait en une mèche. Ses beaux yeux azur étaient entourés de cernes et sa bouche était sèche. Louis baissa son regard, il se trouvait hideux. Il descendu doucement la manche de son haut de pyjama, son bras était rougit et écorché. Le jeune garçon espérait chaque jours que ses blessures finiraient par disparaître, mais chaque jour, ses cicatrices étaient bien là, encore plus présente que la veille. Louis s'était fait une raison. Jamais il ne pourrait oublier son passé. Le mécheux remonta sa manche, puis se passa un coup de brosse dans ses épais cheveux, toujours en se regardant dans le miroir, il sourit faussement.

-Allez Louis, sourit, soit convaincant. Paraît normal, se murmura t-il.

Il détourna finalement le regard du miroir, puis sortit de sa chambre en refermant bien la porte derrière lui. Le jeune homme hésitait pendant un moment à descendre, il ne savait pas trop comment se comporter ici. Après quelques secondes d'hésitation, il descendit, retissant. Il entendit du bruit venant de la cuisine, il s'y dirigea. Il n'était plus qu'à quelques mètres de l'entrée de la cuisine, mais se stoppa net. Il admira la familles rires aux éclats, parlant de tout et de rien. Épiloguant sur leurs journées respectives à venir. Parlant de la saveur des brioches, les parents interrogeaient leurs enfants sur leurs résultats scolaires, ils arrachaient parfois une petite réprimandes à l'annonce de la note. Louis ne put s'empêcher de sourire à pleine dents, laissant rouler deux ou trois larmes de joies le long de sa joue. Il aurait tant rêvé de pouvoir se réveiller le matin, manger des brioches tout droit sortir du four, pouvoir parler avec ses géniteurs de ses problèmes au lycée, que ce soit scolaire ou bien privé. Il aurait tellement voulu pouvoir dire à sa mère qu'il était amoureux, ou encore l'appeler pour lui hurler qu'il avait réussi des examens. Pouvoir prendre son père dans ses bras, le supplier de lui apprendre à jouer au foot ou au baseball, lui faire une carte pour la fête des pères. Mais Louis n'avait rien eut de tout cela. Il essuya les quelques gouttes qui trônaient sur ses joues, puis après une forte inspiration, il rentra dans la cuisine, tous les regards se tournèrent vers lui. Pendant un instant, le garçon se sentit extrêmement gêné. Il resta figé, mais des sourires chaleureux s'affichèrent sur tous les visage des membres de la familles. Louis se décrispa, puis prit place sur une chaise vide au côté  du père. L'adolescent n'osait pas vraiment se servir, la mère lui versa un verre de jus d'orange puis lui sourit.

-Louis, que veux-tu manger ?, demande Anne.

-J'aime bien tout moi vous savez..., répondit calmement le garçon.

-Des tartines avec de la confiture, ça te va ?

-C'est très bien, merci, conclut le jeune homme.

L'adolescent engloutit son petit-déjeuner à la vitesse de l'éclair. Tous le monde parlait chaleureusement, mais Louis se tenait à l'écart de la conversation. Il ne voulait pas déranger. Il s'essuya poliment les coins de bouche avec sa serviette puis attendit patiemment qu'on lui dise de sortir de table. Les parents parlaient de routine, de leurs travailles, de nouveaux projets pour la maison... Louis trouvait leur conversation extrêmement excitante, ce qui n'était pas du tout le cas de Harry, qui se trouvait en face du garçon et qui broyait du noir dans son chocolat chaud. L'intéressé leva les yeux de sa boisson puis contempla Louis. Celui-ci n'avait pas remarqué que le jeune homme le fixait, il continuait d'écouter attentivement ses tuteurs. Puis la conversation changea pour se porter sur Louis qui en fut gêné.

Born To Die || version larryWhere stories live. Discover now