Chapitre neuf : Asshole.

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Ellipse de deux heures.

 
Le jour n'était pas encore levé, il devait être à peine trois heures,  le bouclé descendait la colline tranquillement, pour éviter de  glisser, il avait un garçon dans les bras, Louis. Le brun dormait paisiblement contre le torse du jeune homme, un souffle chaux et  régulier venait taper contre le coeur du garçon, Harry commençait à  être fatigué, il bailla à plusieurs reprises, car le lendemain, ils  avaient tout les deux cours.

Après quelques minutes de marche,  l'adolescent arriva devant la maison, il zyeuta brièvement les alentours, puis il se dirigea vers la porte, il ouvrit difficilement la poignée, car il ne voulait pas le réveiller. Louis se tortilla légèrement entre les bras du jeune homme, celui-ci pour l'apaiser, approcha affectueusement sa bouche de son oreille, pour lui chuchoter des choses apaisantes.

- Chut, rendors-toi...

Le brun tourna à nouveau la tête pour la blottir dans le creux du bras d'Harry, celui-ci sourit.
Il monta dans la plus grande des discrétions l'escalier, car si sa mère  les surprenaient, ils passeraient un sale quart d'heure, une fois  arrivé en haut, le jeune homme s'engouffra dans la chambre du garçon endormi, il vu que la fenêtre était grande ouverte, il laissa échapper un  gloussement quand il imagina comment Louis s'y était pris pour quitter sa chambre.
Harry, marcha vers le lit, et le déposa tendrement sur le matelas mou, l'adolescent se recroquevilla sur son coté droit mais le jeune homme l'empêcha de tourner, il la souleva doucement dans le but de lui ôter sa veste. Louis gémit. Il le reposa ensuite gentiment sur la couette, il lui enleva également ses  chaussures, ce qui fit une fois de plus ronchonner le garçon. Une fois finit, Harry passa doucement la couverture sur le corps fin du brun, en la remontant jusqu'à ses joues pour bien s'assurer qu'il n'ai pas froid, il ferma la fenêtre et s'apprêta à repartir, lorsqu'il  s'arrêta sur le seuil de la porte, il attendit quelques secondes puis se  retourna, pour admirer l'adolescent endormi. Ses yeux se baladèrent sur le visage clair de Louis, pendant quelques instant Harry ressentit  quelque chose pour lui, de la peine ? De la compassion ? De  l'amitié ? De l'amour ? Il chercha, confus, la réponse en lui, puis il opta pour la deuxième et troisième réponse, bien qu'il ne fut pas tout à  fait sur que ces réponses fussent les bonnes. Il baissa les yeux, les releva et il fixa à nouveau la jeune homme, hésitant. Il fit un pas, puis deux, puis trois à nouveau en direction du lit de Louis. Il arrivait maintenant à sa hauteur, l'adolescent s'agenouilla, puis posa sur le mécheux un regard protecteur, il palpa sa peau de porcelaine du bout des doigts, il resta indécis un moment, puis il se pencha  timidement sur son front pour y déposer un délicat baiser. Il prolongea l'instant quelques secondes supplémentaires, puis il sépara ses lèvres rosées du front pâle du brun, Harry se releva, toujours en considérant Louis d'un regard angélique. Il se retourna, puis quitta la chambre en traînant légèrement ses pieds de fatigue, il chassa volontairement toutes pensées de son esprit, pour éviter qu'un  débordement de questions ne l'assaille. Il rejoignit sa chambre également, prenant juste le temps d'ôter ses chaussures, puis s'écroula  de sommeil sur son lit, avant de sombrer dans la fatigue, le visage  de Louis endormi lui revint, et c'est avec un sourire dansant sur ses  lèvres qu'il s'endormit.

Ellipse de sept heures.

Louis marchait dans les couloirs, tête baissée, il avait passé une matinée de cours épouvantable, le même blond avait encore passé son temps à le critiquer avec sa bande d'amis. Il essayait de rester fort bien qu'au fond de lui, il eut envie de hurler, de pleurer, d'appeler au secours au premier venu !
Le brun se dirigeait à présent vers sa salle de mathématiques, une pile de cahiers dans la main, les yeux rivés  sur ses baskets blanches. Il repensait à sa soirée, lorsqu'il avait admiré les étoiles aux cotés de Harry, il s'était sentit bien. Il se revoyait, la tête sur son torse, lorsqu'il percuta quelqu'un et fit tomber la totalité de ses cahiers à terre. Le jeune homme se précipita pour les ramasser puis il releva la tête.
C'était lui, toujours ce même blond, coiffé à la perfection, dans ses vêtements moulants es muscles. Il toisait le garçon d'un regard dédaigneux.
L'adolescent, tenta de continuer son chemin, mais il l'en empêcha.

Born To Die || version larryWhere stories live. Discover now